Et bonjour..
En fait, c'est " LE BON COIN"...lol...
-----
Et bonjour..
En fait, c'est " LE BON COIN"...lol...
Oui !!!! C’est bien à ce coin que je pensais. Effectiment j’ai vu qu’il y a quelq’un ,à une vingtaine de km de Carcès, qui vend la botte de foin de prairie de 200 kg au prix de 35 €.
Bonjour
Je viens d'acheter ,à un agriculteur du canton ,5 balles parallélépipédiques de foin au prix de 5.5 € l'unité.
C'est toujours nettement plus chère que chez toi,mais très avantageux par rapport au prix en Jardinerie locale.
Cordialement
Cesare
Et Bonjour a tous.
Pour info, DID...
Hier, j'ai repiqué des salades au jardin, et il y a plein de vers de terre (quand je dis pleins...c'est par rapport à avant, où il y en avait aucun), j'en ai vu une dizaine (il y en a forcément plus) donc...Ben c'est bien ce qu'il fallait faire..
ENCORE MERCI...
Salut à Tout le Monde
Je viens de mettre en application les conseils de Did. mais ma terre est dépourvue pour le moment de vers de terre.Pensez-vous que en achetant de Vers et en les déposant sur mes parcelles je favoriserai leur mise en état de production potagère ?
Merci beaucoup pour vos réponses !!
Cesare
bonjour,
]des gens de la fac de Rennes étaient venus faire des prélévements de terre pour étudier les vers de terre dans notre jardin partagé et nous avaient expliqué qu'il ne faut pas transplanter de vers trop loin de chez eux car on transplante également des nématodes (qui vivent sur eux )et les vers de terre indigénes sont désarmés devant ces nouveaux parasites.Pensez-vous que en achetant de Vers et en les déposant sur mes parcelles je favoriserai leur mise en état de production potagère ?
patiente , si tu leur donnes à bouffer ils vont venirmais ma terre est dépourvue pour le moment de vers de terre
yves
Dernière modification par yves35 ; 24/03/2016 à 23h36.
Autres éléments de réponse : il y a vers et vers !
Les plus utiles, pour le "jardinier paresseux", sont les "anéciques". Passons sur le nom barbare : ce sont ceux qui creusent des galeries verticales, remontent la terre, laissent des turricules, travaillent avec les bactéries, "turbomixent" la terre... Je ne pense pas qu'on en trouve à "acheter".
Il y a aussi, plus connus, les "épigés" : les vers de surface, sombres, pour se camoufler un peu dans la matière en cours de décomposition, à reproduction rapide (pour compenser la prédation). Ce sont notamment ceux utilisés dans le "lombricompostage". Ils sont "peu utiles" au jardinier paresseux, même s'ils décomposent la matière organique fraiche en surface. Mais pour le reste, pas grands effets positifs car ils ne creusent pas de galeries verticales importantes (leur physionomie ne leur permet pas) ! Et en plus, ils attirent les oiseaux (les merles notamment) !!! Ceux-là, on peut les acheter.
Le problème avec les anéciques, c'est que : a) ne sortant que la nuit, ils ont peu affaire à la prédation ; ils sont d'ailleurs généralement clairs ; ils vivent assez longtemps (7 à 10 ans revient souvent dans la littérature) et... se reproduisent peu (eh oui, pas besoin, puisqu'ils vivent longtemps et ne sont pas décimés par les oiseaux !). Donc leur retour dans une terre où ils ont été décimés par le motoculteur (ça, ils avaient pas "prévus" !) peut prendre du temps ! D'autant plus qu'ils ne se déplaceraient horizontalement que de 2 à 2,5 mètres par an maxi !
L'astuce que vous recommande le "jardinier paresseux" : si vous avez de la place, et êtes près à sacrifier un bout de gazon ou de prairie, il suffit... d'installer le jardin sur une pelouse. Rarement traitées, "jamais motoculteurées", c'est le royaume du ver anécique ! Son refuge. Regardez bien, vous verrez les turricules entre les brins d'herbes. C'est leur "signature". Alors hop, on switche : le jardin devient pelouse, le temps de se retaper (une demi-douzaine d'années) et la pelouse devient jardin par le simple miracle d'une couche de foin, sans aucun autre travail (les 3/4 de mon "jardin" actuel sont des prairies naturelles converties ainsi, sans travail sans effort, ces 3 dernières années, par "tranches successives"...).
