Bonjour,
J’ai une question portant sur la preuve de la bijectivité d’une fonction, où je me suis embrouillé.
Soit f une fonction définie sur E à valeurs dans F. On veut montrer que f réalise une bijection de E sur F.
Une méthode est d’étudier les variations de f, ses limites, et d’en déduire la bijectivité de la fonction.
Sinon, on peut prendre y appartenant à F, et montrer que , avec x appartenant à E (ce qui peut alors donner la fonction réciproque de f). C’est ici que j’ai une question. Peut-on raisonner par équivalences, ou doit-on raisonner par implications successives ? Je m’explique:
Si l’on utilise des équivalences successives, ce qui me pose problème est le fait qu’au début, quand on écrit y=f(x), on ne sait pas encore si x appartient bien à E ... Donc raisonner par équivalence me paraît faux. À moins qu’on puisse le faire en précisant que x doit être dans E ? Par exemple, si on a f(x)=x-1, E=[0, 10] et F=[-1, 9] (cas évident bien sûr), peut-on faire: soit y appartenant à F, , donc tout finir en équivalence ?
Et sinon, en utilisant les implications, on raisonne en fait par analyse-synthèse: dans l’analyse on trouve les antécédents possibles pour y (supposant donc qu’il en existe), puis dans la synthèse on vérifie qu’on a x dans E et f(x)=y. Or re-vérifier cette dernière égalité peut paraître superflu dans le cas où les équivalences peuvent être utilisées.
Donc j’aimerais juste savoir si le raisonnement par équivalences est possible, ou si l’on est obligé de vérifier à la fin que le x trouvé respecte bien f(x)=y.
Ce qui me rend confus est que par exemple, j’ai vu un exercice d’une fonction complexe f de E dans F, on prend Z dans F, on montre , on vérifie que z est dans E, mais on ne re vérifie pas qu’on a Z=f(z), ce qui me paraît étrange vu qu’au final, on veut avoir une équivalence.
Merci d’avance pour vos éventuelles réponses.
Bonne journée
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