La recherche à l'étranger

[invitefb2efc6c]

Bonjour tout le monde,
je suis en master 1 de chimie, l'année prochaine je compte me diriger vers un M2 recherche en chimie-physique, puis ensuite continuer avec un doctorat dans le domaine de la catalyse hétérogène.
Je vois beaucoup de témoignages de jeunes chercheurs qui disent qu'en france, la recherche c'est pas la peine, j'ai eu aussi des témoignages lors de mon stage, de doctorant ou post-doc qui me disait que je ferais mieux de ne pas faire de thèse.
Mais bon, je suis plutot motivé, et j'ai plutot envie de m'expatrier à l'étranger, notamment au royaume-uni. Mais je ne sais pas ce qu'il en est de la situation des chercheurs là bas, ou ailleurs, allemagne, etc, voire meme, japon ou USA.
Ainsi si certains d'entre vous pourraient m'éclairer , ça serait très sympa !
Merci beaucoup,
Mickael.
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[cephalotaxine]

dans le domaine que je connais (la chimie organique), la recherche se porte beaucoup mieux en Angleterre qu'en France.

[labostyle]

Salut,

si tu crois que le fait d'aller à l'étranger te garantie d'avoir un poste en recherche, une chose est sur c'est que tu es entrain de rêver.
Connais tu le nombre d'étudiant en doctorat au USA qui se retrouve sans rien une fois qu'ils ont fini leurs thèses. Malgré le fait qu'ils étaient dans tes facs de hauts niveaux.

Une petite anecdote, il y a peu de temps un canadien est venu en france pour un poste de professeur des universités, on lui a refusé le poste du fait qu'il n'était pas français. Penses tu que toi en venant ici (étranger), ils accepterons de te donner un poste.

[kinette]

Salut,

si tu crois que le fait d'aller à l'étranger te garantie d'avoir un poste en recherche, une chose est sur c'est que tu es entrain de rêver.
Connais tu le nombre d'étudiant en doctorat au USA qui se retrouve sans rien une fois qu'ils ont fini leurs thèses. Malgré le fait qu'ils étaient dans tes facs de hauts niveaux.

Une petite anecdote, il y a peu de temps un canadien est venu en france pour un poste de professeur des universités, on lui a refusé le poste du fait qu'il n'était pas français. Penses tu que toi en venant ici (étranger), ils accepterons de te donner un poste.

Bonjour,
Il faut nuancer ceci: la France est un des pays où le moins de postes de recherche sont occupés par des étrangers (en partie par une sorte de protectionnisme, mais aussi parce que les salaires sont peu attractifs, de même que les conditions de travail). Toutefois, on voit de plus en plus de chercheurs étrangers embauchés (même en maître de conf., et même si leur maîtrise du français est très basique).

Quand à la situation à l'étranger: ça dépend beaucoup des pays... et aussi des domaines.
De toute façon l'expatriation est une expérience enrichissante, et si les portes de la recherches se ferment, l'expérience peut être valorisée pour d'autres métiers.

K

[A voir en vidéo sur Futura]

[cephalotaxine]

Salut,

si tu crois que le fait d'aller à l'étranger te garantie d'avoir un poste en recherche, une chose est sur c'est que tu es entrain de rêver.
Connais tu le nombre d'étudiant en doctorat au USA qui se retrouve sans rien une fois qu'ils ont fini leurs thèses.

en tout cas, c'est toujours plus facile de trouver un boulot en Angleterre ou aux USA avec une thèse qu'en France.
Quant aux emplois en France, mieux vaut présenter une expérience post-doctorale à l'étranger pour trouver un boulot !

[Rincevent]

Bonjour,

Il faut nuancer ceci: la France est un des pays où le moins de postes de recherche sont occupés par des étrangers (en partie par une sorte de protectionnisme, mais aussi parce que les salaires sont peu attractifs, de même que les conditions de travail).

ça doit franchement dépendre des domaines... je connais bien plus d'étrangers en poste permanent en France (au CNRS) que dans les labos que j'ai vus en Angleterre, Pologne, Italie, Espagne ou Allemagne (en Allemagne c'est surtout qu'il y a quasiment pas de postes permanents)... de ce point de vue là, la France est très largement moins protectionniste que beaucoup d'autres pays (sauf peut-être les USA)...

après, si on parle des post-docs/CDD alors oui, y'en a plus à l'étranger, mais même pour un français c'est pas trivial de trouver un postdoc en France (en tous cas dans les domaines que je connais). "Heureusement" depuis que divers gouvernements ont décidé de remplacer les postes permanents par des CDD, ça change...

De toute façon l'expatriation est une expérience enrichissante, et si les portes de la recherches se ferment, l'expérience peut être valorisée pour d'autres métiers.

sauf en France...

******* ménage post-trollesque*******

en tout cas, c'est toujours plus facile de trouver un boulot en Angleterre ou aux USA avec une thèse qu'en France.
Quant aux emplois en France, mieux vaut présenter une expérience post-doctorale à l'étranger pour trouver un boulot !

d'accord avec tout ça...

