exemple d'implication
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exemple d'implication



  1. #1
    invitee9563338

    exemple d'implication


    ------

    Bonjour,
    concernant l'opération d'implication, j'ai un peu de mal (mais beaucoup de choses m'échappent) à trouver un exemple mathématique simple d'implication. Je veux dire une proposition où il n'y a que implication et non équivalence.
    il fait beau => je vais me promener . Ok c'est de la prose ça va.

    Et par exemple, lorsqu'on a :
    si x appartient à [-1;1] , alors x² appartient à [0;1]
    on est dans un cas d'équivalence, on peut certes le démontrer en démontrant les 2 implications
    x appartient à [-1;1] => x² appartient à [0;1]
    x² appartient à [0;1] => x appartient à [-1;1]
    Mais au final c'est une équivalence.

    Avez-vous un exemple si possible aussi simple que ci-dessus, où l'on a une implication uniquement, sans équivalence ?

    Merci d'avance et navré si ma question est triviale.

    -----

  2. #2
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    En fait, j'ai bien des exemples, mais ce sont toujours des cas particuliers (ou des intermédiaires de démonstration), je n'en trouve pas avec une portée générale.
    Par exemple en reprenant l'exemple ci-dessus, on aurait l'implication suivante :
    (x² = 1) => x appartient à [-1;1] (ce qui a assez peu d'intérêt, sauf si on déduit "x²=1", à partir d'hypothèses de départ, et que "x appartient à [-1;1]" est utilisé par la suite pour arriver à une autre conclusion)

  3. #3
    invite03f2c9c5

    Re : exemple d'implication

    Les exemples sont pourtant très courants. Pour en donner du même genre que les vôtres, quel lien logique peut-on placer entre « x appartient à [0;1] » et « x² appartient à [0;1] » ?

  4. #4
    inviteaf1870ed

    Re : exemple d'implication

    On a aussi simplement a=b => a^2 = b^2 alors que la réciproque est bien fausse...

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    PlaneteF

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par cryptom Voir le message
    (...) j'ai un peu de mal (mais beaucoup de choses m'échappent) à trouver un exemple mathématique simple d'implication.
    Bonsoir,

    A chaque fois que dans un théorème, une propriété, un raisonnement, etc ... on est amené à dire "cette condition est nécessaire mais pas suffisante", ou "cette condition est suffisante mais pas nécessaire", ou "... mais la réciproque est fausse", alors il n'y a pas d'équivalence, ... et je pense que s'il fallait faire le top 10 des phrases les plus répandues en maths, ces 3 là y figureraient "finger" ... c'est dire s'il n'est pas très difficile de trouver des exemples de non-équivalences, tellement elles sont omniprésentes !

    Par exemple : ( f bijective ) => ( f surjective )

    "... mais la réciproque est fausse"

    ou bien

    Pour que f soit bijective, f surjective est une "condition nécessaire mais pas suffisante"

    ou bien

    Pour que f soit surjective, f bijective est une "condition suffisante mais pas nécessaire"
    Dernière modification par PlaneteF ; 18/12/2012 à 16h55.

  7. #6
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    Merci pour vos réponses.

    Donc question triviale, en effet.
    C'est évident maintenant, avec vos contributions.

  8. #7
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    Sans doute que ma question va encore être stupide, mais j'ai un problème avec la définition de l’opération d'implication.
    soit (A=>B)
    Il est dit que si A est faux alors (A=>B) est vraie.

    reprenons l'exemple donné :
    a=b(A), alors a²=b²(B)

    Ca voudrais dire que si A est faux la proposition suivante est vraie.
    Si A est faux, c'est à dire a<>b, alors (a=b, alors a²=b²) est vraie ?
    ou peut-être :
    (a<>b, alors a²=b²) est vraie, mais là, je comprends a peu près que non, car on a une implication où B est faux, donc l'implication est fausse, c'est à dire la reciproque est fausse, ce qui est la définition même de l'implication (quoique l'implication servant à définir l'implication, ça me trouble un peu).

    bref, c'est un peu confus pour moi.

  9. #8
    invite8ac20103

    Re : exemple d'implication

    Bonsoir,

    Si tu débutes avec une proposition fausse tu peux démontrer tout et surtout n'importe quoi.

    Cdt

  10. #9
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    ah ? J'aurais dis l'inverse:
    si tu commences avec une proposition fausse tu ne peux rien demontrer !

