Sida, une information alarmante
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Sida, une information alarmante



  1. #1
    Narduccio

    Sida, une information alarmante


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    D'après une info parue sur le site du Département d'Etat américain: http://usinfo.state.gov/xarchives/di...fr-latest.html

    Des chercheurs suivent la propagation du virus du sida après une exposition orale

    Certaines formes d'exposition sont peut-être associées à un plus grand nombre d'infections qu'on ne pensait.

    Des chercheurs ont utilisé un modèle animal pour étudier comment le virus du sida peut entrer et se répandre dans tout l'organisme à la suite d'une exposition orale, selon un communiqué de presse rendu public le 3 décembre par le centre hospitalo-universitaire de l'université du Texas à Dallas.

    Après avoir injecté le virus de l'immunodéficience simienne (VIS, proche parent du VIH) à des singes, les chercheurs ont localisé dans leur poche buccale et leur appareil digestif des tissus qui avaient été infectés au cours de la première semaine suivant l'infection. En outre, ils ont recherché quels organes et quels ganglions lymphatiques avaient été infectés ainsi que les itinéraires probables de l'infection.
    Qu'en pensez-vous ? Peut-on extrapolé ainsi entre les singes et l'homme ? Quelles conséquences si cela s'avère vrai ?

    -----
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

  2. #2
    inviteef70e26a

    Re : Sida, une information alarmante

    Bonjour,

    Je trouve le titre de ce message un peu ... alarmiste.

    Il y a déjà plusieurs années qu'une transmission orale du VIH est plus que suspectée : elle est la seule en effet à pouvoir expliquer la transmission materno-infantile au cours de l'allaitement. La source du virus est dans ce cas le lait mais non pas la salive. Le risque est d'autant plus grand que la charge virale est élevée dans le lait maternel.

    Les travaux rapportés dans cette brève sont intéressants dans la mesure où ils apportent des explications sur le mode de propagation du SIV (ils ont été faits chez le singe macaque) à partir d'une transmission orale.

    Pour les pays en voie de développement, ces travaux sont une nouvelle fois l'occasion de souligner qu'il ne suffit pas de prévenir la transmission materno-foetale. Ca marche ! Les taux de transmission périnatale chutent sous traitement antirétroviral en gros de 25% de transmission à 1 ou 2% si les schémas préconisés sont observés.
    Pour faire chuter les taux d'infection des jeunes enfants après la naissance, il faut aller plus loin avec deux pistes :
    1) traiter les mères pendant la période d'allaitement mais au risque de la toxicité des ARV
    2) promouvoir l'allaitement artificiel ce qui n'est pas simple pour des raisons culturelles d'une part et sanitaires de l'autre car problème d'accès à une eau potable.

  3. #3
    invite5d4a1850

    Re : Sida, une information alarmante

    Citation Envoyé par Dr Jag
    2) promouvoir l'allaitement artificiel ce qui n'est pas simple pour des raisons culturelles d'une part et sanitaires de l'autre car problème d'accès à une eau potable.

    Promouvoir l'allaitement artificiel est principalement difficile à cause de la grande rigidité des organisations médicales et surtout paramédicales. Le code de l'OMS est trés trés stricte sur le sujet. La promotion de l'allaitement artificiel est sévèrement sanctionné.

    Bien sûr il faut des conditions d'hygiène améliorées, mais pour les bébés, il vaut mieux un risque d'infection aux colliformes q'un risque au HIV.

    Quant aux freins culturels il vaut mieux les laisser parceque l'allaitement maternel reste la meilleure solution hors Sida.

  4. #4
    inviteef70e26a

    Re : Sida, une information alarmante

    La promotion de l'allaitement artificiel est sévèrement sanctionné (...) Quant aux freins culturels il vaut mieux les laisser parce que l'allaitement maternel reste la meilleure solution hors Sida.
    C'est bien pourquoi mon propos ne se concevait que dans le cadre strict de la prise en charge de l'infection par le VIH chez les mères.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invitea84f33ae

    Re : Sida, une information alarmante

    le risque lié à la fellation peut être assimilé à un risque nul. Il est évalué à 1 sur 40 000 si le sperme est infecté. La salive inhibe le VIH. La présence de plaies est un facteur à peine aggravant.

    Tout est fait pour terroriser les gens et dissuader le sexe aux Etats-Unis, lesquels ont déjà consacré depuis la présidence Bush, 1 milliard de Dollars dans les lycées pour promouvoir la chasteté, avec le succès que l'on imagine.

