Pourquoi ce duo est-il pertinent ?
Les algèbres de Clifford sont bien connues pour leur puissance en géométrie computationnelle : elles permettent de manipuler rotations, bivecteurs, tenseurs, avec une expressivité compacte et un formalisme associatif très performant.
Les algèbres de Malcev, moins courantes, généralisent les algèbres de Lie en relâchant l’associativité. Elles sont donc adaptées à des contextes dynamiques ou non linéaires où la structure classique de Lie devient trop rigide.
En les combinant intelligemment, on peut :
- Exploiter la robustesse de Clifford pour les calculs lourds et géométriques.
- Injecter la souplesse de Malcev pour coder des symétries non standard, des interactions localement complexes ou des comportements non linéarisables.
Impact computationnel concret :
- Moins d’opérations redondantes.
- Moins de structures intermédiaires à stocker.
- Meilleure factorisation des calculs : on évite de "réinventer la roue" algébrique à chaque boucle d’optimisation.
Applications visées :
- Physique numérique (symétries non-Lie, systèmes dynamiques non conservatifs).
- Traitement du signal géométrique ou en réseaux.
- Cryptographie avancée (où la non-associativité devient un mécanisme de résistance).
- Une IA géométrique ou modélisations hybrides (avec contraintes de calcul sur edge devices).
La piste est sérieuse, mais encore peu explorée côté optimisation algorithmique.
Avis aux amateurs de structures algébriques exotiques mais utiles.
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