Mais il faut la place, j'en conviens !
Sinon, bien nourrir, et être un peu patient. Votre jardin vient de subir un massacre, il faut du temps à la nature pour se rétablir !
Dernière modification par Did67 ; 28/03/2016 à 18h52.
Juste pour être complet : il existe une troisième catégorie, tout aussi peu utiles au jardinier paresseux. Ce sont les vers "endogés", ceux qui vivent en permanence dans la terre, où ils font des galeries horizontales qui ne débouchent pas en surface. Ils sont naturellement bien moins nombreux.
Pour "les spécialistes" des vers, attention à cette menace:
http://verdeterre.fr/predateur
Pour ceux que ça intéresse, j'ai photographié deux vers de compost en train de copuler sur une feuille de lierre:
Oui. Je ne sais pas où en est l'expansion de ce ver plat, ni comment il s'introduit (sans doute pas des plants et des pots infestés ?).
J'ai un vague espoir que dans un sol plus équilibré, plus vivant, il aura plus de mal à "s'incruster"... Mais le problème avec les parasites importés, c'est qu'ils n'ont pas leurs prédateurs naturels et que leurs hôtes n'ont pas de stratégie de défense ou d'évitement acquise avec le temps... Donc, il ne faut pas trop espérer !
Un article un peu plus complet et plus récent : http://www.lefigaro.fr/jardin/2015/0...-en-france.php
Bonsoir
Comme d'habitude toutes les fois que Did67 intervient sur ce fil il nous instruit. J'ignorais le distinguo entre épigés, anéciques et endogés et réalise que malheureusement les plus utiles ne sont pas en vente.Les plus utiles, pour le "jardinier paresseux", sont les "anéciques". Passons sur le nom barbare : ce sont ceux qui creusent des galeries verticales, remontent la terre, laissent des turricules, travaillent avec les bactéries, "turbomixent" la terre... Je ne pense pas qu'on en trouve à "acheter".
L'astuce que vous recommande le "jardinier paresseux" : si vous avez de la place, et êtes près à sacrifier un bout de gazon ou de prairie, il suffit... d'installer le jardin sur une pelouse. Rarement traitées, "jamais motoculteurées", c'est le royaume du ver anécique ! Son refuge. Regardez bien, vous verrez les turricules entre les brins d'herbes. C'est leur "signature". Alors hop, on switche : le jardin devient pelouse, le temps de se retaper (une demi-douzaine d'années) et la pelouse devient jardin par le simple miracle d'une couche de foin, sans aucun autre travail (les 3/4 de mon "jardin" actuel sont des prairies naturelles converties ainsi, sans travail sans effort, ces 3 dernières années, par "tranches successives"...).
Je possède une prairie qui depuis 50 ans n'a jamais été labourée," motoculteurée" ou traitée.Que dois-je faire donc après l'avoir tondue ? Est-ce-que je peux semer directement ou dois-je auparavant couvrir le sol d'une épaisseur de terreau avant le semis et couvrir le tout avec le produit de la tonte plus une bonne épaisseur de foin ?
Cordialement
Cesare
Dernière modification par lesapotres ; 28/03/2016 à 23h49.
Cesare
Pour ma part, le "traitement idéal" est le suivant :
a) tondre ; laisser les tontes sur place
b) dérouler une couche épaisse et continue, régulière, de foin (20 cm)
Là, pour les semis de ce printemps, c'est un peu juste. Il faut 3 mois environ pour que l'herbe "disparaisse" (qu'elle soit tuée par le manque de lumière, puis "digérée" par le système vivants du sol - vers, collemboles, puis champignons / bactéries). Donc si tu ouvres des sillons avant ces 3 mois, pour semer, les graminées (le nom scientifique des "herbes") vont s'engouffrer dans la brêche !