    Ces sommes très considérables ( 100 fois le budget annuel de la recherche publique sur le VIH en France ) font partie, il faut le savoir, de ce que l'on appelle "lutte contre le sida" et permet à l'adminisatration américaine de dire haut et fort qu'elle consacre de gros moyens à cette lutte;

    les infos bidons sur la fellation font partie de la même idéologie qui ne cie aucun chiffre et cherche à répandre une panique.

    La question sur la peur n'est peut-être plus sur le risque d'éviter le VIh mais sur le fait que la séropositivité elle-même n'est plus effrayante.

    On sait depuis fin 1986 que ce risque lié à la fellation est quasi nul, c'est pourquoi aucune étude n'a été faite en mesurant les pratiques in vivo avec le suivi de couples sérodiscordants :
    Si en effet, la fellation réceptive, qui est la pratique sexuelle la plus répandue entre toutes, s'était révélée contaminante, il n'y aurait eu aucune différence entre les contaminations homosexuelles et hétérosexuelles.

    la recommandation sur le préservatif autour de la fellation est purement formelle et jamais suivie d'effet. La réception du sperme est par contre décommandée inutilement à mon avis et entrave sans raison évidente une sexualité déjà bien mal en point.

    je ne tiens aucun compte des messages de prévention de toutes façons, je n'engage que moi, et en ai déjà payé le prix. Pour moi, le VIH a été une fatalité inévitable. En revanche, je sais où sont les vrais risques et où se trouve la supercherie.

  7. #6
    Narduccio

    Re : Sida, une information alarmante

    Citation Envoyé par Dr Jag
    Je trouve le titre de ce message un peu ... alarmiste.
    Je vous prie de m'en excuser. J'étais resté sur la non-transmission buccale avérée. Un peu comme de dogme que jcm met en exergue. Or là, apparemment, il s'agit d'une information par une équipe de scientifique. Cette information confirme des faits qui semblent être connus des spécialistes comme Dr Jag. Cette information, contrairement à ce que prétend jcm n'est pas mise en avant et n'a pas suscité de battage médiatique (du moins pas dans le sens ou l'entend jcm).
    [IMG]Tout est fait pour terroriser les gens et dissuader le sexe aux Etats-Unis, lesquels ont déjà consacré depuis la présidence Bush, 1 milliard de Dollars dans les lycées pour promouvoir la chasteté, avec le succès que l'on imagine.[/IMG]
    Ceci ne m'a pas l'air d'une info bidon. Mais, il me semble qu'il serait judicieux que la communauté scientifique la commente, puis l'accepte ou la rejette. En lisant le message de jcm, je comprend sa colère et son désespoir. Mais il reste enfermé dans ses certitudes. Or, en science, il y a peu de certitudes et beaucoups de doutes qu'il convient de lever. Si la prise de quelques précautions permet de limiter les transmissions entre les mères et leurs enfants, je pense qu'il convient de les prendre. Même si elle vont à l'encontre de certaines croyances (celles de jcm, mais aussi celles des populations concernées).
    Par ailleurs, l'étude me parait neutre, ils ne parlent ni de transmission par le lait ou par le sperme. D'ailleurs, la seule chose que l'on sait, c'est:
    des singes macaques ont été infectés par le VIS administré dans la poche buccale de façon à pouvoir entrer en contact avec la muqueuse et les amygdales avant d'être avalé.
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

  8. #7
    invitea84f33ae

    Re : Sida, une information alarmante

    Si l'info est bidon et orientée. Encore une fois, il n'y a pas besoin d'aucune étude in vivo pour comprendre l'absence de risque lié à la fellation. La preuve est faite par la discordance complète entre les contaminations hétérosexuelles marginales et les contaminations homosexuelles massives.

    C'est parce que la science a avancé à pas de géants et que l'avenir est evidemment à la restauration progressive d'une sexualité épanouie, c'est à dire à risque ( sans la connotation péjorative ), que l'on multiplie les enquetes insignifiantes sur les risques epsilonniens dans le but de maintenir ce qu'il peut rester de la "prévention" ( c'est à dire de la répression ).

