Bonjour,
J'ai hésité à poster ce sujet en biologie mais je pense qu'il relève plus de la compétence d'un psychiatre, libre à un modérateur de le déplacer si je suis dans l'erreur.
Je fais appel à la communauté futura-sciences car une discution sur un autre board (non scientifique : rubrique café des membres... )bloque faute d'intervenants compétents.
Ce rapport de l'ANSES en .pdf (Agence Nationale de sécurité sanitaire) révèle la présence (entre autres) de oxazépam (dérivé des bensodiazépines) et de carbamazépine (antiépileptique) à des doses infimes dans certaines eaux de surface* (campagne dans le cadre du PNSE 2 issu du Grenelle de l'environnement).
*puits de captage des nappes d'accompagnement les nappes phréatiques sont indemnes.
Selon ce rapport :
1. 75% des eaux analysées ne contiennent aucune des substances recherchées (hors caféine)
2. les 25% restants ne contiennent que de 1 à 4 molécules différentes
3. plus de 90% de ces 25% restants présentent une concentration maximale cumulée inférieure à 25 ng/L, c'est-à-dire la concentration totale de toutes les substances réunies
4. 5% de ces 25% restants présentent une concentration maximale cumulée comprise entre 25 et 100 ng/L
5. moins de 5% de ces 25% restants présentent une concentration maximale cumulée supérieure à 100 ng/L
Ces doses sont largement ("1000 à 1 million de fois") inférieures aux doses utilisées dans le cadre des doses thérapeutiques et a forciori aux doses toxiques. Cependant je me pose plusieurs questions :
- Ces molécules peuvent elles avoir une action sur le métabolisme sans effet de seuil à des doses aussi infimes.? Je pense notamment à la prédisposition à l'addiction aux benzodiazépines mais aussi à d'éventuels effets sur les fonctions cognitives en cas d'exposition prolongée ou sur des sujets jeunes.
- Existe il une possibilité de concentration de ces produits dans le biotope ? Ou d'interactions chimiques possibles aux effets nocifs ou pathogènes dans le milieu ?
- Si je comprend la présence de dérivés des benzodiazépines (rejetés dans nos urines et nos selles et non filtrés par les stations d'épuration) étant donné la forte consommation. Je ne comprend pas la présense prédominante des antiépileptiques : quid, quo, quomodo ?
Merci de votre attention et de vos éclaircissements.
Bien à vous - Illitch.
PS :
Si vous avez de la doc sur les effets des antibios présents dans les eaux de surface ou les nappes (résistances des souches bactériennes) je suis également preneur
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