Ce que je te recommande cette année : dans cet espace nouvellement conquis, tu "plantes" (tu installes des plants en godets). Tu creuses juste un petit trou de la taille du godet avec un "transplantaoir" (ces petites "mini-pelles"). Tu enlèves les graminées sur ce petit carré de 10 x 10 cm. Le sol sera un peu dur mais ne te laisse pas impressionner : dans ce "béton", tes plantes, bien nourries, vont être surprenantes ! Et le sol va s'ameubli tout seul en cours de saison.
Pour semer, l'année prochaine, installer le foin en fin d'automne (vers fin octobre / novembre).
As-tu observé des "turricules" ? Ils sont, en principe, assez fins (un peu comme des vermicelles). Après une année de foin, tu les verras doubler ou tripler de taille (à la fois, la "hauteur" du monticule et le diamètre de la terre enroulée). Cela te dira tout sur la taille des anéciques.
a) relire le début de ce fil et ce qu'on pu écrire certains qui se présentent comme des "spécialistes" ou "professionnels" !
b) si je persiste à être là, c'est bien parce que j'espère ouvrir des perspectives nouvelles aux gens curieux, aux innivateurs, à ceux qui s'émerveillent encore, à ceux qui veulent des produits "plus que bio" ET "sans se fatiguer"...
Tu peux ne rien mettre ! Le foin sera plus riche que ... le fumier ! Cdela suffit largement pour nourrir la vie du sol et au final, une fois tout décomposé, nourrir tes plantes ! Car au final, au bout du bout, tout cela finit en "minéraux" qui sont les fertilisants habituels apportés sous perf, sous forme chimique. Le reste, c'est de l'eau et de l'air (CO²) [ en gros, 70 % de la composition de la matière sèche d'une plante, c'est de l'eau et de l'air ! Je ne parle pas de l'eau que contiennent en plus les légumes, je parle de la matière sèche !! Les plantes, c'est surtout de l'air !!! C'est pour cela que tout cela marche aussi simplement]
Si tu as du terreau, et que tu veux l'utiliser là, bien sûr le mettre avant le foin.
PS1 : ceux qui passent en Alsace (une très belle région et des ressources en matière de gastronomie !) peuvent s'arrêter et voir mon jardin ; je reçois de plus en plus de visites ! Me demander l'adresse par "mp"
PS2 : je rassemble mes idées dans ce qui devrait devenir un livre ; si quelqu'un connait un éditeur ? Idem : par "mp". J'avance lentement car je me suis fixé un objectif presque inatteignable : être scientifiquement exact et précis et être compréhensible par quelqu'un qui n'a aucune connaissance biologique ou agronomique a priori. C'est plus hard que je ne le pensais - donc parfois, je piétine !
Pour épondre à ta question posée ailleurs, sans enflammer mon contradicteur principal :
Cette année pour la première fois je vais essayer de semer des pommes de terre de la variété Nicola
sur un lit de foin,paille et luzerne le tout d'un épaisseur d'une vingtaine de cm. Je suis curieux de connaitre leur devenir
et je ne manquerai pas d'en relater le résultat.
Je ne sais pas comment tu vois la chose ? C'est sous le lit qu'il faut mettre tes plants germés.
J'ai fait cela il y a 4 ou 5 ans avec du BRF (donc une matière très pauvre), de la façon suivante :
- une prairie tondue à l'automne et bachée durant l'hiver
- au printemps, je débache
- je pose mes plants
- je benne des brouettes du BRF par-dessus, une épaisseur de 20 cm
- et je récolte
C'était sur une moitié de la planche. L'autre moitié avait été cultivée normalement : bêchée, plantée, piochée, buttée, récoltée...
C'est cette deuxième planche qui était la plus sâle à la récolte (celle "travaillée"). Et de très loin !
Mais elle a produit environ 30 % en plus, du fait de l'effet dépressif observé avec le BRF sur l'autre partie sans aucun travail.
