Cette confusion était volontaire à but didactique, dans la pratique, il n'y a jamais de confusion.
On peut très bien définir la théorie des groupes sur le langage et dire que est un groupe où
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Oui je pensai au 0 de IN et effectivement ensuite j'ai pensé à des suites pour lesquelles le 0 n'apparait jamais, par exemple x^x , je reste fragile en terme de compréhension, j'espère que j'entrevoie la manière subtile de placer son esprit.Vous parlez du modèle IN ou de la théorie ? Je comprends que vous parlez de IN, mais c'est le 0 du langage qui n'est jamais successeur (donc son interprétation), si on interprète le 0 du langage par le 2 (qui n'est pas un élément du langage) de IN, le 0 de IN sera forcément successeur de quelque chose
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Pourquoi voulez-vous que la suite s'exprime par une formule simple ? La suite (5, 0, 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, ...) permet de construire facilement un modèle de la théorie H2G2 (j'ai décidé de l'appeler ainsi, puisqu'elle est apparue au message 42)
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
J'ai écrit trop vite, j'aurais dû écrire
On peut très bien définir la théorie des groupes sur le langage et dire que est un groupe où ou encore où est la fonction d'interprétation du langage dans
Dernière modification par Médiat ; 20/05/2021 à 19h50.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Je manque de "bonnes" définitions à mon avis = toujours le même problème.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Une variante de l'exemple "didactique", qui résout la question de la notation du zéro
Prenons comme ensemble de base IN = {premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, ...}, combien de façon de définir la fonction successeur ?
Ou encore, IN = {rez-de-chaussée, premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, ...}
Ou encore (en relation avec une remarque faite plus tôt dans le fil), IN = {rien, unique, deux, trois, quatre, cinq, ...}
Dernière modification par Amanuensis ; 21/05/2021 à 06h42.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Si je note s' la fonction incrémentation de N, est-ce que ce qui suit (description informelle mais j'espère suffisante) est une implémentation du modèle ?
Le 0 du modèle est représenté par le nombre 0
s(0) = 3
s représenté par s' pour les nombres à partir de 3
s(1) = 2, s(2)=1
Il me semble que oui. Cela augmente (sans la changer) la "quantité" de possibilités.
Si oui, quel axiome rajouter pour restreindre à ce que j'appellerais le "graphe des entiers naturels" ?
Dernière modification par Amanuensis ; 21/05/2021 à 07h01.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
PS: Je vois bien une possibilité avec une famille infinie d'axiomes, mais je n'en vois pas avec un seul axiome ???
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour,
Je reviens sur ce point que j'avais laissé passer :
Inutile d'en appeler à Gödel pour en arriver à la même conclusion : Si on prend comme théorie, l'arithmétique de Presburger (Comme Peano sans la multiplication), non seulement cette théorie n'est pas soumise aux théorèmes d'incomplétude, mais en plus elle est complète (il n'y a pas de formule indécidable), et pourtant "la machine va égrainer indéfiniment des théorèmes mais il en manquera toujours certains.", par exemple, elle ne finira jamais la liste de théorèmes :Et Gödel a montré que dès que la théorie est assez complexe (si elle inclut l'arithmétique par exemple) alors il y a des propositions qui ne peuvent être démontrées.
Ou pour le dire autrement : la machine va égrainer indéfiniment des théorèmes mais il en manquera toujours certains.
0+1=1
1+1=2
2+1=3
...
ni la liste de théorèmes
(0+1=0)
(0+1=2)
(0+1=3)
...
etc.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
PPS : Avec la famille infinie d'axiomes à laquelle je pense on se trouve face à un cas assez absurde (mon opinion) d'un modèle se présentant comme un ensemble d'axiomes qui est une implémentation de lui-même !
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Pourquoi pas, mais je rappelle que dans la pratique le problème ne se pose jamais.
