Bonjour,
Aprés une thése, que vaut'il mieux faire par les temps qui court : un ATER ou un post-doc ?
Sachant que les risques pour un post-doc c'est qu'on soit oublié en France, et qu'au retour ben pas de poste, et pour l'ATER que se soit moins bien vue qu'un post-doc.
Bien sûr je pose cette question dans le but d'obtenir un poste de maitre de conf. aprés l'ATER ou le post-doc. Et dans vos réponses n'hésitez pas à signaler dans quel domaine vous parlez, celui des maths m'interressant plus.
Pour devenir maitre de conférence, ce n'est pas "moins bien vu" d'avoir fait un ATER. Je connais mieux le domaine de la physique, mais j'imagine que toutes les commissions marchent pareil. Dans la fac dans laquelle je bosse, la commission de spécialiste (celle qui classe les candidats, donc, et choisit celui qui est pris) porte une attention particulière aux qualités pédagogiques des candidats. En pratique, pour la plupart d'entre eux, ça veut dire regarder d'ils ont fait de l'enseignement. Quelqu'un qui a fait un ATER part donc avec de meilleures chances de ce point de vue. Par contre, il faut savoir gérer la difficulté associée au fait que l'enseignement prend beaucoup de temps. Certains arrivent mal à continuer à faire de la recherche dans ces conditions.
Quand au post-doc, je ne suis pas d'accord non plus avec le fait qu'on t'oublie en France. On peut, mais ça dépend aussi de toi, il faut savoir garder des contacts, ne pas hésiter à présenter ses travaux dans des labos français de temps en temps. Si le post-doc se passe bien, ça peut même être un sérieux atout de montrer qu'on a pu bosser avec d'autres gens, qu'on a vu d'autres systèmes, qu'on est ouvert.
Donc pour finir de ne pas t'aider, voici mon opinion (mais elle reste personnelle et d'autres te diront peut-être le contraire) : il n'y a pas un choix meilleur que d'autre a priori pour faire MdC. Il faut bien sûr considérer les aspects personnels de la chose, les propositions spécifiques que tu as peut-être déjà, réfléchir à comment tu peux garder un lien avec la France si tu pars, comment tu peux gérer l'étoffement de ton dossier de recherche si tu fais un ATER... Pas facile, mais d'un autre côté tu ne peux pas vraiment te tromper radicalement s'il n'y a aps de mauvais choix...
Merci pour ton éclaircissement.
Une autre chose me vient à l'esprit, MDC on fait ces heures d'enseignement et effectivement ça freine sa recherche, mais l'autre solution serait (si on fait de la théorie ce qui interdit donc le privé) de faire CNRS mais là je crois bien que les places sont trés chéres ! ?
Salut,
je partage assez l'avis de deep_turtle, je rajouterai juste que ca depends beaucoup du domaine dans lequel tu travailles.
Perso je pense qu'etre ATER apporte beaucoup et donne une expérience pédagogique importante. Cela aussi augmente tes chances vu qu'ensuite tu peux candidater sérieusement a la fois a la fac et au CNRS/
Quant aux places elles sont cheres partout malheureusement
Yoyo
Salut,
Il me semble qu'il y a aussi un autre point important : as tu été moniteur (trice)?
Si c'est le cas tu n'as pas besoin d'un ATER. Mais si tu n'as pas donné de cours en thèse à mon avis il faut absolument que tu fasses ATER (chez moi c'est très mal vu de n'avoir pas fait d'enseignement en postulant MdC).
hmmm...
Que signifient les lettres ATER ?
merci
Cela signifie Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche.
Il s'agit d'un poste équivalent à celui d'un maitre de conférence mais limité à une durée d'un an. Le bénéficiaire d'un poste d'ATER doit assumer une tache de 192h d'enseignement, et effectuer un travail de recherche.
Je te donne une idée, tu me donnes une idée, nous avons chacun deux idées.
salut,
le problème est plutôt que tu ne peux pas être qualifié si tu n'as pas enseigné...Envoyé par lyonnais
Il faut avoir fait combien d'heures d'enseignement pour pouvoir postuler en maitre de conf ? 192 ? ou plus ? Les TD/TP/cours sont comptés de la même manière ?le problème est plutôt que tu ne peux pas être qualifié si tu n'as pas enseigné...
Il n'y a pas de règles strictes pour pouvoir être qualifiés... ensuite je pense que cela dépend des disciplines. Généralement en physique on considère qu'il faut avoir fait une soixante d'heures d'enseignement pour prétendre à une qualification.
Je te donne une idée, tu me donnes une idée, nous avons chacun deux idées.
j'en ai vu à moins quand même. Toutefois je connais aussi quelqu'un refusé car l'enseignement était trop proche du domaine de recherche et donc pas considéré comme un "vrai" enseignement. On m'a d'ailleurs confirmé le même genre de trucs en archéo.
C'est vrai que l'on en a vu à moins... c'est pour cela que je dis qu'il n'y a pas de règles strictes en la matière. Mais si on veut être assurer d'avoir la qualification, mon conseil est d'essayer de faire au moins ces soixantes heures.
Je te donne une idée, tu me donnes une idée, nous avons chacun deux idées.
