Isolation toiture tuiles & condensation !
Hello Futura Sc,
Je dois refaire la couverture toiture inclinée en tuile et en profiter pour l'isoler. La charpente semble en bon (actuellement très ventilé). Il y un voligeage qui devait servir soit de sous-toiture archaïque, soit de support pour la toiture en ardoise initiale (1870), soit les deux. C'est sur ce voligeage que l'éventuel sarking PIR 14cm viendrait se poser. L'épaisseur des chevrons est 8cm.
Outre retrouver une étanchéité de toiture grâce à une nouvelle couverture (surement des tuiles en terre cuite, je vois mal mettre de l'epdm sur le voligeage, même si je vois de plus en plus de maison avec des toiture en pente avoir un epdm ou roofing ?!), les objectifs de cette rénovation sont multiples :
1. Isolation du dernier étage (et par conséquent de toute la maison) en évitant les risques de condensation par convection (je ne compte pas installer le vmc et les risque de condensation par diffusion semblent bien gérer par les frein vapeur actuel) ;
2. Réduire les bruits entre les chambre (le plancher sera isolé par laine de roche, mais les bruit peuvent passer par dessus le mur, via les combles perdus, d'une chambre à l'autre) ;
3. Réduire les bruits extérieur (pluies, ville...) ;
4. Perdre le moins possible d'espace intérieur sur les rampant (mansarde), bien que je ne pense pas que perde 15cm change l'habitabilité des chambres... ;
5. Si possible, permettre un bon déphasage en été (laine de bois 12h de déphasage, contre 6 pour PIR et laine de roche, mais je me dis qu'en cas de canicule, 3jours et nuits non stop de forte chaleur, le bon déphasage de la laine de bois ne sert à rien et les volet sur les vélux non plus...). Cet objectif me semble dont facultatif.
J'envisage plusieurs options dont je ne sais pas laquelle serait la meilleure :
A. Isolation sarking PIR 14cm et pare-vapeur côté intérieur (avec une attention particulière aux ponts thermiques du pied des rampants, rive de toiture et corniche). Pas de pont thermique. Pas de condensation. Déphasage médiocre. Isolation acoustique médiocre depuis l'extérieur et nulle entre les chambres. Espace intérieur préservé.
A bis1. Compléter l'option A par une isolation acoustique de laine de roche via l'intérieur dans les 8cm de chevrons (et sous les plafond car 8cm me semble peu). Ne placer cette isolation qu'au dessus des 3 chambres de sorte qu'elle ne joue pas vraiment de rôle isolant (à moins de considérer le plafond sdb et pallier comme un énorme pont thermique ?!).
Abis2. Compléter l'option A bis1 par l'isolation du pallier et de la sdb. Ce qui permet de réduire l'isolation sarking PIR à 8cm. Obligation dès lors de placer un pare vapeur sous la laine de roche (grand risque de condensation car grande surface à couvrir ?). La règle du R 50% plus élevé pour l'isolant extérieur que celui de l'isolant intérieur est-elle d'application ? Oui puisque le PIR (isolant extérieur) est plus étanche à la vapeur d'eau que la laine de roche (isolant intérieur). Mais peut-être que finalement non car entre la laine de roche (posée sur le plafond horizontal des combles perdus) et le PIR en sarking, il y a tout le volume des combles perdus (qui sera donc un volume tiède, assurant une transition thermique entre intérieur et extérieur). Ce qui impacte sans doute la position du point de rosée... de façon que je ne peux personnellement pas déterminer. Cette solution Abis2, en plus de couter plus cher à mettre en oeuvre, ne risque-t-elle pas d'éliminer complètement la ventilation des combles perdus ? Ce qui est peut-être bien... puisqu'aucun apport d'eau ne devrait s'y faire.
B. Pas de sarking (isolation intérieure de toutes les pièces et pallier). Laine de roche 8cm entre chevrons + PIR 10cm à l'intérieur avec pare-vapeur côté intérieur +. La règle des 50% n'est plus d'application puisque isolant le plus étanche côté chaud et isolant plus perméable à la vapeur d'eau côté froid.
C. Pas de sarking (isolation intérieure de toutes les pièces et pallier). Panneaux de laine de bois 8cm entre chevrons et 14cm à l'intérieur avec pare-vapeur côté intérieur. Plus de risque de condensation que option B car le PIR est plus étanche que la laine de bois ? Doit prévoir une charpente de caisson où imbriquer les panneaux de 14cm (alors que le PIR est rigide et peut-être vissé aux chevrons) ?
Tout grand merci pour vos avis/conseils !
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