Bonjour,
Le domaine des briques réfractaires est très vaste et la compréhension des phenomènes liés n'est pas aussi simple que l'on pourrait le croire en deux lignes,
Les briques sont classées haute teneur en AL2O3 au delà de 45% en dessous ce sont des basses teneur.
Pour un pdm des briques avec un taux de 35 à 45% est correct.
Le taux d'AL2O3 d'une brique ne determine pas à lui seul sa résistance aux chocs thermique. (ex: une brique d'Andalousite avec 60%d'AL2O3 aura une resistance aux chocs thermique supérieure à une brique silico/alumineuse avec 42%d'AL2O3, mais n'a aucun interêt dans un PDM)
Un test de chocs thermique c'est mise en température d'une brique à 950/1000°C état stationnaire pendant une durée déterminée suivi d'un brusque refroidissement à l'eau ou à l'air donc TOUT LE CONTRAIRE d'UN PDM
Quand une brique est chauffée, elle est en compression et quand elle refroidie elle est en traction, les matériaux étant moins résistants aux efforts de traction, ceci explique que le choc thermique a lieu pendant le refroidissement à condition qu'il soit bref.
Dans un PDM la montée en température se fait sur + ou - 2h et le refroidissement sur 22h et plus.
La température d'une brique dans la boite à feu d'un pdm est autour de 500°C sur la face en contact avec le feu et 200°C sur sa face exterieure (ceci avec une charge de + ou - 25kg) La température de départ étant de l'ordre de 90/110° en régime de croisière, l'élévation de température est donc très faible.
On ne peut pas parler clairement de chocs thermique dans un pdm.
Le terme de contrainte thermique est plus adapté et il est lié à la porosité et au coefficient de dilatation des briques.
Bonne soirée
Polar Bear
Ps Si quelqu'un a des arguments différents de cette réalité, qu'il ne se gène surtout pas pour les exprimés car le perpetuel bla bla ne fait en aucun cas évolué les sujets.
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