Salut à tous,
j'aimerais créer ici un post qui résume toutes les notions, nouvelles ou approfondies, que l'on voit au lycée et leurs associées des applications.
Je trouve que ce serait très intéressent, et puis comme ça tout les lycéens seront pourquoi il travaille tant chaque semaine sur des notions qu'ils n'arrivent pas à comprendre
Merci d'avance
Phys2
Je propose de mettre l'orthographe et la grammaire en tête de liste.Envoyé par Phys2
Application : ne pas hérisser le poil des forumers et ainsi obtenir des réponses plus en rapport avec la question initiale.
Pour ceux qui sont énervés par les fautes d'orthographes, je réécris le sujet, sans faute cette fois-ci j'espère(c'est vrai que c'est énervant de lire des textes plein de fautes, il devrait y avoir plus de remarques sur ce sujet) :
Salut à tous,
j'aimerais créer ici un post qui résume toutes les notions, nouvelles ou approfondies, que l'on voit au lycée et leur associer des applications.
Je trouve que ce serait très intéressant, et puis comme ça tous les lycéens sauront pourquoi ils travaillent tant chaque semaine sur des notions qu'ils n'arrivent pas à comprendre
Merci d'avance
Phys2
Sinon chui d'accord avec l'idée.
L'idée est intéressante et elle soulève une question fondamentale de pédagogie. Il faut choisir entre 2 méthodes d'enseignement :
- Méthode déductive où on balance le cours et ensuite on cherche des applications
- Méthode inductive où on observe la réalité et on la modélise avec des équations, des concepts, etc...
Exemple simple : le barycentre. On peut chercher le point G tel que a.GA + b.GB + c.GC = 0 (vecteurs), c'est déductif.
On peut aussi se demander comment on calcule la note finale au bac et découvrir que c'est le barycentre des notes affecté des coefficients par matière, c'est inductif.
A choisir...
....je préfère la méthode inductive ^^
Pour une raison: en classe on fait plein d'exercices déductifs mais les plus intéressants sont les exercices inductifs, d'autant plus lorsqu'on ne nous dit pas "on est dans tel chapitre donc on fait obligatoirement avec les formules du chapitre", sans chercher si ça peut être plus rapide avec des formules vues précédement.
Puisque le but est de trouver une applications des maths, il me semble que c'est la méthode la plus logique (ça me rappelle le bon temps passé sur les systèmes d'équations à deux inconnues avec la formule "sans abonnement" et la formule "abonnement de tant puis tant chaque fois" quelle est la plus rentable ^^)
Bonsoir
L'art équestre commence par la perfection des choses simples. (Oliveira)
Salut,
Heureusement que la pédagogie ne se résume pas à ça...Il faut choisir entre 2 méthodes d'enseignement :
Pour répondre à la question initiale : on peut très bien faire des maths pour elle même ; c'est l'étude des objets et des structures mathématiques... Même si les mathématiques sont utiles, elles ne se réduisent sûrement pas à cette aspect d'outil !
Cordialement.
Dernière modification par martini_bird ; 10/05/2006 à 21h18.
« Angle éternel, la terre et le ciel, pour bissectrice, le vent. » Garcia Lorca
Pour aller dans le même sens que martini_bird, une conférence (entrée gratuite) se tiendra le lundi 12 juin à 20h30 au théâtre de Gennevilliers (01.41.32.26.10), 41, avenue des grésillons, 92230 Gennevilliers et intitulée :
"Quel plaisir à faire des mathématiques ?"
Mais bon, on s'éloigne du sujet de discussion.
C'est bizarre parce que j'ai toujours considéré les mathématiques comme un outil, mais un outil extrêment puissant. Même si j'étudie les maths par pur plaisir, sans rapport à l'application.on peut très bien faire des maths pour elle même ; c'est l'étude des objets et des structures mathématiques... Même si les mathématiques sont utiles, elles ne se réduisent sûrement pas à cette aspect d'outil !
Mais là on s'éloigne du sujet et ce n'est pas forcement la place idéale pour cette conversation, alors comme c'est un sujet passionnant, je vais ouvrir un autre post sur ce sujet dans une autre rubrique
ce sujet est interessant car c'est vrai que je ne vois pas du tout à quoi sert les maths
C vrai à quoi servent les fonctions, suites,... dans la vie de tous les jours ?
