Bonsoir,
Orchidophile depuis ma plus tendre enfance, je pensais me destiner à la recherche dans le milieu végétal, idéalisant alors le métier de botaniste, que je concevais comme une forme moderne des sciences naturelles générales du XVIIIème, j'enviais alors F. Hallée et P. Blanc, et espérais concilier l'in situ et "l'in vitro", le terrain et le labo. Déception naturelle quand j'appris que la profession en question était surannée. Que faire ? Je souhaiterais avoir vos avis, expériences sur des métiers de la recherche qui exploreraient la sphère végétale davantage sous l'oeil du naturaliste-botaniste-"ancestral" que celui du physiologiste moderne hyperspécialisé, et qui enfin puissent autoriser les déplacements et le contact avec la flore dans son milieu. Je conçois qu'aujourd'hui la tendance soit aux biotechnologies, gestions rationnelles des écosystèmes, phytopathologie... et au délaissement progressif des "fouilles naturalistes" -- ma question porte donc sur l'existence d'un "compromis" d'activités qui pourrait encore subsister dans des professions larges et "polyvalentes".
Merci.
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