  11. #10
    PlaneteF

    Re : exemple d'implication

    Bonsoir,

    Citation Envoyé par cryptom Voir le message
    Sans doute que ma question va encore être stupide, mais j'ai un problème avec la définition de l’opération d'implication.
    soit (A=>B)
    Il est dit que si A est faux alors (A=>B) est vraie.

    reprenons l'exemple donné :
    a=b(A), alors a²=b²(B)

    Ca voudrais dire que si A est faux la proposition suivante est vraie.
    Si A est faux, c'est à dire a<>b, alors (a=b, alors a²=b²) est vraie ?
    ou peut-être :
    (a<>b, alors a²=b²) est vraie, mais là, je comprends a peu près que non, car on a une implication où B est faux, donc l'implication est fausse, c'est à dire la reciproque est fausse, ce qui est la définition même de l'implication (quoique l'implication servant à définir l'implication, ça me trouble un peu).

    bref, c'est un peu confus pour moi.
    Je vais en revenir à mes histoires de conditions nécessaires et suffisantes (cf. message#5).

    Dire que l'implication (A => B) est vraie revient à dire que la condition B est nécessaire pour que A soit vraie, ou bien que la condition A est suffisante pour que B soit vraie, ... ou encore, et ce qui revient exactement au même, on ne peut pas avoir simultanément A vraie et B fausse.

    Donc, application au cas : (a=b) => (a2=b2)

    On ne peut pas avoir simultanément (a=b) et (a2<>b2) (trouve moi un cas qui marcherait ).

    Par contre, si (a<>b), "tout est permis", on peut tout aussi bien être avoir (a2=b2) vraie (exemple : a=-2 et b=2) que fausse (exemple a=12 et b=178542589).


    Citation Envoyé par cryptom Voir le message
    ah ? J'aurais dis l'inverse:
    si tu commences avec une proposition fausse tu ne peux rien demontrer !
    -2=2 est une proposition fausse.

    J'éléve les 2 membres de cette égalité au carré, ce qui donne 4=4, qui est une proposition vraie !

  12. #11
    PlaneteF

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par PlaneteF Voir le message
    -2=2 est une proposition fausse.

    J'éléve les 2 membres de cette égalité au carré, ce qui donne 4=4, qui est une proposition vraie !
    Juste une petite précision sur cet exemple (je me suis fait avoir avec le délai de modification de message fixé à 5 min ), en écrivant cela on ne démontre rien, mais cela illustre qu'avec une relation d'implication vraie, on peut partir d'une proposition fausse, pour arriver à une proposition vraie.
    Dernière modification par PlaneteF ; 20/12/2012 à 00h47.

  13. #12
    PlaneteF

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par PlaneteF Voir le message
    Donc, application au cas : (a=b) => (a2=b2)

    On ne peut pas avoir simultanément (a=b) et (a2<>b2) (trouve moi un cas qui marcherait ).

    Par contre, si (a<>b), "tout est permis", on peut tout aussi bien être avoir (a2=b2) vraie (exemple : a=-2 et b=2) que fausse (exemple a=12 et b=178542589).
    Et pour compléter cela, de la même manière, si (a2=b2) est vraie, on peut tout aussi bien être avoir (a=b) vraie (exemple : a=2 et b=2) que fausse (exemple a=-2 et b=2)
    Dernière modification par PlaneteF ; 20/12/2012 à 01h07.

  14. #13
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par PlaneteF Voir le message
    Bonsoir,
    Par contre, si (a<>b), "tout est permis", on peut tout aussi bien être avoir (a2=b2) vraie (exemple : a=-2 et b=2) que fausse (exemple a=12 et b=178542589).

    -2=2 est une proposition fausse.

    J'éléve les 2 membres de cette égalité au carré, ce qui donne 4=4, qui est une proposition vraie !
    Merci beaucoup pour vos explications, ça fait petit à petit son chemin dans les méandres de ma cervelle.

    Mais j'ai encore un peu de difficulté ... Vous avez l'air de dire que parce qu'on peut arriver à une proposition vraie à partir d'une fausse, cela explique que l'implication est vraie.
    Mais on peut aussi arriver à une proposition fausse :
    2=3 est faux et 2²=3² est faux
    Alors pourquoi ne pas considérer que l'implication est fausse ? En quoi est-elle vraie ?

