Je reviens de Madagascar et j'ai eu la chance d'observer un baobab assez curieux par la présence de " courbes colorées sur son tronc, pouvez vous me dire l'origine de ces traces; dans l’attente, avec mes remerciements, recevez mes respectueuses salutation .GBrisset
Des courbes colorées? Présenté juste comme ça, sans aucune photo, ça me paraît pas évident.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Avec mes excuses pour avoir oublié la pièce jointe lors de ma question. Cette fois je pense que la photo est au rendez-vous, par avance merci. GBrisset
Peut-etre qu'un insecte (ou autre) a rougé l'ecorce a certain endroits.
J'aurais effectivement pensé à des larves d'insectes consommant le bois.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je ne m'y connais pas en baobabs, mais peut être est-ce normal chez cette espèce? Les traces de larves xylophages sont sous l'écorce non? Or ici ce dernier semble encore en place. Ou alors une particularité du bois, comme les érables "ondés"?
Nep.
Il n'est qu'une clef pour accéder au savoir, et c'est le désir (A. Nothomb)
Il me semble que certais animaux attaques l'ecorce par l'exterieur. Maintenant, je me trompes peut-etre.Envoyé par Nepenthes
Merci pour toutes ces pistes de recherche. Je ne connais pas le nom de l'espèce de ce baobab, je continue mes recherches, merci à vous. GBrisset
De mémoire, il y a six espèces de Baobabs à Madagascar...ces marques sont peut-être naturelles.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Oui, j'ai bien trouvé différentes espèces de baobabs sur Madagascar mais aucun ne possède ces "traces" et comme il semble que le baobab soit peu enclin aux maladies quel serait les champignons ou autres parasites ? Si quelqu'un a une idée merci.
Bonjour,
je n'y connais rien en baobabs, mais la piste d'un insecte sous-cortical me paraît peu plausible. Les "galeries" ne se croisent jamais et elle sont trop régulièrement réparties. En fait ce genre de dessin me rappelle beaucoup celui que forment certains coraux et que l'on retrouve parfois dans les roches sédimentaires.
Bonjour,
Pourquoi ces dessins ne seraient-ils pas d'origine humaine ?
L'écorce de baobab est très recherchée pour ses vertus pharmaceutiques. En poudre ou nature, elle serait fébrifuge, antihémorragique, anti-inflammatoire, etc...
La photo montrerait l'écorce après une récolte. D'ailleurs, on aperçoit deux trous superposés sur le tronc. Ces trous sont utilisés par les récolteurs pour y introduire horizontalement des tiges de bois qui leur permettent de grimper.
Ce serait peut-être une explication.
T.
je ne sais pas .. mais une réponse peut être trouvé sur un site qui parle de la formation des écorces, cela n'explique pas précisement CE cas mais il semble que le l'écorce du baobab raconte sa vie.. tout comme on peut connaitre la vie d'un arbre grace à ces cernes sur la souche, la vie du baobab peut s'inscrire sur son écorce (on m'avait dit une fois qu'un baobab n'est pas un arbre mais plutot une herbe géante)
http://www.artsylva.com/biologie.html
L'écorce devient alors une véritable peau de l'arbre, à travers laquelle il est possible d'imaginer son vécu, son histoire. Cette animation illustre le vieillissement réel de la «peau» du tronc d'un jeune désespoir des singes (Araucaria araucana).
Avec les tensions provoquées par la croissance en épaisseur de l'arbre, combinées aux facteurs du milieu, l’écorce pour certains va se craqueler, se fissurer, se plisser. D’autres vont plutôt avoir tendance à se détacher annuellement par plaques, lambeaux, feuillets de façon aléatoire et irrégulière. Ce sont les modèles les plus photogéniques mais aussi les plus difficiles à dénicher. Il faut pour cela étudier la biologie de l’arbre, visiter des dizaines de parcs et jardins botaniques du monde entier, observer régulièrement et attentivement le tronc afin d’identifier cette période de transition charnière, propice aux couleurs les plus inhabituelles mais aussi les plus éphémères. D’où la difficulté parfois de réaliser de tels clichés.
Finalement, en fonction de l'espèce, de son âge, de sa situation géographique, de son orientation par rapport aux rayons du soleil, des conditions climatiques, pédologiques, hydriques et physico-chimiques dans lesquelles il vit, l'arbre va révéler une écorce unique.
