SOS situation alarmante !
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SOS situation alarmante !



  1. #1
    inviteb3638658

    Unhappy SOS situation alarmante !


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    voila sur Toulouse et sa region la situation au niveau des secouristes en association devient de plus en plus complique ! et je parle pour la PC, la croix rouge ou encore l'ordre de malte.
    le nombre de benevoles est en chute libre et le nombre de poste de secour demande par la prefecture via les organisateurs est en forte augmentation ! donc beaucoup d'annulation de poste qu'aucune des 3 assoc ne peut gerer, annulation a la derniere minute, poste de secour en sous effectif, des secouristes passant des fois 50 heures par semaine sur des postes de secours et j'en passe (derive importante au niveau du materiel, de l'hygiene...)
    bon on a beau se battre pour recuperer des benevoles mais pas moyen d'en trouver, on leur en demande trop en tant que benevole ! soyez pro tout en etant benevole, n'ayez plus de vie a cote et passez votre vie sur les postes de secours ou en formation.
    Enfin bon je voulais savoir surtout si ce constat est juste visible chez nous ou si ailleurs on dresse le meme constat ?
    et peut etre chercher des solutions......! (volontariat....?)

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  2. #2
    inviteaa1b6b26

    Re : SOS situation alarmante !

    Effectivement, vous décrivez une situation bien alarmante Je voudrais toutefois rassurer toutes les personnes qui auraient envie de se lancer dans le secourisme associatif : vous y trouverez quand même beaucoup de satisfaction personnelle ! Même si dans une certaine mesure la situation que vous décrivez est avérée, le tableau n'est tout de même pas aussi noir qu'il y paraît.

    Votre message m'inspire plusieurs réflexions.

    Pour ce qui est du recrutement, mon expérience m'incite à penser qu'il n'est pas si difficile de recruter des volontaires. Par contre, il est plus difficile de les garder et de les fidéliser. Je m'imagine arrivant plein de bonne volonté dans une association et découvrant que l'activité est mal gérée, qu'il y a des problèmes de sous-effectifs, que le matériel est vieux et inadapté, que le minimum d'hygiène n'est pas respecté et qu'en plus on risque de me reprocher de ne pas faire cinquante heures de bénévolat par semaine. Eh bien, si c'est ainsi, je ne pense pas résister plus que quelques semaines !

    En ce qui concerne la professionalisation des bénévoles, je vois cela plutôt comme un atout que comme une contrainte. En effet, si un volontaire s'engage, c'est a priori qu'il a envie de se former pour bien faire les choses. Le volontaire ne vient pas juste pour faire une bonne action, pour cela il lui suffirait de faire un don financier. Le plus souvent il ne vient pas juste non plus donner son temps. Il faut qu'il puisse retirer une satisfaction de son engagement. Etre capable de réaliser des gestes de secours au même niveau qu'un pro est l'une de ces satisfactions. Les formations sont nécessaires pour agir en toute sécurité (pour soi et pour la victime) et pour améliorer son savoir faire. C'est donc pour chacun une opportunité de progrès, et c'est aux formateurs de le faire sentir. La formation continue est l'une des occasions où l'on peut satisfaire le besoin de reconnaissance dont tout volontaire à besoin, alors il ne faut pas la gâcher en présentant cela comme une obligation seulement administrative ou une corvée.

    Par ailleurs il faut bien se dire que les contraintes réglementaires imposées en matière de formation continue des bénévoles sont toutes relatives. Elles existents dans d'autres activités associatives où elles peuvent être d'ailleurs beaucoup plus élevées. Prenez les aéroclubs par exemple...

    Pour ce qui est des dérives que vous mentionnez (sous-effectif, matériel, hygiène) il est évident qu'elles sont inacceptables, dans la mesure où elles conduisent à réaliser des activités hors la loi. Il est vraiment un comble de prendre le risque d'être mis en examen quand on est bénévole ! Si ces dérives existent, cela signifie que les dirigeants de l'association sont en cause. Les bénévoles, qui sont aussi des membres de l'association, doivent saisir le conseil d'administration de l'association et demander que cela cesse sans délai. En désespoir de cause, une conduite responsable devrait amener le bénévole à démissioner et à offrir ses services à une association plus sérieuse.

    Pour ce qui est de la suractivité, rien n'oblige une association à accepter toutes les demandes en période de pointe d'activité. Si elle le fait, en dépassant ses capacités opérationnelles, elle se met dans une situation inconfortable. Si cela conduit aux dérives que vous indiquez, cela est parfaitement irresponsable. Un principe de base évident d'une bonne gestion est de ne pas accepter plus de mission que l'on ne peut raisonablement en faire.

    Un autre principe de bonne gestion est de facturer aux demandeurs de postes de secours un prix qui soit adapté au coût réel de la mission pour l'association. J'ai observé que bien souvent le prix facturé est un véritable cadeau pour les demandeurs ! Pas étonnant qu'il y ait autant de demandes, quant la prestation ne coûte presque rien. Toutes les associations secouristes ont des charges importantes : opérations de communication pour le recrutement des bénévoles, formation initiale et continue des bénévoles, tenues, lots de secours, consommables, acquisition et entretien de véhicules, déplacements, frais administratifs, frais de fonctionnement, etc. En cas de ressources insuffisantes, des économies seront faites sur le matériel, les tenues, les consommables etc. ce qui est de nature à conduire aux dérives que vous décrivez.

    Une bonne méthode pour entrer dans un cercle vertueux est d'adapter la tarification des prestations en augmentant (de manière importante si nécessaire) les prix. De ce fait :

    - les demandeurs réfléchiront à deux fois avant de vous solliciter. Ils ne vous solliciteront donc que si c'est vraiment nécessaire, c'est à dire s'il y a un risque réel. Les secouristes n'iront donc plus faire de postes de secours où il n'y a aucun risque et où par conséquent ils s'ennuient, ils n'iront plus que sur des missions où ils se sentiront utiles => amélioration de la motivation
    - en faisant moins de missions, vous ne serez plus en sous-effectifs => respect des exigences réglementaires
    - en augmentant vos ressources, vous pourrez acheter du matériel performant, des véhicules neufs... Les bénévoles préféreront travailler avec du matériel professionnel plutôt qu'avec du matériel de récupération dépassé => amélioration de la motivation
    - avec du matériel neuf et des tenues uniformes vous améliorez votre image de marque à l'extérieur => augmentation de la notoriété et du recrutement
    - il vous restera un peu d'argent pour animer la vie associative (organisation de repas, sorties...) qui ne peuvent qu'améliorer l'ambiance et le sentiment d'appartenance à un groupe soudé => fidélisation des bénévoles
    - etc.

    Ce type de politique a déjà fait ses preuves. Cela a même tellement bien marché qu'au final (après seulement deux ans) les délégations qui ont adopté ce fonctionnement se retrouvent avec plus de missions qu'avant car même si elles sont plus chères elles renvoient une image de sérieux auprès des demandeurs et comme elles ont augmenté leur recrutement de secouristes bénévoles, elles ont aussi amélioré leur capacité opérationnelle. L'essayer c'est l'adopter.

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