C'est ce qui m'a conduit à me dire qu'il suffit de faire un rang sur trois en plus !
Et ensuite à réfléchir comment neutraliser cet effet dépressif et à m'orienter vers le foin, qui n'a pas l'effet dépressif car riche !
[j'ai arrêté de faire des patates car j'en récupère des bios chez un producteur, gratos]
Donc tu mets ton foin et ta luzerne et le minimum de paille au départ (car elle aussi est pauvre et aura un léger effet dépressif sur la culture) par-dessus tes plants, posés à même le sol, sans avoir rien fait (même s'il y a des "mauvaises herbes", tu les "étouffes"). En couche épaisse pour pas que les tubercules ne soient ensuite à la lumière (sinon, en effet, si elles deviennent visibles, durant l'été, tu pailles entre les rangs et autour des plants). Penser que le foin se décompose assez vite et "disparait".
Et en effet, je t'invite à nous rendre compte. Tu seras surpris toi-même et tu surprendras. Penses à prendre des phots parce qu'on ne te croira pas forcément !
Et tu auras des patates "plus que bio".
PS : à savoir aussi : les pailles (sauf si elles sont "bio") sont issus de céréales généralement traitées (raccourcisseur de pailles, fongicides, à coup sûr) ; les foins le sont rarement ; tu introduis beaucoup plus de "restes de pesticides" dans ton jardin avec des pailles qu'avec du foin !!!!
Dernière modification par Did67 ; 29/03/2016 à 10h37.
Je te relate une epxérience intéressante.
J'ai vu des photos prises chez des producteurs de pdt bios en Autriche. Après une implantation "classique", sur une terre labourée et préparée et après le buttage, ils épandent du foin avec des machines (des "pailleuses" utilisées normalement par les éleveurs pour disperser la paille dans les stabulations libres). Selon leur expérience, cela évite ... les doryphores, sans traitement !
Et j'ai en effet vu ces images, avec d'un coté la parcelle paillée avec du foin, sans aucune trace de doryphore. Et à coté, une parcelle non "paillée" (donc non "fenée") bien attaquée !
Observes et tiens nous au courant !
Je suis passé chez mon beau frère ce WE!
Il travaille dans les espaces verts et est assez écolo limite marginal !! (vous voyez le gars avec les cheveux longs, la grande barbe, .... c'est lui !! lol)
Il a agrandit son jardin pour cultiver bio
Il a commencé par faire des butes de 1m de largeur sur toute la longueur du jardin en creusant de chaque coté ce qui permet de travailler à 70/80 cm de haut
Ok c'est assez dur à faire mais maintenant que tout le jardin est fait, c'est beaucoup moins fatiguant
Je trouve que c'est une bonne idée mais par contre ça fait perdre un peu de place donc pour les petits jardins c'est pas top
Ensuite il a mis sur chaque bute un peu tout ce qu'il a pu trouver! il a du BRF, des tontes de pelouses, de la paille, ...
Dommage je n'ai pas pensé à prendre des photos
Exemple :
- il a posé les PdT directement sur la terre et les recouvre d'environ 30/40 cm de paille! apparemment il a de bon résultat, les PdT sont propres en plus. Il m'a parlé qu'il voulait faire un cube en palettes en bois rempli de paille pour mettre des PdT
- La salade pousse dans le BRF sans soucis!
2 mois après cette opération, je peux tirer quelques conclusions :Bonjour à tous!
N'ayant pas trouvé de foin à proximité de chez moi, je me suis contenté de mettre cet après midi une couche d'environ 10 cm de fumier pailleux
Maintenant on va laisser agir la nature et au printemps, j'essayerai de retrouver du foin quitte à faire un peu de kilomètre pour aller le chercher
Pièce jointe 304433
- bcp de fumier a déjà disparu pour ne laisser la place qu'à la paille
- 10 cm, c'est clairement insuffisant! la mauvaise herbe commence à pousser
- la ciboulette arrive à traverser la paille et un partie est déjà utilisable! d'ailleurs, je n'ai pas souvenir que ça pousse aussi tôt dans la saison ?
