Bonjour,
Ce sujet a peut être déjà été traité sur le forum mais je n’ai pas trouvé de réponses explicites à mes interrogations.
On lit régulièrement dans la littérature et de plus en plus avec la mise en place de matériaux écologiques l’importance de l’échange de la vapeur d’eau entre l’intérieur et l’extérieur d’une habitation. Cet échange est caractérisé par le facteur de diffusion de la vapeur d’eau µ du matériau multiplié par son épaisseur. Le résultat correspond à la Résistance à la diffusion de la vapeur d’eau noté Sd de l’épaisseur du matériau. On additionne ensuite chaque Sd de chaque matériau composant la paroi pour connaître le Sd total.
On définit alors si la paroi est perspirante ou pas.
Le problème est que plus une paroi est perspirante plus le risque de condensation (point de rosé) à l’intérieur de cette paroi est grand. Pour évaluer le risque de condensation on utilise la méthode de Glaser (par exemple avec cette feuille http://www.betondelalomme.be/upload/...Pt%20Rosee.xls)
Si on prend une journée type d’hiver rencontrée régulièrement avec comme donnée d’entrée 20°C et 65*% d’hygrométrie en intérieur et 0°C, 90% d’hygrométrie en extérieur avec une isolation par l’intérieur (comme c’est le cas dans 99*% des habitations dans mon département) même si cette méthode n’intègre pas les caractéristiques hygroscopiques et capillaires des matériaux, dans tous les cas de figure avec mur maçonné les courbes se croisent *: le risque de condensation est très élevé.
Conclusion*: Dans le cas d’une isolation thermique par l’intérieur, quel que soit le matériau isolant utilisé ayant un coefficient µ faible, écologique ou pas, la probabilité de créer de la condensation dans les parois est forte. La solution est d’insérer un pare-vapeur avant l’isolant, mais cette solution rend la paroi non respirante donc perte de l’intérêt de matériaux perspirants.
Dans ce cas quid des isolants insufflés type laines minérales, ouates de cellulose, liège .... sans pare-vapeur.
Qu’en pensez-vous*?
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