La discussion reste dans la cadre du message initial, une maison très isolée et assez inertielle.votre raisonnement ne tient pas dans une maison à très faibles besoins énergétiques car "le plus petit tas de bois possible" fourni déjà beaucoup plus d'énergie que nécessaire
Ce n'est pas la puissance des besoins instantanés que le PPC (Poêle Pas Cher) doit fournir, c'est la quantité de chaleur qui servira à conserver l'ambiance thermique, jusqu'au prochain feu.
La nuance est importante et je suis d'accord avec vous s'il y a peu d'inertie dans l'ambiance, mais ce que je chercher à expliquer, c'est que la majorité de la flambée ne sert qu'à réchauffer la masse en contact avec l'air réchauffé du poêle.
50% de ma puissance va à l'air, je récupère sans doute plusieurs kW de perte du conduit de raccordement, c'est dans les 10kW pendant plusieurs heures (2 à 4) que je balance dans La pièce qui héberge le poêle, elle est ouverte sur l'étage et avec ça la température de la pièce monte de 3 à 4°K (2 à 4m du foyer) et à 5 m (sur 9), c'est 2°K d'amplitude pour l'air, les parois c'est moins de 1.5°K d'augmentation.
Encore une fois, il y a une grande inertie dans le cas de cette discussion, la température minimale de l'air sera celle des murs avant le démarrage du feu, hors ils ne se refroidissent pas comme beaucoup le pense entre le soir et le matin, ils ne perdent souvent que ce que le poêle leur avait fait gagner la veille au soir.Oui, mais avec un bon delta de température entre le soir et le matin !
L'amplitude thermique quotidienne reste sous les 3°K quand on chauffe et est inférieure au degrés quand on ne chauffe pas.
Ça s'applique très bien à l'inertie massive isolée et habitée.Quand on y a gouté, c'est pas fictif, c'est addictif !
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