Je vais chercher une dizaine de botte de foins de 15 kg (1.5€ la botte) ce WE, on verra si c'est suffisant ou pas pour empêcher la pousse des mauvaises herbes, sinon je referai une remorque
Encore une "victime" de la mode de la permaculture !
Entendons-nous : bien sûr, cela marche. D'ailleurs l'agriculture "chimique" marche aussi, et le jardinage avec des produits marche et le jardinage au motoculteur marche aussi... "Cela marche" n'est donc pas un argument - même si on l'entend presque toujours ! La nature a une "résilience" (une résistance aux "chocs") exceptionnelle ! Donc tout marche ! J'ai pris donc l'habitude d'écarter cet argument qui n'en est pas un. Je peux cultiver sur des tuiles et en déduire que cela marche ! Avec un peu d'imagination, je peux même créer une mode de plus !
Plus précisément :
a) Je pense que se fatiguer à creuser et construire des buttes n'est pas "raisonnable" [dans mes présentations, je dis plus crûment que c'est idiot ! Où a-t-on jamais vu des buttes se former dans la nature ; c'est donc cocasse que cela soit pratiqué par des gens qui par ailleurs se revendiquent d'une approche naturelle !] : d'abord, c'est beaucoup de travail inutile [souvent sous prétexte de ne pas se baisser pour récolter ce qui : 1 - n'est pas vrai, même si on se baisse moins ; 2 - est encore plus vrai quand comme moi on s'assied dans son foin à plat !] ; ensuite, et surtout, cela reste "chambouler la terre", sans aucun respect pour les êtres vivants du sol et leurs préférences [je trouve donc particulièrement stupide d'être contre le labour et ... de faire pire !]
Le travail en butte est indiqué dans quelques rares cas : hydromorphie (sols humide car l'eau stagne) ou encore si on a un sol très mince, on peut alors racler le sol sur les passages pour avoir une couche plus épaisse là où on cultive... Dans les autres cas, c'est succomber stupidement à une mode qui fait des ravages sur internet. Ce n'est pas la seule. Et elle n'est pas très dangereuse...
b) Comme j'ai essayé de l'expliquer, toutes les biomasses ne se valent pas du tout et n'ont pas du tout le même effet sur le sol et la fertilité : le BRF est un matériau très lent (bois), très pauvre, qui forme de l'humus, mais "emprunte" des éléments dans le sol ; il concurence donc les véhétaux ; la paille est un peu moins pauvre, mais "emprunte" tout de même ; le foin est équilibré...
Persévères un tout petit peu et tu verras que tu feras mieux, avec infiniment moins de travail (quasiment sans travail). Et vous en reparlerez !
Maintenant, je ne voudrais pas être perçu comme critiquant plus un permaculteur qu'un "jardinier traditionnel". Bien sûr, en dehors de ces quelques "bêtises", qui ne sont pas dangeureuses, juste idiotes, c'est évidemment beaucoup beaucoup mieux qu'un jardinage "chimique" classique au motoculteur !
c) Ce que tu observes avec le fumier frais que tu as mis est normal ; les fécès [nom propre du "caca"] ont été "lavés" par les pluies et ont déjà enrichi ton sol où les organismes vont se régaler dès que la température va monter ; la paille restante est plus grossière que le foin et fait donc moins bien écran ; donc oui, il faut et il suffit de recharger avec du foin pour rétablir l'obscurité ! Tu commences à comprendre pourquoi j'iniste tant sur "couche épaisse". On apprend mieux en faisant.
Normal !
Je dois préciser qu'il y a deux sortes de "mauvaises herbes" : les anuelles, qui se résèment (chenopodes, séneçons, laiterons...) et les vivaces, qui disparaissent en surface (les feuilles) mais ont un "organe" de réserve à partir duquel ils reforment des feuilles au printemps.
Parmi les vivaces, certaines (telles les graminées, communément appelées "herbes") ont peu de "puissance" de perforation. D'autres en ont beaucoup : pissenlit, chardons, liseron, plantain, ail, oignon, narcisses, etc...