De plus votre solution risque de devenir très très lourde (si elle est possible) avec le modèle ayant comme ensemble de base (union disjointe)
Il y a quand même différents
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Je suis obligé de quitter mon ordinateur, je vous répondrai plus tard, mais je peux dire rapidement dire que votre proposition ressemble à celle que j'ai proposée au message #63, et que j'ai bien pris en compte cette possibilité dans mon calcul du nombre de possibilités
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Il me semble que ce n'est pas le cas. Mais je n'y connais pas grand chose, vous avez raison, nécessairement. Désolée de ce plagiat, je pensais sincèrement, en toute bonne volonté, amener du nouveau (dans cette discussion).
Peut-être aussi la numérotation des messages est-elle ambigüe ? Selon mon affichage, le message #63 dit
Pourquoi voulez-vous que la suite s'exprime par une formule simple ? La suite (5, 0, 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, ...) permet de construire facilement un modèle de la théorie H2G2 (j'ai décidé de l'appeler ainsi, puisqu'elle est apparue au message 42)
Dernière modification par Amanuensis ; 21/05/2021 à 07h52.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
La grossièreté et l'invective sont les armes préférées d'une pensée impuissante.
Pour lever les malentendus éventuels, j'aimerais avoir votre avis sur la question suivante :
- l'ensemble des entiers naturels se déduit-il directement des axiomes de Peano ?
- ou bien l'ensemble des entiers naturels fait-il implicitement partie, comme l'addition, de la logique sous-jacente aux axiomes de Peano ?
La grossièreté et l'invective sont les armes préférées d'une pensée impuissante.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
On est revenu loin dans la discussion !!
Je disais :Et la réponse est venue deux jours après. Et montre que Andretou ne pose pas vraiment la question de l'axiomatisation des entiers, mais qu'il suppose l'existence des entiers, avec une opération l'addition, et la possibilité de les obtenir tous à partir des entiers 0 et 1 et de l'addition.Ta phrase "L'addition n'est donc pas un axiome" est assez bizarre, cette erreur de catégorie amène à se demander si tu comprends bien ce qu'est un axiome. 0 est il un axiome, pour toi ?
Dans le modèle des entiers intuitifs (*), ceux qui servent à compter, il me semble que la réponse est oui (les entiers sont justement ceux qu'on obtient par un nombre fini d'addition de 1 à partir de 0). Mais Médiat pourra confirmer que ce n'est pas le cas dans des modèles non standards, comme celui qu'il propose au message #73.
Cordialement.
(*) est-ce aussi le modèle "ensemble des ordinaux finis". J'aurais tendance à dire oui, mais je ne connais pas assez la logique pour en être vraiment sûr.
Ah bien vu. C'est une confusion que j'avais déjà vu d'ailleurs (je ne sais plus avec qui mais ce n'était pas Andretou). C'est probablement là que ça coinçait.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
C'était le but de Peano, non ? La question pourrait être comprise comme demandant si Peano a réussi ! Il me semble que l'histoire répond oui.
Là encore, le but était bien d'éviter cela.- ou bien l'ensemble des entiers naturels fait-il implicitement partie, comme l'addition, de la logique sous-jacente aux axiomes de Peano ?
---
Maintenant, comme mentionné plus tôt, il y a la question de la nature humaine. Peano et tous ses lecteurs sont des humains, ce qui permet de poser la question d'un biais commun, et donc quelque chose qui échappe à tout le monde.
Du haut de mon incompétence, je ne pense pas qu'il y ait un tel problème avec les axiomes de Peano, mais il me semble que certains axiomes de la théorie des ensembles ont été longs à "dépasser" le "bon sens", ce qui vient de la nature humaine. Il a fallu des esprits très pointu pour aller chercher et trouver les "loups" (ainsi que des conséquences "heurtant le bon sens", comme Löwenstein-Skolem, déjà cité).
[Maintenant, ma question sur les familles infinies d'axiomes, définis récursivement, soulève un point qui m'intrique, peut-être pertinent pour la question en citation.]
