Voila je sais que je ne suis pas dans le bon forum mais j'en connais pas pour français !!!juste une petite question dans le texte qui suit es'que vous voyer des figures de style ?
......Dans le bus du retour, il y avait un gros homme à tête de caméléon. Vraiment impressionnant, je ne blague pas. Il était assis non sur une banquette mais sur un strapontin, les jambes très écartées pour laisser reposer son bide. Et, il promenait ses yeux de droite et de gauche simultanément et en l’air aussi comme s’il cherchait une mouche ou je ne sais quoi à gober. On pouvait s’attendre à ce qu’une langue, disons d’une longueur intestinale, lui sorte à tout moment de la bouche. Cependant qu’on aurait à peine le temps de saisir ce moment furtif car, si je me souviens bien, c’est très rapide un caméléon qui chasse.
......Derrière moi, des jeunes filles gloussaient parce que leur copain était soudain pris de hoquet. Et le mec en question ne savait où se mettre.
......Le bus s’est engagé sur le boulevard dans le couloir réservé aux autobus. C’est comme la nef d’une cathédrale vu qu’il y a des platanes centenaires sur les deux bas-côtés et que leurs faîtes se rejoignent par-dessus. C’est très dangereux pour un piéton de se promener là au bord car les bus y roulent à une allure d’enfer. Et même, attendre aux arrêts est dangereux, enfin, relativement. Et là, ce que j’ai vu, c’était toute une classe de petits mômes, genre cinq ou six ans et ils étaient mignons avec leurs joues rougies de froids et leurs bonnets de toutes formes et couleurs sur la tête, un vrai chœur de Noël. Ils étaient accompagnés de deux institutrices mais toutes deux étaient absorbées par des messages sur leurs portables respectifs et moi, je pensais qu’elles auraient dû être plus attentives aux mômes vu la dangerosité de l’endroit. Peut-être suis-je d’un naturel trop anxieux, mais quand vous voyez toutes ces joues et ces nez rouges de petits lutins, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à la fragilité. La fragilité est une notion qui suce sa moelle de celle de beauté. Je veux dire : la laideur n’a rien de fragile
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