Bonjour,
Je me permets de solliciter votre aide car je suis à bout d'options. Voici mon problème :
Il y a trois ans, après une soirée arrosée, je suis pris de douleurs abdominales intenses et me mets à vomir à répétition. Après 24h sans amélioration, je suis hospitalisé et le cauchemar commence alors.
-En deux ans j'ai passé huit mois à l'hopital,étalés en séjours toujours plus long que le précédant, de 2 jours pour le premier à trois mois pour le dernier, il y a un an.
-les symptomes sont les suivants : crises abdominales violentes, vomissements, difficultés respiratoires, dhiarrées,
-le seul et unique moyen connu à ce jour pour stopper ce que j'ai fini par appeler mes "crises", est une prise de nalbuphine (nubain) qui en intraveineuse me calme quasi immédiatement, et au bout d'environ 20 minutes en sous cutané. (aucun autre médicament, ni morphine, ni topalgic ne fonctionnent. Un placebo a été tenté)
-durant ces périodes, la moindre ingestion d'aliments, même un simple verre d'eau déclenche les dites crises. Mais celles ci finissent par arriver quoique je fasse. ne pas manger ou boire ne permet que d'en freiner la fréquence.
-J'ai passé une importante batterie de tests. Les seuls indices sont les suivants : durant les épisodes, mes tests allergiques deviennent positifs à quasiment tous les aliments. Or il s'avère qu'en temps normal, je ne le suis pas. J'ai par deux fois vomi une étrange substance verte alors que mon estomac était vide depuis des semaines. J'avais un triple ulcère à l'oesophage. On a également trouvé une papule apparement inoffensive dans mon gros intestin qui a été retiré. Ma salive a un goût "étrange".
-Je précise que mon père est chirurgien digestif, c'est grâce à lui que les tests ont continué, les soi disant spécialistes qui se sont penchés sur mon cas m'ont très vite catalogué "psychosomatique".
-fatalement après avoir vécu pendant huit mois quatre crises par jour, je suis devenu dépendant à la nalbuphine, ou plutôt à la sécurité qu'elle me procure. Je continue donc à en prendre TRES régulièrement, en priant le ciel pour que cela ne recommence jamais. Peut être qu'avoir enfin un diagnostic me permettrait de m'en séparer.
-j'attends donc depuis un an maintenant, seringue à la main, tremblant, traumatisé...Mais je ne sais pas ce que j'attends. En espérant que quelqu'un aura une réponse pour moi. Merci de votre attention.
nb : je suis suivi par psy, addictologue. j' ai aussi pratiqué de la sophro et de l accupuncture pour essayer d'espacer les prises.
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