Bonjour à tous !
Je voudrais savoir une comparasion au niveau des métiers entre l'ENS et les écoles d'ingénieur (c'est à dire leurs salaires...)
Je suis très passionné de devenir un chercheur mais bon...Il me semble que son revenu était très faible...
Merci pour ceux qui peuvent me donner un conseil favorable
Si tu n'est motivé que par le salaire, reste au niveau ingé.
Si tu n'es motivé que par le salaire, va dans la banque/finance, fait des semaines de 70 heures, et gère la pression. C'est simple plus tu gagnes plus tu devras rendre des comptes et plus tu auras des responsabilités. Le mythe du patron qui fout rien et qui roule en bmw ça n'existe pas.
Il y a plein d'ingénieurs qui se reconvertissent car leur métier est trop stressant. Dans la recherche publique certes les salaires c'est pas trop ça, mais au moins tu n'est pas soumis
aux mêmes contraintes. Perso je préfère gagner deux fois moins mais être deux fois plus heureux.
Tu découvriras ça quand tu travailleras.
Ca existe. Mais en général, il a 65 ans, et 40 ans de semaine de 70h derrière lui, et n'est toujours pas à la retraite :SEnvoyé par boum33433
Alles hat eine ende ausser wurst dass hat zwei; Tout a une fin sauf la saucisse qui en a 2
Tu as réussi un exploit de concision pour caser autant d'insultes en si peu de mots !
Pour le coup, même si connaissant les remarques d'aurelienbis je pense que l'ironie n'est pas loin, il est vrai que si le salaire est une grosse partie de la motivation, mieux vaut éviter de faire l'ENS... Une de mes amies (brillante) est diplômée de l'ENS et a du s'exiler aux USA pour trouver un post-doc payé une misère... Il faut de la volonté voire de la vocation !
Si vous voulez un bon salaire sans trop bosser, ne faîtes surtout pas des études post-bac !
-> Bac pro tuyauterie => artisan en ville => encaisse les chèques.
Ton plan de cotisation pour la retraite ne sera pas forcément pire que celui des salariés.
Il n'a pas non plus dit qu'il n'était intéressé que par l'argent... C'est légitime de savoir dans quelle mesure un métier passion nécessite des "sacrifices financiers".
Complètement ! C'est ce que je me tue à dire, passant régulièrement pour un illuminé... Bac pro chauffagiste pour installer des chaudières à condensation et encaisser des chèques de 15k€ tous les jours aussi. Et pourquoi pas être un "bon" menuiser et faire des escaliers vendu une fortune.
Je ne pense pas que sortir de l'ENS exige des "sacrifice financier". Faut arrêter. On est moyennement bien payé eu égard au niveau détude, mais de là à dire que cela exige des sacrifices financiers. Non ! On ne se demande pas si on va finir le mois en sortant de l'ENS. On peut parfaitement vivre confortablement et sans soucis d'argent, s'acheter une belle maison et vivre sa vie. Tout le monde ne veut pas une Porsche Carrera S à 28 ans, ou avoir au moins une rollex à 40 ans (au risque d'avoir raté sa vie, humour...).
EDIT : et lorsque "comparer les métiers" se résume à "c'est à dire leur salaire", je suis désolé, mais on n'est visiblement intéressé que par l'argent.
Alles hat eine ende ausser wurst dass hat zwei; Tout a une fin sauf la saucisse qui en a 2
Pour répondre à la question (je ne peux plus EDIt) : en tant que docteur sortant de l'ENS, tu vas gagner a peu près autant qu'un ingé débutant (bien que tu sois un peu plus diplômé). De plus, ton salaire va augmenter plus lentement que celui de l'ingé. Cela reste néamoins relativement confortable. Mais y'en a toujours pour se sentir "insultés" de gagner moins qu'un ingé qui n'a "que bac+5". Que dire du plombier dont on parlait plus haut
Alles hat eine ende ausser wurst dass hat zwei; Tout a une fin sauf la saucisse qui en a 2
Il est assez difficile d'apporter une réponse "toujours valable" à une telle question. Tout comme cela serait impossible pour ingénieur (quelle école, quel choix de carrière, etc.).
