Etudiante de L1..

[invited8112bb1]

Bonsoir, j'ai 18 ans, et je suis en l1 biologie et la recherche me plairait bien (pas l'enseignement) mais comme j'ai plus de chance de trouver un boulot après un master pro qu'une thèse je préfère laisser tomber l'idée de faire de la recherche.

Mon choix se porte déjà sur 2 master pro :
1) le master pro ingéniérie écologique
2) le master pro phytochimie, pharmacologie et cosmétiques
Ce dernier peut il etre qualifier de master chimie verte ? Et sinon pourrais je avoir des informations sur ce domaine ci de la chimie

Mais y a t il des débouchés ?? Avec lequel j'ai le plus de chance de trouver un boulot (et en rapport bien sur)?

A coté je vais, avant les vacances, commencer la formation à distance de collaborateur principal
d'architecte (j'aime bien puis c'est toujours un + à coté).

Après j'aurais bien aimé connaitre un peu les débouchés dans la minéralogie et tout ce qui touche à ça (pétrochimie, géochimie, ... ) car ça m'interesse beaucoup aussi, et si en plus j'ai plus de chance de trouver du boulot par la suite

Merci d'avance
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[invited8112bb1]

personne ???
ah et une autre question le secteur "gastronomie moléculaire/ chimie alimentaire" de la chimie est il bouché ?

[invite8b816a70]

Bonjour,

Non je ne qualifierais pas le 2eme master de "chimie verte". La chimie verte c'est de la chimie. Pas de la biochimie. La chimie verte (nouveaux procédés pour des trucs chimiques plus écolo etc) me semble difficilement accessible à un biologiste.

Le truc d'architecte ne te servira à rien en tant que tel, sache le. Si tu l'utilises, oui, parce que tu auras une expérience de travail qualifié sur lequel il y a, à mon avis, pas mal à retirer.

Je connais les débouchés du master pro en écologie mais pas de l'autre donc je ne saurais pas faire de comparaison. Mais pour celui en pharmaco, les postes doivent être donnés en priorité aux gens qui sortent de pharma ou qui ont fait une école d'ingé, je pense. Alors qu'il n'y a quasi pas de concurrence avec d'autres filières pour le master en écologie.

En géologie, il te faudra repartir sur un autre cursus, comme pour la chimie verte.

[invited8112bb1]

Merci de ta reponse. Mais un master de chimie verte est accessible après une l3 chimie, or celle ci peut etre faite par un étudiant venant de l2 bio environnement ayant des options chimie non ?
Tu pourrais m en dire plus sur le master ingenierie écologique au niveau des débouchés etc.. stp
Sinon tu connais un peu les débouchés en chimie, minéralogie (pétrochimie,...) et en chimie alimentaire/gastronomie moléculaire.. ?
Merci d avance
Ps : la formation d architecte m intéressait vraiment donc c est au cas où pour me diriger là dedans si je ne trouve rien après mes etudes universitaire, comme un second plan quoi

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite8b816a70]

Non une L3 chimie n'est pas accessible après une L2 biologie. Ça paraît assez logique...! Il te manquerait 2 années de cours de chimie pour pouvoir suivre cette L3. Si une réorientation d'une mention à l'autre est possible en cours de L1 voire en début de L2, ensuite non.

Pour les débouchés en ingénierie écologique, ils sont vastes : les bureaux d'études sont les plus gros employeurs potentiels que ce soit en tant que chargé d'études (expert naturaliste ou spécialiste études réglementaires) ou chef de projet. Viennent ensuite les collectivités et associations (chargé de mission, expertise écologique, agenda 21, trames vertes et bleues, éducation à l'environnement, natura 2000...), puis les parcs naturels (régionaux ou nationaux) sur à peu près le même type de mission. Quelques places dans les ONG et, de plus en plus, dans les grosses entreprises en tant que chargé de mission Biodiversité (management environnemental).
Pour autant, les débouchés ne sont pas énormes en termes de quantité de postes à pourvoir. Tout cela va grandement dépendre de tes orientations (plus développement durable ou plus expertise naturaliste ? Plus espaces naturels ou espaces cultivés ? Plus prévention ou correction ?).

