Bonjour,
Dans cette brochure, servant à faire des "diagnostics de système de chauffage", on trouve de nombreux exemples d'"économies d'énergie" estimées grâce au remplacement de la chaudière.
http://document.environnement.brusse...e1_Prof_FR.PDF
Le "calcul" est chaque fois celui-ci : si le rendement de l'ancienne chaudière était de ra, le rendement de la nouvelle rn, le gain de rendement est de rn-ra; si donc on avait une consommation de Ca avec l'ancienne chaudière, on aura un gain de consommation de Ca(rn-ra) avec la nouvelle chaudière...
Premier exemple (p.43) :
"Etape 10: acroissement de rendement ηp,nouveau - ηp,init [%]
ηp,nouveau - ηp,init = 95 – 68 = 27 %
Etape 11: montant dépensé suivant la facture d’énergie annuelle [€].
Coût = 2.456 €
Etape 12: montant de l’économie annuelle estimée en €.
660 € à lire sur la ligne n°14 de la règle à calculer,..."
660 est 27% de 2456 arrondi (à la règle à calcul)
Second exemple (p.48) :
"2e exercice: le remplacement du brûleur a augmenté le rendement de 9 %.
La consommation annuelle de cette installation est de 2.414 litres, soit une facture énergétique de 2.414 litres
x 0,7143 EUR/litre = 1.724,32 EUR.
Placez la valeur de la hausse du rendement (9 %) sous la flèche de référence et lisez ensuite l’économie
d’énergie estimée qui figure en regard de la valeur de 1.724 EUR. Elle est égale à 155 EUR par an."
155 est 9% de 1724
Le problème évident avec cette "formule" est que si l'on passe par exemple d'un rendement de 30% à 60%, on aura évidemment un gain de 50% et pas de 30%.
Le calcul exact me semble celui-ci :
On a l'égalite : énergie "utilement" utilisée = consommation totale facturée multipliée par le rendement
Cn*rn=Ca*ra (nouvelle consommation*nouveau rendement = ancienne consommation * ancien rendement)
d'où
Cn=Ca*ra/rn
différence de consommation Ca-Cn= Ca - Ca*ra/rn = (Ca*rn-Ca*ra)/rn = Ca*(rn-ra)/rn
Le coefficient à appliquer est donc (rn-ra)/rn et pas (rn-ra)
Donc pour le premier exemple :
2456*27/95=698 et pas 2456*27/100 = 663
Merci à ceux qui voudront bien vérifier (ou infirmer) mon raisonnement.
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