Le foin vient à bout des annuelles et des vivaces peu perforantes telles les graminées. Elles dépérissent sous le couvert et deviennent de la bonne nourriture pour les êtres du sol.
Il est inéfficace contre les "perforateurs", tels les bulbes ou les chardons... Où, dans ton cas, la ciboulette. Mais tu verras dans quelques semaines, quand le sol sera ressuyé, que sous le foin, la terre reste humide et meuble et tu pourras arracher facilement toutes ces indésirables et ce sera définitif (alors que sinon, souvent et en général, cela se casse au-dessus du collet et rejette à nouveau).
Tu peux profiter de cette faculté qu'ont les bulbes de perforer en plantant directement les petits bulbes d'ails, d'oignons, d'echalottes à travers le foin avec un plantoir. Sans autre forme de procès !
Je comprend ta philosophie mais tu ne te fatigue qu'une seule fois! quand les butes sont faites, tu n'as pas besoin d'y toucher pendant des années et donc tu peux laisser tous les organismes vivrent leurs vies !!a) Je pense que se fatiguer à creuser et construire des buttes n'est pas "raisonnable" [dans mes présentations, je dis plus crûment que c'est idiot ! Où a-t-on jamais vu des buttes se former dans la nature ; c'est donc cocasse que cela soit pratiqué par des gens qui par ailleurs se revendiquent d'une approche naturelle !] : d'abord, c'est beaucoup de travail inutile [souvent sous prétexte de ne pas se baisser pour récolter ce qui : 1 - n'est pas vrai, même si on se baisse moins ; 2 - est encore plus vrai quand comme moi on s'assied dans son foin à plat !] ; ensuite, et surtout, cela reste "chambouler la terre", sans aucun respect pour les êtres vivants du sol et leurs préférences [je trouve donc particulièrement stupide d'être contre le labour et ... de faire pire !]
ça revient au même que de labourer puis du jour au lendemain d'utiliser ta technique donc pour moi ce n'est pas pire !
Et puis entre nous, ça fait du bien de faire un peu d'exercice en faisant de la pelle et de la pioche (je n'ai que 33 ans aussi ...même si ça ne m'empêche pas d'avoir mal partout après une bonne journée de travaux !! lol)
Je n'ai pas dit que c'était pire (que la jardinage traditionnel). C'est mieux.
Mais c'est sans intérêt - autre que suivre une mode ou faire comme des "gourous" ont dit de faire - et, à bien des égards, nuisible par rapport à ce que justement prétendent faire les gens en question ("jardiner en imitant la nature"). C'est là que c'est drôle !
C'est pire que ma façon de faire, sans travail du sol. Sauf à ne rien y connaître à la vie du sol, c'est évident.
Donc oui, le coté "moutonnier" de l'homme me laisse parfois perplexe.
Je ne suis pas le seul : http://www.lejardinvivant.fr/2015/09...-idees-recues/
Pourquoi se fatiguer, même "'une seule fois", pour faire quelque chose de négatif et que la nature devra réparer ??? (ce qu'elle fera, en effet !). Même si ce n'est qu'une fois, une bêtise reste une bêtise, non ?
Après, le jardin comme salle de gym, je ne peux discuter. Si ce n'est que c'est nuisible pour le jardin. Je déconseille aussi le footing dans les plates-bandes, même si c'est bon pour le coeur !!! Ou le volley-ball dans les petits-pois, même si c'est ludique et anti-stress...
En plus, comme tu le dis toi-même : on le fait qu'une fois. C'est donc également tout le contraire de ce qu'il faut faire en matière d'activité physique si on est préoccupé par sa santé !
Donc non, à part faire "bêtement" le mouton je ne vois pas l'intérêt.
Je reconnais seulement que "cela ne nuit que peu" ! Donc que ceux qui veulent faire le fassent. Cela me gêne beaucoup moins que ceux qui sulfatent !
Je persiste à penser que c'est idiot.
Dernière modification par Did67 ; 30/03/2016 à 17h13.