Non, je ne connais pas les débouchés dans les autres domaines (mais sérieusement, en gastronomie moléculaire c'est à mon avis proche de 0). Toutefois, pour tout ce qui est agroalimentaire, mieux vaut passer par une école d'ingénieur, je pense.

[invited8112bb1]

ah ok, bin écoute moi c'est un doctorant en chimie qui m'avait dit qu'il n'y avait pas de l1 et l2 chimie à proprement parler mais que les deux premières années la chimie était corrélée avec de la physique ou de la bio etc ... et qu'apres une l2 bio avec les options chimie bien entendu on pouvait faire une l3 chimie...

hum pour la gastronomie moléculaire je m'en doutais un peu

Merci pour tes renseignements sur le master ingenierie ecologiques Tu ne connaitrais pas par hasard les orientations à choisir pour avoir le plus de chance de trouver un poste ?

Et en chimie verte quels débouchés ? très peu de postes ?

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Sinon si quelqu'un sait pour la chimie, minéralogie (pétrochimie...) au niveau des débouchés, postes après un master pro ou meme apres une thèse ..
Merci d'avance

[invite8b816a70]

Et ben ce doctorant je sais pas où il a fait ses études mais ça se passe pas comme ça dans la majorité des facs de France ! Si certaines facs (UPMC par exemple) proposent des licences Chimie - Biologie, ce n'est pas le cas de toutes. Le mieux est que tu regardes ce qui est proposé dans ta fac. Et si tu n'as pas peur de bouger, que tu cherches quelles facs proposent ce genre de parcours liant deux matières.

Pour l'écologie, comme pour le reste d'ailleurs, il faut parfois arrêter de regarder les débouchés et voir ce qui nous plaît. Si je te dis qu'il vaut mieux faire expert naturaliste alors que tu n'es pas passionnée, ça ne sert strictement à rien. C'est un travail de longue haleine dans lequel il faut acquérir des connaissances qu'aucune fac ou école ne t'enseignera, mais que tu dois apprendre par toi même à force de terrain et de bouquins, et qui prend des années. Pourtant, un (très) bon naturaliste trouvera toujours du travail (et peut même être sacrément bien payé s'il expertise dans un domaine peu commun).
Tu n'es qu'en L1, tu as le temps de faire des stages pour toucher un peu à tout et voir ce qui te plaît le mieux. Bon forcément je te conseillerais pas d'aller te spécialiser sur en éthologie de la marmotte, mais après c'est kif kif.

Chimie verte aucune idée des débouchés, mais à mon avis c'est en plein développement.

[invited8112bb1]

merci de ta réponse
Et Expert naturaliste en quoi ce la consiste ? beaucoup de terrain, ou de bureaux ? ...

[invite8b816a70]

C'est autant de terrain que de bureau. Voire que du bureau pour certains (assez rare quand même).
Etre expert naturaliste, c'est donner une expertise sur un groupe faunistique ou floristique. C'est à dire que l'on est un spécialiste des insectes (et là encore, on se spécialise souvent dans un groupe d'insectes, papillons, libellules, coléoptères, autres), des chauves souris, des amphibiens, des mousses, des plantes en général... ce qui signifie qu'on sait les identifier (taxonomie) et qu'on connaît leur écologie.

L'expert naturaliste qui travaille sur des études règlementaires ne faut quasiment que du terrain, tous les jours, pendant la saison (entre avril et août généralement), puis le reste de l'année il identifie les bestioles qu'il n'a pas pu faire rapidement et produit des rapports (quelles étaient les bestioles/plantes présentes sur le site inventorié, y-a-t-il des espèces protégées, est-ce que le projet risque d'impacter ces espèces, si oui comment supprimer/minimiser l'impact...).

Un expert naturaliste peut tout à fait être indépendant, sur des études réglementaires ou d'autres choses. Par exemple, le MNHN envoie les échantillons de ses campagnes à des spécialistes qui vont identifier les espèces chez eux ou dans leur laboratoire (essentiellement en entomologie et botanique). C'est notamment le cas pour des groupes peu étudiés (milles pattes par exemple) ou pour des régions du monde ayant une forte biodiversité (et donc très peu de spécialistes capables d'identifier un grand nombre d'espèces).

L'expert naturaliste peut aussi assurer le suivi d'un site, année après année, proposer un plan de gestion, l'évaluer etc.