Un normalien peut s'orienter vers la recherche. Dans ce cas là, il passera (normalement) plusieurs années en tant que post-doc (après les années d'ENS et de thèse, payées entre 1500 et 2000 €/mois grosso modo selon les cas) ; le revenu pendant ce post-doc dépend en grande partie du contrat signé... Cela peut être moins de 2000 €/mois, mais aussi bien plus dans certains labos américains par exemple (mais il faut montrer qu'on le "mérite"). Ensuite, l'objectif premier est de rentrer au CNRS ou à l'INSERM par exemple. On peut trouver sur Internet les grilles de salaire des chargés de recherche (CR) et directeurs de recherche (DR), des maîtres de conférence et des professeurs d'université ; par exemple ici : http://www.dgdr.cnrs.fr/drh/remunera...es/default.htm (salaires bruts donnés en point d'indice, dont la valeur actuelle est de 4,630291 €/mois) et ici : http://la.firme.perso.esil.univmed.f...recherche.html . En fin de carrière, on peut donc attendre un salaire supérieur à 3000 €/mois (et bien plus pour les plus privilégiés, comme par exemple des professeurs d'université de classe exceptionnelle qui dépassent les 5000 € net).
Pour ceux partant vers l'enseignement, en général profs agrégés, la grille de salaire se rapproche de celle des CR et maîtres de conférences, mais avec possibilités d'heures supplémentaires. Dans le cas d'une nomination en classe préparatoire, le salaire est plus élevé, avec de très grandes inégalités selon la filière d'enseignement et la matière (un prof de maths en MP par exemple, va gagner facilement deux fois plus qu'un prof de physique-chimie en BCPST1, à ancienneté égale).
Bref, les salaires sont loin d'être "ridicules". MAIS cela passe souvent par pas mal d'années assez compliquées (post-doc et autres ; enseignement en collèges de zones sensibles etc.). La progression de salaire est assurée par les grilles d'avancement, mais cela veut aussi dire qu'un ingénieur pourra mieux "se vendre" au mérite et progresser plus vite en salaire, prétendant souvent à des salaires plus importants dès le milieu de carrière (voir avant). De plus, les politiques de ces 20 dernières années conduisent à une érosion lente mais continue du pouvoir d'achat des fonctionnaires... et donc des normaliens.
Pour être complet, certains normaliens partent dans le privé. Ils peuvent alors prétendre à des salaires équivalents à ceux des ingénieurs. Mais cela n'est pas très courant, et plus ou moins facile à faire selon les spécialités.
La copine en question bosse en post-doc aux USA et est payée nettement moins qu'un ingé débutant en France, alors qu'on attend d'elle qu'elle bosse le samedi... Peut être qu'elle aurait pu trouver mieux ailleurs, et elle ne dort pas dehors non plus, mais elle est loin du salaire de notre bande d'amis qui sommes ingés dans des domaines divers et pas toujours très rémunérateurs (et qui n'avons pas de Porsche
Dernière modification par alpg84 ; 01/03/2013 à 14h59.
Non, non, ce n'était pas de l'ironie, et encore moins péjoratif (pour une fois).Tu as réussi un exploit de concision pour caser autant d'insultes en si peu de mots !
Pour le coup, même si connaissant les remarques d'aurelienbis je pense que l'ironie n'est pas loin
Ce n'était pas 50 ans ? Zut les critères sont de plus en plus sélectifs.ou avoir au moins une rollex à 40 ans (au risque d'avoir raté sa vie, humour...).
Bonjour,
Excusez moi mais ça me semble difficile à avaler que les diplômés d'une des plus prestigieuse école de France qui recrute sur le concours le plus exigeant aient des difficultés dans le monde du travail.
(totalement d'accord pour le bac pro j'ai un copain bac pro électricien qui s'est mis à son compte, qui gagne insolemment bien sa vie et qui a une certaine expertise dans des domaines qui relèvent de l'ingénierie. Il pense d'ailleurs même à s'installer en Australie où ils sont en manque de telles professions.)
Et pourtant trouver un boulot stable dès le départ dans la recherche n'est pas chose aisée. Ca ne veut dire qu'ils sont au chômage pour autant.