    Les aspects médicaux du sida, je les remets à leur vraie place : la deuxième. Quand bien vous démontreriez que la fellation réceptive de sperme contaminé par le VIH présente 1 risque moyen de 1 sur 4000 alors qu'il est de 1 sur 40 000, cela ne changerait rien au problème. Ce n'est plus le risque d'attraper la maladie qu'il faut prendre en compte désormais, mais le fait que le sida fait beaucoup moins peur, parce qu'il ne condamne plus à mort, loin de là ! et ce en dépit des millions de gens qu'on laisse arbitrairement mourir dans les pays pauvres alors qu'on a largement les moyens de les sauver. Les infos alarmistes ne pourront rien faire face à ceci : un fléau ne saurait être que provisoire, les messages actuels de prévention sexuelle n'ont pas vocation à durer mais à disparaitre, parce que les gens veulent un monde avec le sida vaincu et non une vie entière dans la peur du sida et avec une sexualité de désolation emplastiquée. Sous l'effet de la terreur, les gens ne vont pas se faire soigner, c'est l'effet pervers actuel des dérives du discours préventionniste. Je n'ai aucunement besoin de mettre en avant des arguties élaborées amis en réalité efficaces pour lutter contre la prévention qui a enterrée la recherche scientifique et la délivrance, il me suffit, avec les rangs croissants de malades bien portants, de montrer qu'après 20ans de maladie, je suis toujours là, avec une espérance de vie comparable en tout point à la votre, et une situation sociale restaurée. Le sida à tué moins de 400 personnes en France cette année, dont la plupart provenant de pays étrangers et qui étaient trop avancés dans la maldie ( ce sont les maadies opportunistes qui les emportent, non le sida lui-même dans ce cas là ). Il en a tué 6500 en 1994, Il n'en tuera pas 100 dans 5ans. Voilà la réalité. laquelle dépend de nos choix : soit on se complait dans la terreur et la prévention morale, soit on se bouge le cul pour donner les moyens à la science de nous délivrer tous, séropos mais surtout séronégatifs , qui eux seuls vivent dans la peur désormais. Il est de toutes façons bien trop tard pour que nous séropositifs accordions le moindre pardon à ceux qui nous abandonnés les premières années.

    Pour que les gens à l'avenir prennent mieux en charge leur santé et les maladies vénériennes, il faudra comprendre que celles-ci sont inévitables, sauf au prix de névroses et de sacrifices sur la sexualité que nous sommes très nombreux à refuser absolument = non négociable. La santé publique, une fois réfléchie en termes non sacrificiels, c'est à dire prenant en compte l'existence de franges énormes de populations qui ne se protégéront pas, et non en ne s'intéressant qu'à la prévention pour ceux qui peuvent se protéger, consistera à faire complètement machine arrière pour que les gens à risque traitent leur maladies soignables ( face à une maladie incurable, il n'y a pas d'alternative psychologique autre que de l'ignorer ). Il vaut mieux prévenir que guérir = c'est exactement cela que nous remettons en cause : en matière de sexualité, ça ne marche pas. La prévention sexuelle ne saurait être assimilable à la prévention routière.

  9. #8
    invitea84f33ae

    Re : Sida, une information alarmante

    Citation Envoyé par Narduccio
    Je vous prie de m'en excuser. J'étais resté sur la non-transmission buccale avérée. Un peu comme de dogme que jcm met en exergue. Or là, apparemment, il s'agit d'une information par une équipe de scientifique. Cette information confirme des faits qui semblent être connus des spécialistes comme Dr Jag. Cette information, contrairement à ce que prétend jcm n'est pas mise en avant et n'a pas suscité de battage médiatique (du moins pas dans le sens ou l'entend jcm).
    [IMG]Tout est fait pour terroriser les gens et dissuader le sexe aux Etats-Unis, lesquels ont déjà consacré depuis la présidence Bush, 1 milliard de Dollars dans les lycées pour promouvoir la chasteté, avec le succès que l'on imagine.[/IMG]
    Ceci ne m'a pas l'air d'une info bidon. Mais, il me semble qu'il serait judicieux que la communauté scientifique la commente, puis l'accepte ou la rejette. En lisant le message de jcm, je comprend sa colère et son désespoir. Mais il reste enfermé dans ses certitudes. Or, en science, il y a peu de certitudes et beaucoups de doutes qu'il convient de lever. Si la prise de quelques précautions permet de limiter les transmissions entre les mères et leurs enfants, je pense qu'il convient de les prendre. Même si elle vont à l'encontre de certaines croyances (celles de jcm, mais aussi celles des populations concernées).
    Par ailleurs, l'étude me parait neutre, ils ne parlent ni de transmission par le lait ou par le sperme. D'ailleurs, la seule chose que l'on sait, c'est:
    ********************

    Je reprends ce passage :
    " Même si elle vont à l'encontre de certaines croyances (celles de jcm, mais aussi celles des populations concernées)."