Dis-lui que c'est plus simple de juste coucher des rouleaux de paille et de planter dedans. Et arroser. L'année d'après, à cet endroit, il aura la paille décomposée pour cultiver des cougres ou melons ou concombres...
Sauf s'il veut juste faire du sport...
Je suppose qu'il l'a plantée (plants racines nus ou godets) ? Et pas semée ?
(chez moi, les semis que je faisais dans du BRF étaient assez irréguliers ; j'ai cessé de semer dans du BRF ; je ne fais plus que planter des plants ; heureusement, j'en suis venu très vite au foin, beaucoup plus efficace pour les semis ; ma réflexion et mes recherches sur ce qui se passe dans le sol m'ont amené à "réserver" le BRF pour des plantes ayant un fonctionnement de type "forestier" : myrtilliers, framboisiers, fraises, arbustes... Même si cela marche aussi avec d'autres légumes - comme déjà dit, presque tout marche ; la nature corrige les erreurs les plus monstrueuses qu'on puisse faire !)
Il fait les 2 solutions
ils tentent également des expériences ce qui permet de se faire sa propre expérience et d'en tirer des conclusions
Sinon, j'aurais appris ce qu'était la permaculture!! merci
Il fait ses semis sous serres puis replanteJe suppose qu'il l'a plantée (plants racines nus ou godets) ? Et pas semée ?
(chez moi, les semis que je faisais dans du BRF étaient assez irréguliers ; j'ai cessé de semer dans du BRF ; je ne fais plus que planter des plants ; heureusement, j'en suis venu très vite au foin, beaucoup plus efficace pour les semis ; ma réflexion et mes recherches sur ce qui se passe dans le sol m'ont amené à "réserver" le BRF pour des plantes ayant un fonctionnement de type "forestier" : myrtilliers, framboisiers, fraises, arbustes... Même si cela marche aussi avec d'autres légumes - comme déjà dit, presque tout marche ; la nature corrige les erreurs les plus monstrueuses qu'on puisse faire !)
Sinon je n'ai pas de BRF mais il me reste des écorces de pin, je peux les mettre entre les fraises ?
1) OK.
Le BRF, épandu en couche épaisse, de sorte à bloquer les mauvaises herbes (méthode du "jardinier paresseux") convient médiocrement au semis sur place : le sillon s'écroule, le BRF recouvre en partie le semis, dont la levée est donc aussi "bloquée".
Suite à mes observations, j'ai fait des recherches pour découvrir qu'en fait à un certain stade de décomposition de la matière organique et particulièrement celle du bois, les champignons sont capables de sécréter des "anti-germinatifs" naturels... Cet effet disparait ensuite.
C'est un phénomène que certains ont subi sans savoir d'où cela venait : semer dans du mauvais terreau de supermarché (harddiscount) qui n'est que des déchets organiques de déchettreies insuffisament décomposés ; en semant dedans, rien ne lève (ou peu) ! Il faut utiliser du "compost" ou du "terreau" bien mûr.
C'est pour cette raison que je recommande vivement de ne pas semer directement dans du BRF en couche épaisse (nécessaire au non travail du sol).
En revanche, planter des plants (racines nues ou mottes) ne pose aucun problème.
2) Oui, tu peux. En sachant que cela se décompose encore beaucoup plus lentement que le bois. Lui même plus lent que la paille. Donc c'est très voisin de la bâche plastique, tout en respirant mieux. Mais très peu d'effets "stimulant" sur la vie du sol : même les champignons n'arrivent pas à décomposer facilement les écorces - normal, c'est fait pour : c'est la "carapace" des arbres, pour protéger le bois et conserver d'une année sur l'autre ce qu'ils ont déjà construit !
Cela protège toutefois le sol (pluie, soleil, vent) et bloque assez bien les adventices...
En résumé : une bonne protection ; très peu nourrissant (négligeable) - que ce soit les fraisiers et les organismes vivants du sol. Donc peu "d'aggradation" du sol (amélioration naturelle de l'état du sol, du fait de l'activité des organismes vivants).