3 Quid du français et des langues ?
Le programme de CPGE comprend un enseignement obligatoire de français/philosophie de deux heures par semaine ainsi qu’un enseignement de langue vivante de deux heures par semaine.
L’importance de ces matières aux concours est primordiale. En effet, les candidats ont souvent un niveau équivalent en sciences, et les matières littéraires départagent les candidats. Il ne faut donc pas négliger ces dernières.
L’enseignement du français comprend une préparation au résumé et à la dissertation. Il repose sur l’étude de 3 œuvres obligatoires en relation avec un thème annuel. Les professeurs (et les élèves ! ) ne s’interdisent pas, bien entendu, des références à d’autres œuvres ; mais il est essentiel au concours qu’une copie contienne une référence au moins aux trois œuvres obligatoires. Il est aussi organisé des colles de français dans l’année, à raison d’une par trimestre, préparant à l’analyse et au commentaire d’un texte donné en préparation le jour de l’épreuve, sans lien a priori avec le thème de l’année.
L’enseignement des langues comprend une préparation aussi bien écrite qu’orale (une colle tous les 15 jours). Il s’appuie sur l’étude de la grammaire, l’enrichissement du vocabulaire, le suivi de l’actualité des pays concernés, et se traduit par des épreuves de version, thème, thème-contraction (résumé d’un texte français dans la langue étudiée) ainsi qu’expression écrite. Le niveau requis le jour du concours est bien plus élevé que le niveau considéré comme bon à l’épreuve du baccalauréat, c’est pourquoi il est important de prendre au sérieux les cours dispensés par les professeurs de langue.
4 Le mystère de l’étoile, la LV2, l’informatique :
4.1 Les classes étoilées :
En deuxième année, deux classes dans une même filière existent (exceptés en TSI, ATS et BCPST) : les classes étoilées et les classes non-étoilées.
Les MP*, PC*, PT* et PSI* regroupent les meilleurs élèves d’un lycée qui comporte des classes étoilées. Par conséquent ces classes préparent en priorité les concours les plus difficiles et les plus prestigieux (détaillés dans la prochaine section).
Il est toutefois bon de savoir que dans les meilleurs lycées, une classe non-étoilée permet aussi la réussite à ces concours difficiles (puisque l’étoile n’est qu’une classification interne au lycée).
4.2 La LV2 en prépa :
La LV2, obligatoire au bac, devient facultative le jour du concours. Tous les concours la proposent comme épreuve orale, hormis les CCP (où elle est évaluée sous la forme d’un QCM écrit) et les Écoles Normales Supérieures où l’épreuve est écrite, consistant en une version et une expression écrite.
L’enseignement de la LV2 est très variables selon les lycées, tant dans sa manière que dans les langues proposées. Il est généralement assez souple, comportant théoriquement 2h par semaine, mais pouvant être allégé en fonction des circonstances (colles par exemple).
Au-delà de l’aspect uniquement “comptable” (cela rapporte toujours quelques points aux concours), la LV2 est l’occasion de se changer un peu l’esprit des maths et de la physique, et de s’ouvrir sur une autre culture.
4.3 L’informatique en prépa :
L’enseignement en prépa comprend une initiation à la manipulation d’un logiciel de calcul formel (Maple ou Mathématica principalement) pour toutes les filières. Généralement, il se fait en TD sur ordinateur à raison de 2h par quinzaine.
Par contre, il existe en filière MPSI/MP une option spécifique consacrée à l’informatique. Elle débute dès le second trimestre de MPSI et se substitue à la SI. Cette option comporte un nombre limité de place, par conséquent lorsque il y a plus de demande que de places une sélection est faite sur la base du classement à l’issue du 1er trimestre, essentiellement en mathématiques. C’est pourquoi la filière MPSI/MP option informatique regroupe la majeure partie des meilleurs élèves le jour du concours (tous les lycées, de plus, ne proposent pas cette option). A noter : une fois l’option informatique sélectionnée, il n’est plus possible de faire PSI en deuxième année.
L’enseignement repose sur la maîtrise de la programmation et de l’algorithmique à travers l’utilisation d’un langage de programmation (Caml ou Pascal, ce dernier tendant à disparaître au profit du premier), ainsi qu’un enseignement très théorique au travers de la logique et de la théorie des automates finis.
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