    je pense que vous m'avez mal interprété : je n'ai jamais écrit que le risque était nul, parce que le rique nul n'existe pas. je n'ai aucune croyance , je n'ai que des informations, et depuis longtemps. Je précise que la fellation réceptive de sperme contaminé est moins contaminante qu'un rapport anal avec préservatif, lequel cède aujourd'hui 1 fois sur 4000 avec ensuite 1 chance sur 3 que la fuite entraine une contamination. ( pour les ruptures de préso : c'était 1 fois sur 2000 il y a 10ans , merci qui ? merci la science, pas la prévention ! ). J'assimile un risque aussi faible à un risque nul : il n'y a qu'une et une seule façon de ne courir aucun risque, c'est de ne plus faire l'amour du tout. Il n'existe aucune autre alternative qui n'entraine l'existence inévitable d'un risque : les préservatifs cèdent, la confiance est impossible, la morale inopérante, ( le déni est surement bien plus fort ici d'ailleurs que dans mes supposées croyances si vous voulez mon avis ) . Or les gens prendront ces risques, pourquoi ? Parce qu'ils sont faibles et que la sexualité est incontournable . Inutile et néfaste de terroriser inutilement. la prévention ne fonctionne plus que la dessus : l'image fausse de la réalité, des images de mort qui datent de 10ans en arrière, la récupération de séropositifs un peu plus faibles que les autres et qui sont très heureux qu'on les plaignent, ou qui croient se racheter dans la failloterie de bon aloi au service de leur "rédemption", ,lesquels sont en général les seuls autorisés à parler de leur "expérience" ( amusant de voir comment on place à titre d'exemple les personnes les plus inconséquentes et les plus irresponsables, qui n'ont pas mis en conformité leurs actes et leurs paroles ).

    je n'apprécie pas non plus cette fois que vous avez de me présenter en dogmatique : je crois au contraire que le dogme, c'est vous et le tout préventif autoritaire déguisé en information scientifique au service d'autrui bien entendu. Je n'écoute pas le discours médical : nous ne sommes pas sur le meme registre. Il me semble que les gens sont assez adultes pour me lire sans avoir l'impression d'etre victime d'un gourou. C'est un discours purement médical , à peine scientifique, le votre, et un contre discours qui élargit le problème bien au delà du champ médical. grave défaut de cantonner le thème sida à la rubrique santé: c'est déjà donner une orientation très étriquée à l'enjeu.
    Dans cette bataille, conflictuelle, car nous ne sommes pas du tout "ensemble contre le sida", le "malade" que je suis part en position de faiblesse. Mon statut de malade, avec tous ses problèmes , vous permettent à bon compte de présenter tel ou tel de mes propos comme une croyance, un déni de la maladie, ou comme un dogme. Je peux néanmoins prétendre sans grand risque de me tromper, que le plus fou de deux, par exemple, n'est pas le névrosé qui s'afflige de la capote, mais bien celui qui récite son chapelet de "la capote c'est fantastique", slogan des gens raisonnables dont la véracité ne trompe guère les experts.
    Et si vous avez eu tout le loisir d'observer les troubles psychologiques des séropositifs, j'ai eu moi le loisir d'observer les illusions collectives des séronégatifs, et leut état de psychose latente qui vaut bien ma névrose , non ?

    Mais enfin, aujourd'hui, qui fait l'autruche ???


    Enfin, je n'ai jamais affirmé que l'information donnée sur le risque de transmission lié à la fellation faisait l'objet d'un battage médiatique ( et pour cause en l'occurence, tant ce risque est insignifiant ). Je dis qu'elle participe à une propagande de terreur, d'ampleur bien plus grande. je n'accepte pas l'idée que la politique du tout préventif , qui a failli m'enterrer, ne survive désormais qu'en accablant les séropositifs en donnant une image complètement fausse de la maladie comme de ses risques de transmissions. j'ai déjà développé par ailleurs le concept d'ignorance protectrice : il vaut mieux que les gens ne soient pas informés plus que necessaire, sinon ils se protégeraient encore moins. il y a deux ans,dans une émission télé, un téléspectateur semblait tomber des nues quand il a appris que le risque de contamination génito-vaginal entre sérodiscordant était de 1 sur 500. Moi, je suis le diable, vous ne donnez que certaines informations, celles qui font peur, moi je les donnes toutes, je suis le tentateur, le renard de pinnochio : mais les omissions de la prévention ne sont en général que de pieuses insuffisances, au profit de la sacro sainte santé publique qui a jusqu'ici fort bien réussi à pourrir la vie de la jeunesse, avec une prévention écrasante qui a permis l'économie de tout effort financier pour la recherche au service du mal ( du sexe ).