    Citation Envoyé par PlaneteF Voir le message
    Et pour compléter cela, de la même manière, si (a2=b2) est vraie, on peut tout aussi bien être avoir (a=b) vraie (exemple : a=2 et b=2) que fausse (exemple a=-2 et b=2)
    Mais dans ce cas l'implication est fausse, non ?

  15. #14
    PlaneteF

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par cryptom Voir le message
    Vous avez l'air de dire que parce qu'on peut arriver à une proposition vraie à partir d'une fausse, cela explique que l'implication est vraie.
    Ah non, je n'ai jamais dit ou voulu dire cela, ... d'ailleurs j'avais apporté une précision dans le message#11 disant qu'il s'agissait juste d'une illustration de l'un des cas possibles de la relation d'implication.


    Citation Envoyé par cryptom Voir le message
    2=3 est faux et 2²=3² est faux
    Alors pourquoi ne pas considérer que l'implication est fausse ? En quoi est-elle vraie ?
    Par définition, la seule implication fausse est : (vrai => faux), ce qui n'est pas le cas de cet exemple ... donc cette implication est vraie, ... de la même manière :

    (Paris est la capitale de la Suède) => (2+2=4) est une implication vraie

    (Paris est la capitale de la Suède) => (2+2=32147) est une implication vraie

    (Paris est la capitale de la France) => (2+2=4) est une implication vraie

    Par contre :

    (Paris est la capitale de la France) => (2+2=32147) est une implication fausse !


    Citation Envoyé par cryptom Voir le message
    Mais dans ce cas l'implication est fausse, non ?
    Non, l'implication est vraie, toujours pour la même raison, on n'est pas dans le cas : (vrai => faux), mais soit dans le cas (vrai => vrai), soit dans le cas (faux => vrai).
    Dernière modification par PlaneteF ; 20/12/2012 à 14h26.

  16. #15
    Médiat

    Re : exemple d'implication

    Bonjour,

    Les problèmes de compréhension autour de l'implication viennent généralement de ce qu'on lui attribue un rôle de cause à effet ce qui est un gros faux-sens

    Il suffit de savoir que l'implication "A implique B" est juste une abbréviation pour dire "Non A ou B", en appliquant cette définition, le fait que votre implication "2=3 implique 2²=3² " est vraie ne pose plus de problème ((2=3) étant faux, non (2=3) est vrai).
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  17. #16
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    Bonjour,

    Les problèmes de compréhension autour de l'implication viennent généralement de ce qu'on lui attribue un rôle de cause à effet ce qui est un gros faux-sens

    Il suffit de savoir que l'implication "A implique B" est juste une abbréviation pour dire "Non A ou B", en appliquant cette définition, le fait que votre implication "2=3 implique 2²=3² " est vraie ne pose plus de problème ((2=3) étant faux, non (2=3) est vrai).
    Oui je crois qu'effectivement le problème est là.
    L'implication est traduit par "si...alors..." (ça ressemble beaucoup à un lien de cause-conséquence, non ?)
    Ca m'est assez difficile de considérer comme vrai :
    si 1=2, alors un triangle est carré
    ou
    si 2²=4, alors 10+10=20
    Ca n'a pas de sens pour moi. Ca ressemble à un problème de logique, qu'on rencontre parfois en statistiques, sous prétexte que 2 caractéristiques d'une population évoluent dans le même sens elles sont liés.
    Les alsaciens mangent de la choucroute.
    Les alsaciens votent majoritairement à droite.
    Les 2 propositions étant vraies on peut établir l'implication vraie :
    Si les alsaciens mangent de la choucroute, alors il votent à droite.

    (Note : je ne me moque pas, je suis alsacien...)

  18. #17
    inviteaf1870ed

    Re : exemple d'implication

    Pourtant la sagesse populaire te dit bien que si A est faux, alors B peut valoir n'importe quoi. C'est le sens de l'expression "quand les poules auront des dents..."

  19. #18
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par ericcc Voir le message
    Pourtant la sagesse populaire te dit bien que si A est faux, alors B peut valoir n'importe quoi. C'est le sens de l'expression "quand les poules auront des dents..."
    Mais expression qui, justement, veut dire que ce n'est pas vrai.
    Quelle utilisation fait-on d'une implication vraie, mais dont la première proposition est fausse ?
    De 2 propositions vraie que l'on peut alors liées par une implication ? Ou d'une fausse et d'une vraie ?
    Je désespère un peu, ça à l'air tellement évident pour vous !

