Comment concilier passions et études après le bac ?

[invite51510684]

Salut tout le monde !
Je vous envoie un petit message parce que je suis en terminale es et que mon orientation devient pour moi un sujet de plus en plus important et stressant...
En effet, je ne sais pas très bien quoi faire. J'aime beaucoup les matières littéraires que propose ma section à savoir l'histoire et la philo, ainsi que l'ses.
Je suis une élève moyenne avec un moyenne général de 11 et des notes qui vont de 15,5 en histoire à 6 en allemand ( inutile de préciser que les langues ne sont pas mon point fort ! )
J'ai envisagé déjà toutes sortes d'études tel que les IEP ( Paris ou province ), une fac d'histoire, une prépa Hypokhâgne B/L ou A/L, une école de journalisme, des IUT des métiers du livre...
Je ne réussis toujours pas à choisir sans compter que j'ai vraiment peur d'être refusée dans ce que j'envisage.
De plus, j'ai une passion qui me prend énormément de temps et que je voudrais si possible continuer après le bac qui est l'escrime. J'y consacre environ 12 heures par semaine avec l'ambition d'être un jour championne ce qui compliquent ( légèrement ^^) mon orientation...
Avec mon niveau, quels études puis-je envisager ? Dois-je sacrifier ma passion pour mes études ?
Voila les questions qui m'obsèdent un peu ces derniers temps. Vos conseils ou vos observations me seraient j'en suis sure d'un très grand secours !
Bisou
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[invite7bff658e]

Bonjour

Si tu as déjà un niveau, certaines formations aménagent les cours pour les sportifs

[invite9c9b9968]

Bonjour zephinepark et bienvenue sur nos forums !

Les informations que tu nous donnes indiquent deux choses :

_ les IEP sont a priori difficiles pour toi car ton niveau en langues n'est pas fameux (essaie d'améliorer un petit peu ton niveau de LV1 quand même, c'est très utile dans la vie de tous les jours pour plus tard )

_ les classes prépa sont totalement à oublier : tu ne pourras jamais y concilier la quantité de travail nécessaire avec un entraînement de 12h par semaine en escrime.

Ainsi, la meilleure formation serait en effet l'université, en histoire, avec un aménagement horaire pour sportif de haut niveau comme l'indique ptitom85. Je suppose que tu dois déjà être d'un niveau certain (régional ?) avec un tel entraînement, cela te permettra de justifier plus facilement la demande d'un aménagement horaire.

Ce que je te conseille c'est de commencer à contacter différentes universités pour leur demander si elles disposent de cursus aménagés pour sportifs de haut niveau en histoire. N'hésite pas à nous tenir au courant de tes démarches

Amicalement,

G.

[invite7bff658e]

Bonjour,

tu peux aussi voir du côté des métiers du sport,
STAPS (débouchés diverse) ou un BE escrime (si ça existe) si tu veux t'investir ultérieurement dans l'entraînement.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite3fd6bfd3]

C'est bien-sûr possible de concilier passion et études dans la plupart des formations post-bac : sauf prépa (car concours) et médecine (car concours aussi). Il existe des parcours spécifiques pour les sportifs de haut-niveau dans de nombreux établissement.
Mon école à reçu par exemple le médaillé de bronze au JO de Pékin en aviron : un grand-sportif et maintenant ingénieur de l'utc.
Mais attention tout de même, il faut y aller molo les deux-trois premières années, qui riment avec écrémage et cela qu'importe la formation suivie. Mais une fois que le rythme d'étude est trouvé, tu peux t'éclater comme tu le souhaite dans ta passion. Faites gaffe à l'écrémage tout de même !

[invite51510684]

Merci beaucoup pour vos réponses J'ai encore deux-trois petites questions :
Les cursus aménagés pour les sportifs doivent-ils être demandé directement aux universités dans lesquelles on postule ?
Si je réduis un peu ma dose de sport, puis-je envisager d'aller tout de même en prépa même si, comme l'a dit Gwyddon, cela semble compliqué ?
Par ailleurs, la plupart des gens avec qui j'ai parlé de mon orientation m'ont dit que les cursus universitaires de sciences humaines, tel que l'histoire, la géo ou la philo avaient peu de débouchés, voir même "ne menaient
à rien"... N'est-ce donc pas un choix trop risqué ?
voila, voila et merci encore pour vos commentaires, ça ma fait pas mal avancer
Bisou