  10. #9
    invite0aa1883c

    Re : Sida, une information alarmante

    Salut

    Citation Envoyé par jcm
    les omissions de la prévention ne sont en général que de pieuses insuffisances, au profit de la sacro sainte santé publique qui a jusqu'ici fort bien réussi à pourrir la vie de la jeunesse, avec une prévention écrasante qui a permis l'économie de tout effort financier pour la recherche au service du mal ( du sexe ).

    Je ne suis pas en désaccords avec ce que tu dis sur les politiques de santé publique qui ont en partie traumatisé le rapport au sexe de ma génération en dramatisant au maximum la maladie et les risques qui y sont associés. Quitte a éluder toutes les vérités et les chiffres qui n'allait pas dans le sens voulu (par ex. celui que tu as donné sur les risques de contamination entre sérodiscordant). Je n'en connais pas les raisons, diabolisation du sexe, peut etre, je ne suis pas convaincu, mais c'est une possibilité. Par contre permet moi d'etre hautement sceptique quand tu affirmes que celà a permis de faire des efforts de financiers en recherche. Parceque c'est le biologiste qui te le dis, si toutes les recherches sur les maladies recevaient 5% des fonds qui sont alloué a la recherche sur le HIV et les pathologies qui lui sont associées, ca ferait beaucoup beaucoup d'heureux dans les labos... Donc a ce niveau je ne crois pas une seconde au fait que la recherche sur le HIV soit mal financée, ca c'est de la "propagande" pour reprendre ton expression...

    A+
    John

  11. #10
    invitea84f33ae

    Re : Sida, une information alarmante

    Réponse absolument inacceptable. je n'ai aucun besoin de témoignages de chercheurs pour me faire une idée de la situation, la plupart des chercheurs m'ayant déclarés exactement le contraire de vos affirmations par ailleurs. Je suis à l'origine de formation commerciale ( ma médaille en chocolat est une admissibilité à l'Essec, ratée de 20 places après l'oral), et ma spécialité d'origine est la Bourse , les marchés financiers, où j'ai travaillé. J'ai eu tout le "loisir" d'examiner ce dossier sida, sa complexité, avec une attention d'autant plus soutenue qu'il y allait de ma vie dès que j'ai appris ma séropositivité en 1986. Je peux vous dire qu'il est l'objet précis de ma fureur, je connais tellement bien ce système de l'intérieur que j'aurais facilement le loisir de démolir vos incongruités à la limite du scandale pour moi, et de citer mon slogan préféré à moi : " plus il y aura de séropositifs dans les pays riches, et moins il y aura de morts du sida dans le monde ".Mon constat est que le tout préventif est la cause majeure de l'abandon total de l'effort financier pour la recherche, que vous feignez d'ignorer.
    je ne verse pas un centime pour le sidaction pour cette raison principale d'ailleurs : c'est pure perte pour moi.
    En réalité j'ai bien l'intention d'aborder avec la plus grande précision ce chapitre financier, mais un intervenant m'ayant fait remarquer que ce chapitre étant intitulé "santé" , quand j'abordais une considération sur la notion de preuve scientifique dans une digression, il serait peut-être meilleur d'aborder le volet "financier" du sida dans une rubrique plus adéquate.
    Tout d'abord, contrairement à une idée reçue, les moyens mis en oeuvre pour la recherche publique sida sont insignifiant et représente par exemple, en France, moins de 80 centimes d'Euros par français et par an. Dans les sommes versées au sidathon ( qui recueille environ 5% de ce que rapporte le téléthon ), l'essentiel ne va pas du tout à la recherche, qui est la seul chose qui m'intéresse. le reste va à ce que l'on appelle le milieu associatif , avec lequel je suis en conflit ouvert ainsi que la majorité des séropositifs.
    La France a choisi le tout préventif peut-être parce que son industrie pharmaceutique est un nain économique, ce secteur étant essentiellement dans les mains des capitaux Us, Anglais, Allemands, Suisse, et japonais.
    La France a un discours de solidarité tiers-mondiste totalement démenti par les faits : elle fait partie des pays qui ont le moins investi, et par ailleurs, elle prone l'accès des médocs aux pays pauvres, soit disant nempeché par les Américains, mais refuse dans le même temps de délivrer ces médicaments aux malades d'origine étrangère qui sont sur sol, certains d'entre eux étant venu d'ailleurs chez nous pour jouer leur dernière carte.
    le secteur privé assure davantage de recherche, et c'est là que le bat blesse : il y a d'énormes conflits d'interet entre l'interet des malades et celui des actionnaires. Néanmoins, devant l'inanité effarante du secteur public,( et je suis outré par vos propos sur l'"effort" de recherche que vous mettez en avant , votre seule excuse à mes yeux etant d'être un profane en matière financière ), je fais partie de ceux qui soutiennent les fameux "labos" contre la mauvaise presse qui leur est faite. Il n'appartient pas au secteur privé et à des particuliers de financer l'insuffisance publique. Le monde libéral n'est pas joili joli, mais j'ai avant tout le sens des réalités et nous sommes dans un monde libéral. En l'absence de contrepartie et d'effort politique de la société, qui a préféré se réfugier dans le tout préventif, les malades du sida sont abandonnés à la Loi du marché. J'ai vraiment eu sous les yeux ma condamnation à mort quand j'ai eu les premiers rapports épidémiologiques en 1986 :
    - soit le sida était déjà répandu et très transmissible, et alors il était moins grave ( car la séropositivité n'aurait pas entrainé la mort dans les proportions que l'on sait ET le MARCHE aurait eu des débouchés )
    - soit il était très peu contagieux et fatal ( car alors le taux des séropos condamné augmentait, et l'avancée thérapeutique disparaissait )
    J'ai su très vite à quel point le sida était peu transmissible. le mystère demeure quand même : pourquoi tant de malades dans les pays pauvres et si peu dans les pays riches pour une même maladie vénérienne. Quoiqu'il en soit, on sait depuis très longtemps que le sida n'entrainerait rigoureusement aucune conséquence économique pour nous. Même à un horizon de 50ans, tant la progression était lente dans la contamination hétérosexuelle ( +13% l'an environ en 1986, avec une tendance à la baisse à suivre comme pour toutes les maladies vénériennes.