    Je comprends bien le lien de déduction ou indiction, et donc l'implication. Mais quand ce lien est rompu et que l'on continue à dire que l'implication est vraie...

  20. #19
    gg0
    Animateur Mathématiques

    Re : exemple d'implication

    Bonjour.

    "Quelle utilisation fait-on d'une implication vraie, mais dont la première proposition est fausse ?"

    On s'en sert souvent en maths, parfois même sans y penser. Par exemple dans une résolution d'équation dont on ne sait pas si elle a des solutions. Implicitement, on suppose que x est une solution, et on en déduit des conséquences sur x, qui peuvent être fausses (x²=-4 alors que x est un réel - donc pas de solution) ou non (x=3 alors qu'il n'y a pas de solution - fausses solutions). Ceci quand on raisonne par implication.
    On s'en sert aussi pour ne pas faire de cas particuliers de l'ensemble vide ( est toujours faux), mais c'est assez technique.

    Cordialement.

  21. #20
    invitee9563338

    Re : exemple d'implication

    Citation Envoyé par PlaneteF Voir le message
    Et pour compléter cela, de la même manière, si (a2=b2) est vraie, on peut tout aussi bien être avoir (a=b) vraie (exemple : a=2 et b=2) que fausse (exemple a=-2 et b=2)
    Grâce à cette phrase je pensais avoir compris qu'une implication vraie est simplement une implication pour laquelle les propositions en jeu peuvent avoir des occurrences dans les états vrais ou faux.
    C'est à dire, comme les exemples que vous m'avez donné il est possible d'avoir :
    A vraie et B vraie (c'est l'intérêt de l'implication)
    A fausse, mais B vraie
    A fausse et B fausse
    mais on ne peut pas avoir A vraie et B fausse, c'est simplement impossible.

    En fait, c'est impossible s'il y a un lien de cause à effet...(un terme commun dans les 2 propositions par exemple).
    si (a=2)=(b=2) [donc A vraie], alors (a²=4)<>(b²=4) [donc B fausse] (impossible)
    si (a=-2)<>(b=2) [donc A fausse], alors (a²=4)=(b²=4) [donc B vraie] (possible)
    si (a=3)<>(b=2) [donc A fausse], alors (a²=9)<>(b²=4) [donc B fausse] (possible)
    si (a=2)=(b=2) [donc A vraie], alors (a²=4)=(b²=4) [donc B vraie] (possible)

    (lorsque que l'implication est vraie et que A est vraie, on a potentiellement une généralité qui qui peut devenir un théorème ? Lorsque A est fausse on a uniquement des cas particuliers ?)

    Par contre quand il n'y a pas de lien entre les propositions, je ne vois pas ce qui donnerait aux exemples suivants, plus de raisons d'être vrais que faux, notamment en écrivant 2+2=32147 (qui est quelque chose d'impossible). Si ce n'est par définition de l'implication.
    Citation Envoyé par PlaneteF Voir le message
    (Paris est la capitale de la Suède) => (2+2=4) est une implication vraie
    (Paris est la capitale de la Suède) => (2+2=32147) est une implication vraie
    (Paris est la capitale de la France) => (2+2=32147) est une implication fausse !
    Ensuite, pour démontrer une implication, arrive-t-il que l'on dise puisque A est fausse et B vraie, donc l'implication est vraie ?
    Peut-être que je borne mon esprit, mais j'ai bien des exemples ou l'on montre que si A est vraie et B est toujours vraie alors A=>B vraie, ou alors la contraposée si B est fausse et A est toujours fausse.
    On a aussi le raisonnement par l'absurde où l'on part d'une supposition d'implication fausse (on est sensé ignorer qu'elle est fausse) pour montrer la contradiction (et donc l'impossibilité mentionnée plus haut).
    Mais y a-t-il une démonstration où l'on parvient à : puisque A fausse et B vraie alors (A=>B) vraie. J'entends une démonstration dont la conclusion est utile (et de portée générale).

    Pour finir, une implication sans lien entre les termes cela a-t-il un sens ? Alors que pour l'opération (nonA ou B) peu importe le lien, on ne l'impose pas. Ce qui ferait qu'il y a une différence (sémantique) entre l'implication et l'opération (nonA ou B), les 2 donnant toutefois la même table de vérité.
    Sinon a quoi bon inventer l'implication ?

    Désolé si je m'enlise, où si j'ai l'air d'insister pour rien, mais cela me trouble toujours un peu.
    Dans tous les cas, merci pour vos contributions.

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