Bonjour et bon noël à tous et toutes,
Je suis certaines discussion du forum depuis fort longtemps et j'y ai même participé sous le pseudo Louison15 dont je n'arrive plus à réinitialiser le mot de passe...
Nous avons à l'horizon de 18 à 24 mois le projet de construire une maison et je m'interroge sur les futures solutions techniques à retenir.
Le sol du terrain qui nous intéresse est composé de terre arable sur 40 à 50 cm, puis de "rocher mort" en dessous. Ce fameux rocher mort semble être du "paragneiss migmatique à biotite, sillimanite et localement cordiérite ou grenat"... d'après la carte géologique de la Haute-Loire ! Aux dire de mes futurs voisins et d'anciens du coin, ce rocher est friable une fois mis à l'air libre mais pas excessivement dur, toutefois il supporte des fondations en semelles filantes sans difficulté.
Ce terrain est faiblement pentu. du Sud vers le Nord, on descend d'environ 2m sur 48m (environ 4% de pente). Nous envisageons une construction bioclimatique largement vitrée au Sud qui s'étend d'Est en Ouest. Altitude, environ 680 m. Vent du Nord froid et présent moins d'un jour sur 4, vent dominant ouest.
J'ai de nombreuses questions à vous soumettre, mais je vais y aller doucement
1) le tunnel à galets retient mon attention et malgré mes recherches, je n'ai trouvé aucune incompatibilité entre TAG et sol rocheux, pourtant celui-ci est systématiquement éliminé. Est-ce dû au coût de l'installation (fosses de 2m à 2m50) ou à une fuite des calories par l'environnement rocheux empêchant la remontée naturelle de la chaleur à travers le sol ?
2) Si le coût d'une installation à 2m est prohibitif, peut-on envisager une installation à 70cm par exemple et isoler légèrement sous dalle afin de retarder la remontée de la chaleur ?
3) Est-il raisonnable ou complètement idiot d'envisager une circulation hydraulique couplée à un échangeur en entrée de VMC DF au lieu d'une circulation d'air ? L'idée serait d'avoir des panneaux solaires thermiques en façade qui alimenteraient un "conduit" circulant sous la maison à une profondeur à déterminer qui emmagasinerait les calories dans le sol en période chaude et rafraichirait donc l'air à l'entrée de la VMC via l'échangeur après s'être déchargé de ses calories dans le sol et qui préchaufferait l'air en entrée de la VMC en hiver en pompant légèrement le stockage en hiver. A mi-saison, la circulation continuerait sous la maison mais la VMC serait évitée sauf conditions favorables.
Si je pose cette question sur l'hydraulique, c'est que cela réduit immédiatement le volume à creuser dans du rocher. D'autre part, la question de l'hygiène sur l'air entrant dans la maison m'inquiète, non dans l'absolu mais en fonction de notre mode de vie.
4) La présence possible de radon et la pente face aux fenêtres de la maison nous fait envisager un vide sanitaire (60 à 80 cm) où nous organiserions un stockage actif dans des galets, un peu comme un hypocauste (inspiré par Edward Mazria dans le guide de la maison solaire (merci Héraklès)) . L'air chauffé par des capteurs à air circulerait dans les galets puis serait évacué, emmenant avec lui l'éventuel radon et nous aurions un stockage de quelques jours éventuellement donc plutôt efficace en demi saison, d'autant que la maison serait en sommet de colline avec peu de nébulosités a priori.
5) Enfin, que pensez-vous de la dalle chaux chanvre ?
D'avance, merci pour vos commentaires.
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