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Si vous vous placez dans le modèle, vous pouvez aussi utiliser "+1"
Vous voulez dire que le 0 de la théorie est interprété comme le 0 de IN ?Le 0 du modèle est représenté par le nombre 0
Effectivement ce n'est pas ce que je proposais au message 63.s(0) = 3
s représenté par s' pour les nombres à partir de 3
s(1) = 2, s(2)=1
Au message 73, j'ai proposé un modèle "non-standard", je ne l'ai pas mis "complet" pour ne pas alourdir, je vous la mets ici : où et les sont des cardinaux (dénombrables si on veut utiliser IN comme ensemble sous-jacent.
Votre exemple est isomorphe à
Pour éviter les boucles, il faudrait ajouter le schéma d'axiomesSi oui, quel axiome rajouter pour restreindre à ce que j'appellerais le "graphe des entiers naturels" ?
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Je suis Charlie.
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Non, au mieux on peut dire les entiers naturels sont un modèle de Peano
Non, l'ensemble des entiers ni l'addition ne font partie de la logique- ou bien l'ensemble des entiers naturels fait-il implicitement partie, comme l'addition, de la logique sous-jacente aux axiomes de Peano ?
Je suis Charlie.
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Surtout, les entiers intuitifs ne sont pas des objets mathématiques au sens où je ne peux pas les manipuler avec les outils mathématiques (on arriverait à écrire de grosses c... sinon), même chose avec les ensembles intuitifs
Effectivement dans les modèles non standard, tous les éléments ne sont pas de la forme (voilà un exemple ou l'entier intuitif n'est pas un objet mathématique)Mais Médiat pourra confirmer que ce n'est pas le cas dans des modèles non standards, comme celui qu'il propose au message #73.
Non, l'ensemble des cardinaux fini, généralement noté ou est bien un objet mathématique à part entière(*) est-ce aussi le modèle "ensemble des ordinaux finis". J'aurais tendance à dire oui, mais je ne connais pas assez la logique pour en être vraiment sûr.
Je suis Charlie.
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Sujet à débat : tous les modèles dénombrables de Peano ne sont pas isomorphe à IN. Ce résultat peut se démontrer avec une notion "minimale" de l'arithmétique
Oui, l'axiome du choix, ou ce que j'ai appelé "les errements créatifs" de Woodin (à propos de HC)il me semble que certains axiomes de la théorie des ensembles ont été longs à "dépasser" le "bon sens", ce qui vient de la nature humaine.
Je n'ai pas compris qu'il y avait une question générale sur ce sujet, vous pourriez préciser ...[Maintenant, ma question sur les familles infinies d'axiomes, définis récursivement, soulève un point qui m'intrique, peut-être pertinent pour la question en citation.]
Je suis Charlie.
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La grossièreté et l'invective sont les armes préférées d'une pensée impuissante.
Vous avez le choix :
- L'ensemble des entiers naturels est l'objet initial (unique à isomorphisme près) de la catégorie des diagrammes de Lawvere().
- Le monoïde libre à un générateur (ensemble des "mots" de longueur finie constitués à partir d’un alphabet ne contenant qu’une seule lettre auxquels on adjoint le mot vide) l’addition est simplement la concaténation des mots, pour la multiplication, on remplace chaque lettre du premier mot par le deuxième mot.
- L’ensemble des mots de longueur finie sur l’alphabet {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9} ne commençant pas par 0, plus le mot 0, pour définir l’addition et la multiplication ... il suffit de retourner en cours préparatoire.
- Dans le cadre de la théorie des ensembles (ZF supposé Consistante) (le plus petit ordinal limite), avec les opérations habituelles.
- Le segment initial infini commun (à isomorphisme près) à tous les modèles de l’arithmétique de Peano supposé Consistante.
Je suis Charlie.
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Chacune de ces 5 options implique-t-elle l'existence de la relation d'ordre qui caractérise l'ensemble des entiers naturels ?
La grossièreté et l'invective sont les armes préférées d'une pensée impuissante.
La relation d'ordre est définissable à l'aide de l'addition
Je suis Charlie.
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