    L'argent des dons est donné en pure perte : il est inefficace pour la raison suivante : les dons sont aléatoires, il n'est pas sûr que les sommes données une année soient renouvellées ensuite ( pour le Téléthon, ça marche correctement, pour le sidathon, c'est l'irrégularité la plus totale entre le deux fois zéro et le 5 fois zéro ). Impossible d'embaucher des chercheurs avec des contrats à durée indéterminée si on n'a pas l'assurance de les payer, faute de moyens financiers qui ne seraient pas reconduits. Dès lors , l'arget donné n'est engagé réellement qu'à hauteur du quart, de la moitié dans le meilleur des cas , le reste est thésaurisé pour assurer la perennité des équipes engagées. je ne donne donc rien, par contre je "cause" pour que le financement soit enfin efficace.
    dans ce que l'on appelle 'lutte contre le sida", vous avez peut-être vu que j'ai déjà évoqué l'entourloupe de cette dénomination unique.
    je ne rentre aucunement dans cette catégorie l'aide aux malades ( on va vous aider à mourir dans la dignité avec des infirmières etc..etc...ça ne passe pas du tout chez un jeune homme de 20ans qui attend un remède pour le sauver, surtout quand dans le même temps il sait que rien JUSTEMENT n'a été entrepris en ce sens.

    Le génie de mes "adversaires" préventifs , comme act-up en particulier, est d'avoir très habilement su exploiter le scandale éthique , la faute des "labos", le "crime de l'Occident", et tout ce que vous voudrez : c'est le seul point sur lequel je suis d'accord avec eux ! Ils récupèrent ainsi quelques séropos qui se trouvent une "cause" pour se racheter et tout le tralala. le seul problème c'est que le discours préventif d'act-up EST la cause réelle de l'abandon du Tiers-monde et des malades, car le monde est en économie libérale et la volonté politique de la société est de ne pas investir pour libérer le sexe, ( le vilain, il ne manquerait plu que ça ) . D'autant plus que malgré les discours, les hétéros ont parfaitement compris à quel poin le danger est encore très lointain pour eux, et il est naturel qu'on pense d'abord à soi avant de penser aux autres.
    Tous ensemble contre le sida : effort conjoint de la prévention et de la recherche !!!??? A D'autres ! ou alors prenez une année sabbatique et suivez des cours de finance et de stratégie d'entreprise ' excusez mon style particulier pour m'adresser à vous, j'ai trop subi la censure des associations sida pour en sortir indemne )