[invite084c752c]

Les responsables de groupe aux US passent leur temps presque uniquement à chercher de l'argent. Ils ont encore moins de temps pour faire de la recherche que les enseignants-chercheurs français.

Expérience que je suis en train de vivre: oui, c'est vrai. C'en est même écoeurant parfois! Passer plus de temps à chercher des sous qu'à faire autre chose. Et quand les sous ont été trouvé, et bien le travail de recherche est limité dans un carcan du au contrat...
heureusement, ça se passe bien la plupart du temps, mais pas toujours

[cephalotaxine]

C'est vrai que les labos étrangers (UK/US) sont souvent organisés différemment qu'en France. Si on prend l'exemple d'un labo de chimie d'une quinzaine de personnes. En France , dans une équipe mixte type, vous aurez six ou sept permanents (CR/DR au CNRS et MCF/Pr universitaires), six ou sept thésards et un ou deux post doc grand maximum. Les jeunes permanents (MCF ou CR) sont encore sous la direction d'un DR ou d'un prof.
En revanche à l'étranger (US/UK), vous aurez un chef de labo (un prof à l'université le plus souvent), aucun autre permanent et ensuitesix ou sept thésards et autant de post doc. Dans ce type de structure, les jeunes chercheurs qui débutent sont tout de suite indépendant, plus le labo grossit plus leur tache consiste à assurer la renommé de l'équipe, de chercher des financements et de développer des nouvelles thématiques... mais la gestion "au jour le jour" du labo est assurée par les post doc, ce sont eux qui font "vivre" la recherche tandis que le chef sera là pour animer les réunions de groupe, donner les grandes idées, insufler le "petit plus" qui débloquera les sujets de recherche... c'est un modèle complètement différent du système français.
Pour avoir expérimenté les deux, je dirais que le modèle US/UK est un peu plus dynamique et plus agréable à vivre.
L'avantage du modèle français tient plus dans le nombre de permanents plus important qui peuvent assurer un encadrement plus poche pour les thésards débutant...

à méditer...

[invite084c752c]

Bon, ce sujet vire au stérile non? On dirait des enfants qui se chamaillent, moi je sais mieux que l'autre. Et dès que quelqu'un apporte une opinion tirée de son vécu, quelqu'un d'autre s'empresse de casser son exemple en lui reprochant de généraliser.
Je vous rappelle quand même qu'à la base, on a un étudiant qui s'inquiète pour son avenir.
Et ce qu'il a demandé, ce sont des expériences personnelles, non?

Ne pourrait on pas se contenter de partager ses expériences, sans démolir ou décrédibiliser celle des autres?!

Bon, pour en revenir aux US l'ami. Je ne fais pas à proprement parler de la recherche comme on l'entend en France, en tout cas, rien de fondamental (développement et construction d'un drone un peu spécial qui demande des outils de modélisation nouveau).
Ce que je vois autour de moi, c'est que mon labo fonctionne comme une entreprise. 10 millions $ de chiffres d'affaire par an.
Les gens qui sont ici sont surtout de PhD. Ensuite, ils partent, voir ailleurs. Où, je ne sais pas trop.
C'est un cadre très agréable pour travailler, parce qu'il y a de l'argent. Mais un peu stressant, parce qu'il faut rapporter de l'argent au labo... c'est assez logique en soit.
D'autre part, c'est très US dans l'esprit. Il faut se montrer, faire du bruit, rédiger un paquet de papiers même si on n'a rien à dire, pour se faire voir.

Voilà, je n'ai qu'une toute petite expérience des labos français, qqs semaines au CNRS, donc je peux difficilement comparer. Je trouvais qu'au CNRS, on passait plus de temps à se creuser la tête qu'à négocier des contrats. Mais j'insiste, c'est MON IMPRESSION!

[Gwyddon]

Ah tiens, un message constructif

C'est un cadre très agréable pour travailler, parce qu'il y a de l'argent. Mais un peu stressant, parce qu'il faut rapporter de l'argent au labo... c'est assez logique en soit.
D'autre part, c'est très US dans l'esprit. Il faut se montrer, faire du bruit, rédiger un paquet de papiers même si on n'a rien à dire, pour se faire voir.

En fait c'est aussi un peu comme ça en France quelque part : pour être recruté, faut publier. Donc, on publie, mais s'il n'y a pas grand chose à dire...

[deep_turtle]

Messages insultants virés, on a passé les bornes depuis longtemps, hop on ferme...

Pour la modération.

[Rincevent]

Juste une remarque en passant : je suis assez mort de rire de voir que bueno et mariejeanne31 ont plusieurs IP en commun avec un certain labostyle... à croire que ces gens se connaissent bien ou ne sont qu'un seul et même troll... qui ne s'étonnera pas trop si ses IP sont désormais interdites de séjour sur FS...

Pour la modération et les faiseurs de pause-café...

[Rincevent]

Du ménage a été fait. Diverses interventions insultantes et/ou hors-sujet ont été supprimées. Merci de revenir sur la question initiale.

Pour la modération,