Bonjour,
J'ai suivi avec attention et intérêt une multitude de sujets sur le chauffage et les VMC double flux mais j'avoue être un peu perdu lorsqu'il s'agit de transposer dans mon cas particulier, c'est pourquoi j'ouvre ce post aux membres qui voudront bien m'accorder quelques conseils et pistes de réflexion.
Je n'ai pas honte de préciser que je suis assez limité dès qu'il s'agit de renter dans la technique bâtiment : j'utilise et je comprends des mots simple qui font appel au bon sens.
Alors voilà : j'ai une maison (en béton) située dans le Tarn construite dans les années 1920 où quasiment tout est possible mais les volumes sont tels (1700 mètres cubes) qu'il est difficile de savoir si ce que j'ai en tête est réaliste ou réalisable, quels résultats je peux espérer, quels sacrifices il me faudra faire...
En un mot je voudrais installer un puit canadien, acheminer cet air dans un conduit qui permettrait
- d'en augmenter la température pendant l'hiver avec un poële ou une chaudière bois bûches (j'ai calculé 60 kW ?)
- d'assurer un raffraîchissement pendant l'été
le tout avec un minimum d'énergie consacré à la circulation et la distribution de cet air et le minimum d'électronique possible. J'ai 3 cheminées utilisables.
Pour la circulation, je n'ai aucun difficulté de réalisation car toutes les pièces sont atteignables à travers les combles qui recevront d'ailleurs une isolation aujourd'hui inexistante (je précise que je dois de toute façon changer la toiture qui est en fibro-ciment, ce qui facilitera l'accès).
Pour autant, j'ai bien conscience qu'il va falloir effectuer un échange thermique air-air qui a toutes les chances de ne pas être très efficace. Existe-t-il des systèmes qui permettent de maximiser cette efficacité pour se rapprocher de mon besoin ? Dans ma logique peut-être simpliste de néophyte, plus on a d'échange (des astuces de circonvolutions pour augmenter la surface de contact thermique) moins la flambée aura du tirage, non ?
Quelques précisions au passage :
- des travaux d'isolation sont prévus sur les faces est, ouest et nord et sur tous les toits
- pas de limites en matière de "corvée de chauffage" : on ne manquera pas de bras.
- aucun souci pour l'approvisionnement en bois, pour assurer son fendage et son séchage, y compris sur le long terme avec une forêt privée et un outillage efficace.
- budget assez large ; ce chantier est largement prioritaire sur tout le reste
- aucun problème d'espace puisque je compte utiliser le sous-sol et percer le plafond pour atteindre les conduits des cheminées situées au RDC.
- tout sera auto-réalisé, peu importe le temps qu'il me faudra pour comprendre ce que je fais et pourquoi
En bonus, j'aimerai bien profiter d'un insert-bouilleur pour mon eau chaude mais j'imagine que ce n'est pas compatible, qu'il me faudra choisir.
Par ailleurs, 400 mètres carrés de couverture étant composé d'un toit-terrasse à l'abri des regards, je pense que l'essentiel de l'eau chaude pourra être produite avec du solaire thermique.
Ci-après un plan complet que j'ai réalisé où figure en orange le système de circulation d'air. Si vous voyez des erreurs, c'est normal, je n'ai pas encore terminé à cause des murs d'épaisseurs variables et des non alignements pervers (je précise que c'était une maison privée d'un architecte talentueux devenu fou)
-----