Je suis un peu brutal, mais c'est mon oopinion et peut-être aussi je ne suis pas à un niveau d'études assez élevé pour avoir une idée concrète de l'abstrait que sont les mathématiques.
Les suites et les fonctions c'est assez facile: encore des trucs du genre choisir le contrat avec par exemple 1100 € / mois avec une augmentation de 60 € / an ou celui avec 1000 € / mois et une augmentation de 15% par an (ce serait beau ^^). Quel est le plus rentable en fonction du temps passé dans l'entreprise.
Les proba c'est simple aussi il suffit de jouer aux cartes.
Voilou je vais m'arrêter là car sinon je faire toutes les notions de l'année ^^
Au fait, je précise que bien que j'aime trouver des applications des maths dans la vie quotidienne, c'est surtout pour m'amuser à résoudre des exercices un peu différents et que ça ne me dérange pas de travailler dans l'abstrait ^^
L'art équestre commence par la perfection des choses simples. (Oliveira)
Tu devrais jeter un coup d'oeil sur ce fil :
http://forums.futura-sciences.com/sh...matiques+outil
Optimisation (fonctions), trajet le plus cours (euh... géométrie, transformations)...
Comme quoi, on travaille PARFOIS sur du concret en cours.
Excellente conversation
Bonsoir,
Ma contrib au café du commerce.
Les maths peuvent parfois avoir l'air gratuites ou sans intérêt pratique mais, à mon humble avis, leur objet n'est jamais déconnecté des réalités historiques, économiques, politiques de leur contexte.
A titre d'exemple, les problèmes de quadrature du cercle ou de trissection d'un angles représentaient, à l'époque où ils ont été posé, un enjeu majeur (dans l'architecture pour le premier, pour la navigation en ce qui concerne le second).
Bien entendu, comme dans toutes les démarches cognitives, les motivations individuelles des chercheurs s'éloignent de l'objectif immédiat pour déborder vers une simple curiosité.
Le fameux problème de savoir si P=NP évoqué dans un autre fil n'a été posé que récemment (en gros cela revient à savoir si il est possible ou non de trouver des programmes informatiques qui permettent de résoudre en un temps "raisonnable" certains problèmes comme savoir si un très grand nombre a ou non des diviseurs ...)
Il est clair qu'Euler et Gauss ne se sont pas posé la question qui n'avait pas de sens à leur époque.
Aujoud'hui, répondre à cette question revient à savoir si les systèmes de sécurité et de crtyptages sont cassables ou non. C'est un enjeu majeur pour la finance et les services secrets mondiaux
Pour revenir plus concrètement à la question posée initalement, je vote pour ce qui a été qualifié d'"enseignement inductif" en considérant que ce n'est qu'une porte d'entrée vers quelque chose de beaucoup plus vaste... et déductif
Tres intéressant ton point de vu Martii_bird, mais ce n'est que ca, un point de vue!!
Je suis ustement entrain de lire un bouquin sur la place des mathématiques dans la pensée humaine et dans la "réalité" (Jean-Pierre hangeux et Alain Connes, "matière à penser").
Pour ma part, moi qui suis "physicien" (dans l'ame en touc cas); les mathématiques ne sont rien d'autre qu'un outil; pur produit de la pensée humaine et au sevice d'une tentative de descritpion de la réalité (point de vu aristotélocien, et même pour ma part, très matérialiste).
Quand au point de vuPlatonicien défendu par la plupart des mathématiciens, à savoir une réalité mathématique prééxistante a l'univers, je la vois difficilement défendable!
Salut Cassano,
bien entendu, ce n'est que mon point de vue. Ceci étant, je n'ai pas fait allusion à Platon. Je serai d'ailleurs plus proche des idées de Bergson sur l'artiste. Car je suis convaincu (mais ça ne tient pas lieu de démonstration) que les mathématiques sont essentiellement une activité artistique. Les structures qui s'en dégagent sont harmonieuses...
Et non, j'insiste, les mathématiques ne constituent pas seulement un outil.
Pompeusement , en paraphrasant Jacobi ou Dieudonné: les mathématiques relèvent de la dignité de l'esprit humain.
Bien cordialement.
« Angle éternel, la terre et le ciel, pour bissectrice, le vent. » Garcia Lorca
