Bonjour,
Mes recherches sur le stockage inter-saison à l’échelle de l'habitat indique qu'il serait pertinent d'utiliser une chaudière bois ou une PAC eau-eau en backup (secours) en prenant contact notamment avec les experts du BRGM ou j'ai pu me procurer des informations précieuses et surtout en s'appuyant sur le retour d'expérience et la méthodologie d'approche de la communauté solaire de Drake landing qui indique une couverture de chauffage solaire de 95% annuel.
J'ai pu ainsi identifier des logiciels puissant de simulation thermique permettant de vérifier un certain nombre de paramètres essentielles notamment avant de débuter une réalisation.
Ce que je retiens au final sur les recherches sur le stockage inter saisonnier c'est :
1. L’essentiel dans cette question de géostockage de chaleur dans le sol est de minimiser les pertes de chaleur par diffusion, donc (a) exclure tout volume rocheux où il y a circulation ou même présence d’eau, et (b) retenir une géométrie du géostockage qui minimise les surfaces extérieures par rapport au volume intérieur, c’est à dire un cylindre dont le rayon est égal à la hauteur (on suppose qu'on peut isoler thermiquement certaines faces du stockage ou laisser diffuser en douceur vers un milieu désiré). Dans mon cas de 1200m3 de roche, le volume idéal est donc un cylindre de 7.3m de rayon sur 7.3m de hauteur. En réalité il faut plutôt un volume de stockage de 1500 m3 avec plusieurs secteurs d'exploitation (stratification radiale) comme pour un ballon tampon d'eau et sa stratification verticale.
2. Il faut équiper une densité d’échangeurs géothermiques suffisante pour assurer la puissance d’injection et de soutirage qu'on recherche. Compte tenu de la température de travail très similaire à celle de la géothermique sur sondes géothermiques verticales, une puissance de 40 à 50W/m d’échangeur est une bonne base.
3. Il faut toujours simuler à défaut de pouvoir calculer avec ce genre d'ouvrage thermique.
4. A l’échelle d'une résidence une chaudière au bois bûche ou une PAC eau-eau permet une meilleurs exploitation du stockage et garantie un chauffage performant sur toute la saison de chauffe.
5. Les émetteurs de chaleurs doivent impérativement être en très basse température.
Une isolation convenable est bien évidement souhaitable.
Mes doutes se porte encore sur le type de "backup" bois ou PAC.
Sachant que le bois paraît être le système le plus vertueux surtout avec cette quantité de stock exploitable.
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