Combien de temps chaque jour êtes vous capable de travailler les maths ?

[yoyox]

Bonjour,

En pleine concentration, à mon bureau, seul, sans distractions, je suis capable de travailler 4 heures par jour. Il est également important que je respecte une pause de 30 minutes toutes les 40 minutes de travail en mathématiques. Sinon, je sature et je ne peux plus être efficace. Parfois je ne respecte pas ces limites et je ne peux alors pas me concentrer sur des sujets intellectuels pendant 2 ou 3 jours. Je n'aime pas ça, je préfererais travailler 8 heures complètes par jour.

Avez-vous les mêmes limites ?
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[ansset]

bjr,
ton "travail" consiste à faire des maths ?
et plus généralement, il semble que ce soit d'avantage une question liée à la concentration plus qu'une question de "maths", auquel cas elle devrait peut être être suivie dans un autre forum, non ?

[skeptikos]

Bonjour,
On peut travailler les maths ou autre sciences 8 heures par jour, il suffit d'aimer cela, mais peut être faut il un peu d'entrainement pour certains et quelques pauses.
Même à mon âge je trouve cela plaisant.
@+

[LeMulet]

Avez-vous les mêmes limites ?

Je ne vais pas vous parler de mon cas (qui est forcément un cas particulier), mais votre description est je pense assez commune.
"Tirer sur la corde" peut même produire une forme de dépression passagère.

Maintenant, je pense que la limite que vous évoquez n'est pas liée "au travail", mais à la nécessité du cerveau à se réorganiser...avant d'être totalement désorganisé, non pas lorsqu'il a fourni des réponses (automatismes), mais lorsqu'il a changé.
Par exemple pendant une phase d'apprentissage (qui peut correspondre à vos propres recherches et découvertes entendons-nous bien)

En général, dans ce cas de figure (l'apprentissage), il est bon de faire des pauses pour éviter de ne solliciter (et d'épuiser métaboliquement) que les zones "travaillant" le plus.
On pense à autre chose pendant un quart d'heure et pendant ce temps la partie du cerveau "inactive" se réorganise en sous-main.
Pour finaliser la réorganisation (mémoire rapide -> mémoire à long terme par exemple), recharger les réserves métaboliques, et surtout (c'est vital) nettoyer les produits métaboliques qui empoisonnent le système (cellules etc), il faut ensuite une phase de sommeil.

Celui qui ne constate pas de limites (autres que le sommeil) n'est donc pas réellement en train d'apprendre mais ne fait qu'employer les circuits cérébraux existants (genre d'automatisme).
Les "vieux" sont plus endurants.

Pour ce qui est de la "concentration", c'est un autre problème.
"Se concentrer" consiste à, faire un effort, pour recruter les zones cérébrales qui ne sont pas dans le champ de la conscience, au groupe des zones qui sont accessibles à la conscience.
Ca demande au début un effort important très consommateur (pour chaque zone), mais ce cout diminue avec l'exercice.

[A voir en vidéo sur Futura]

[yoyox]

Bonjour, merci beaucoup pour vos réponses.

Mon travail consiste en effet à faire des maths car je les enseigne quotidiennement au domicile de mes élèves, cependant enseigner ne consomme pas tant que ça d'énergie car je maîtrise bien les programmes de mes classes.
En revanche, j'y suis passionné et j'étudie beaucoup les maths en plus de mes cours. Je me force à chaque fois à arrêter (pauses, arrêt définitif pour la journée...) car sinon j'en ferais vraiment trop, et, ne pas respecter mes limites (qui ne sont pas liées à un manque d'envie car l'envie est toujours là) engendre chez moi des "mini-burnout".

Je me retrouve beaucoup dans la description de LeMulet qui explique que le cerveau a besoin de se réorganiser régulièrement.
Il est aussi vrai que ces limites je les rencontre ailleurs, ma réserve quotidienne intellectuelle est consommée en faisant des factures, en rédigeant ce message par exemple, ou toute autre tache qui demande réflexion. Bref 4h par jour de concentration maximale puis c'est la saturation.

Peut-être que j'ai simplement remarqué ceci tandis que d'autres personnes n'en sont pas conscientes et se sentent juste un peu à bout ou fatiguées ? Ou bien tout simplement nous sommes tous différents...