    Le financement est le nerf de la guerre en biologie plus que dans n'importe quelle autre science. Il n'y a pas d'idée géniale à découvrir, il n'y a pas un cerveau à la Eisntein de qui attendre le salut comme le messie. Les biologistes sont mal payées et les derniers classés des études de médecine sont rélégués dans cette voie, faute de financement : voilà la réalité. Seules des équipes coordonnées et soutenue peuvent abourtir. Apparemment les gens ont dans l'idée que tout est fait en recherche sida : il n'en est rien : on est tellement en dessous du minimum de mendicité que c'en est une chance pour moi : l'horreur des autres et leur ignorance soulage ma propre "culpabilité."
    Il n'y a que des coupables dans cette histoire, cela n'a d'ailleurs plus aucune importance, je n'ai pas le luxe de temps à disposer pour regarder derrière moi.

    En résumé : il n'y a jamais ni hier ni aujourd'hui de budget recherche sida, des équipes ont du abandonner leurs projet, Montagnier a été viré de France à cause de l'age de la retraite et il a du continuer son travail au USA ( même s'il n'est pas à un niveau de compétence à la mesure de sa notoriété de (co)découvreur du VIH.
    Parce que le VIH est tellement peu transmissible qu'il n'a jamais constitué un enjeu financier de quelconqu importance.
    La recherche a ainsi été abandonnée au secteur privé, lequel n'a pas investi parce que il y a très peu de séropositifs aujourd'hui comme demain dans les pays riches. Le tiers-monde passe à la trappe et les jeunes aussi, ils ne sont pas malades mais ils crevent de trouille et "lastabilitésocialémoraletassu rée" . La recherche c'est là où il y a de la rentabilité : les bobos cardiaques des octagénaires, les anticancers des septuagénaires, le sida ne fait pas 0,4 % des dépenses de santé publique : voilà la réalité. J'ai été moi-même vieux, comme allant mourir sous peu. J'ai des parents vieux : je suis capable de comprendre et d'aimer la vieillesse, mais pour moi la "Machine" abstraite "Vieillesse" au pouvoir, financier, démographique, et ses valeurs morales périmées : c'est la haine absolu, l'ennemi déclaré.

    Il y a 20ans, 75% des investissements des groupes pharmaceutiques étaient pour la recherche, 25% pour l'investissement commercial ( pub, représentants, prescripteurs etc...). Aujourd'hui, c'est l'inverse : c'est PHENOMENAL. Cela ne concerne pas que le sida, mais il faut le savoir : il est plus rentable de commercialiser les anciennes molécules que d'en trouver de nouvelles.

  12. #11
    invite972494a2

    Re : Sida, une information alarmante

    A quand la politique jcm ? vous faites des réponses aussi longue pour 'tuer' le débat ? Je trouve cela relativement pénible.

    Parfois quelques bonnes phrases claires et précises vallent mieux qu'un long verbiage.

    Pour en revenir au poste, je trouve ce travail relativement inquiétant maintenant qu'entendent-ils par "le VIS administré dans la poche buccale de façon à pouvoir entrer en contact avec la muqueuse et les amygdales avant d'être avalé. " ? Et quelles sont les doses infectantes ??

    Je pensais que la salive inactivait le virus ?

  13. #12
    invitea84f33ae

    Re : Sida, une information alarmante

    Citation Envoyé par ggpessoa
    A quand la politique jcm ? vous faites des réponses aussi longue pour 'tuer' le débat ? Je trouve cela relativement pénible.

    Parfois quelques bonnes phrases claires et précises vallent mieux qu'un long verbiage.

    Pour en revenir au poste, je trouve ce travail relativement inquiétant maintenant qu'entendent-ils par "le VIS administré dans la poche buccale de façon à pouvoir entrer en contact avec la muqueuse et les amygdales avant d'être avalé. " ? Et quelles sont les doses infectantes ??

    Je pensais que la salive inactivait le virus ?

    Si vous n'etes pas capable de lire plus de 5 lignes sans vous déconcentrez je ne peux rien pour vous, ce n'est pas tuer un débat que de l'ouvrir enfin. j'ai reçu un message privé me félicitant bien au contraire pour mon verbiage. Comme quoi il y a certainement beaucoup de verbiage à dire qui n'a osé l'être devant le public. ca va, c'est assez court. tant mieux parce que c'est sans interet.

    Vous avez trouvé cette étude simiesque alarmante ? Moi, pas du tout. je l'ai trouve dérisoire et complètement inutile.

    Et si on parlait du VIH comme du remède du futur ?
    Vous n'etes pas sans savoir que le VIH est remarquable pour son extraordinaire capacite à pénétrer les cellules : de ce fait il est un vecteur potentiel pour de nombreux vaccins de l'avenir, ou thérapies génétiques. On utilisera peut-être un jour le VIH débarassé de ses facteurs pathogènes mais conservant sa puissance de pénétration comme vecteur thérapeutique permettant l'introduction de gènes ou "substances" correcteurs dans les cellules...on en n'est pas encore là, le VIH sera vaincu bien avant que d'être domestiqué.

    Imaginez que le VIH soit maintenant vaincu : imaginez la puissance du règlement de compte à venir, a posteriori : comment a-t-on pu faire une telle erreur planétaire et abandonner autant de gens ! Je me suis placé dès le début dans cette perspective du désastre et de la faillite consommés actuels. Il y aurait 1 milliard de morts que cela ne changerait rien, il y aurait encore des gens pour continuer à faire du tout préventif et organiser la mendicité des sidathons.
    C'est bien pourquoi quand je vois des "informations alarmantes" qui n'effraieraient pas une mouche, je ne prends pas la peine d'y répondre avec trop de précision et je recentre sur les vrais thèmes : le verbiage.

  14. #13
    invitea84f33ae

    Re : Sida, une information alarmante

    L'interet du sujet concerne, comme un forumeur l'a remarqué, l'allaitement maternel.
    Le lait transmet le VIH bien plus que le sperme.

    Moralité : le sexe est moins dangeureux que la maternité.

    Intelectueelllllll !

    Signé Maltousse.

  15. #14
    Narduccio

    Re : Sida, une information alarmante

    Citation Envoyé par jcm
    L'interet du sujet concerne, comme un forumeur l'a remarqué, l'allaitement maternel.
    Le lait transmet le VIH bien plus que le sperme.

    Moralité : le sexe est moins dangeureux que la maternité.

    Intelectueelllllll !

    Signé Maltousse.
    Les quantitées en jeu ne sont pas les mêmes. C'est d'ailleurs pour cela qu'il serait interessant d'en connaitre plus sur le mode opératoire de cette fameuse expérience.
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

  16. #15
    invite972494a2

    Re : Sida, une information alarmante

    Oui c'est alarmant pour la simple et bonne raison que cela remet en cause un certain nombre d'idée reçue. Et peut-être que l'on a sous-estimé certaines données (transmission hypothétique du VIH par des fluides par voie orale ?) à des fins politiques et démagogiques... Mais il est fort probable aussi que ce qui est observé in vitro ne soit pas reproductible in vivo (pour des questions de doses et de 'barrière'). Toujours est-il que dans de telles circonstances, le principe de précaution ne doit-il pas être appliqué ?

  17. #16
    invitea84f33ae

    Re : Sida, une information alarmante

    Citation Envoyé par ggpessoa
    Oui c'est alarmant pour la simple et bonne raison que cela remet en cause un certain nombre d'idée reçue. Et peut-être que l'on a sous-estimé certaines données (transmission hypothétique du VIH par des fluides par voie orale ?) à des fins politiques et démagogiques...:

    Sous-estimation : ? on a au contraire tout surestimé ici.
    A des fins politiques et démagogiques : lesquelles ??


    Mais il est fort probable aussi que ce qui est observé in vitro ne soit pas reproductible in vivo (pour des questions de doses et de 'barrière').
    : Comme vous dites !

    Toujours est-il que dans de telles circonstances, le principe de précaution ne doit-il pas être appliqué ?
    Les ministres en principe n'aiment pas être mis en accusation. Ca ne coûte rien d'avertir. Pour garder leur poste, ils savent se protéger.
    Mais, que ferez -vous quand la mère allaitera quand même ?

    On sait rapidement si un enfant est séropositif à la naissance.
    Si le nourisson devient après séropositif, ce ne peut-être que par l'allaitement, les autres causes étant négligeables en termes de statistiques. Y-avait-il donc besoin d'une étude telle que celle qui vient d'être faite pour évaluer les risques de l'allaitement ? Ne l'a-t-on pas quantifié in vivo depuis toutes ces années ? Ce genre de recherche inutile fait-elle partie de ce que l'on appelle lutte contre le sida ? A tirer l'alarme sans arret avec les résultats que l'on sait, peut-être faudrait-il trouver enfin autre chose que l'alarme permanente et indifférenciée.

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