Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.
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Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.



  1. #1
    invite85b3a783

    Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.


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    Bonjour à tous!

    Je me présente: Chessmaster (oui, c'est ridicule mais c'est pas mon vrais nom).
    Lillois, 29 ans, en activité professionnelle.
    Mâle, yeux bleus, cheveux châtains, 1m85 et 85 kg (mais ça on s'en fiche ).

    J'expose brièvement ma situation et mon projet.
    Ou plutôt mon rêve...

    Pour faire simple, je suis dans une impasse professionnelle et existentielle.
    J'ai fait des études "subies", dans un domaine qui ne m'intéressait pas (et qui ne m'intéresse toujours pas d'ailleurs).
    J'ai un niveau "licence professionnelle" dans le milieux du BTP, avec un bac STI Génie Civil.
    Le tout très éloigné de la physique...
    J'ai effectué plusieurs métiers en 4 ans d'"activité" professionnelle, dans lesquels je me suis ennuyé à crever.
    Ni le travail ni l'environnement de travail (que ce soit dans une entreprise de BTP, chez un promoteur immobilier, dans la compagnie d'assurance ou je travaille actuellement) ne me conviennent.
    Non pas que je n'ai pas les compétences requises pour ces boulots, mais (je me répète) je subit un ennui d'une profondeur existentielle.
    J'ai attendu quelques années pour aller au bout de la démarche: peut être était-ce le cap études-vie professionnelle qui était difficile à passer? Un passage à l'âge adulte un peu compliqué? Que sais-je...

    Quoi qu'il en soit, au bout de 4 ans, il serait temps d'arrêter l'expérience et de réfléchir un peu à un projet qui me corresponde et qui empêche mon auto-destruction (dans 5... 4... 3... 2...)

    Je suis donc entré en moi-même (armé jusqu'aux dents, selon la recommandation de Paul Valéry) pour introspecter un peu le bazars (ouais, introspecter. Des fois j'invente des mots).
    Avant d'être orienté de force par les circonstances (et un peu les conseillers de désorientation du collège et du lycée), j'adorais tout ce qui avait trait à la Connaissance.
    Le milieu scientifique m'a été interdit par mon environnement familial.
    Ou plus exactement, j'ai subit un lobbying tellement puissant de la part de mes vieux qu'il peut s'apparenter à un lavage de cerveau.
    "Tu sera "ingénieur"". Mais il y a quoi derrière cette notion? Pour mes parents, un "ingénieur" est un conglomérat de fantasmes mal digérés et de visions désuètes.
    En gros, un ingénieur c'est le mec qui dirige une mine et qui se fait 300000 euros par ans, qui impose sa volonté aux entreprises... Bref, un "maître".
    Autant vous dire que je ne partageais pas cette vision (étant d'un naturel réaliste, quoi que rêveur, ce qui n'est pas incompatible, même si concilier les deux tient parfois de la mécanique quantique).

    Clairement, je n'ai rien foutu à l'école. Je ne suis pas "scolaire" pour un sou (ni même pour un demi sou).
    J'ai été dégoûté des maths et des disciplines scientifiques par des profs stupides et bornés qui, plutot de nous apprendre le "pourquoi" des choses, nous enseignaient des outils mathématiques ou mécaniques sans en comprendre eux-même le fondement.
    En gros, ce rapport à la connaissance est celui d'un technicien, d'un exécutant qui se base sur le "comment sa marche" plutôt que sur le Pourquoi (je le dit sans aucune condescendance).
    Existentiellement, c'est le Pourquoi qui m'intéresse.

    Je suis en train de revenir à ce qui me définit, sous la pression des évènements et de mon environnement: lorsque l'on ne peut plus tenir dans un monde qui n'est pas fait pour soi, on se replie sur ce qui nous définit, sur ce qui ne ment pas, notre nature profonde.

    (Mais il va pas s'arrêter de parler, celui-là? Vous croyez qu'un jour il va nous poser sa question et arrêter d'introduire?)

    J'en viens donc à mon projet un peu fou

    (aaaaahh)

    Je veux devenir astrophysicien.
    Rien que ça, à 29 ans, avec un boulot, sans financement, avec un bac qui n'est pas un bac S, avec un passé scolaro-mathémathique (ouais, scolaro-mathémathique. Des fois j'invente des concepts) qui ressemble à Léningrad le jour de la levée du siège en 1944.
    Parce que c'est ce qui me botte, c'est ce qui me porte et me fait rêver. Ça et rien d'autre. Parce que toutes les parties de mon être se retrouvent dans ce projet (en parlant des parties de mon être, c'est vrai que je me suis un peu dispersé).

    Il va me falloir au minimum un master (pro ou de recherche, tout dépends la suite à donner au master), et pourquoi pas un doctorat?... à quoi bon s'arrêter avant la fin...
    Mais ça, ce n'est pas pour tout de suite.
    Je ne me fais aucune illusion.
    Plus d'école depuis 5 ans, des études "techniques", rien ne m'a préparé dans mon existence à ce que je souhaite entreprendre.

    La base, c'est déjà de rattraper un niveau de maths/physique égal à celui d'une terminal S.
    Si je ne réussit pas ça, pas la peine d'aller au-delà, je n'y arriverais pas.

    Si j'arrive à entériner ce niveau (formation du CNED? Passage du bac S en candidat libre?...), je pourrais m'inscrire en licence de physique ou maths physique.
    Et me retaper tout un cursus universitaire, jusqu'au master ou au doctorat.

    C'est assez simple. Ce n'est pas facile.

    Impossible de reprendre mes études en présentiel: la rêverie n'a jamais payé le loyer ni remplis le frigo.
    Mon emploi actuel, bien qu'emmerdant au possible, me laisse des plages horaires suffisante pour bosser 4 à 6h par jours (je l'ai fait pour la philo que j'adore, je lis aussi plusieurs heures par jours).
    Les difficultés identifiées:
    - Procéder par étapes. Un but si lointain est nécessairement embrumé de rêves et un peu dissimulé.
    - Ne pas se décourager (je suis seul devant ce projet, je n'ai pas de famille).
    - Ne pas se tromper de voie. La solution est de ne pas tout planifier tout de suite mais de se spécialiser au fur et à mesure pour laisser la réalité des choses s'emparer du projet.
    - Trouver les formations (à distance? En cours du soir? A Lille je crois qu'il y a des choses).
    - Financer les formations...

    Voila. Merci de m'avoir lu.
    Vous pouvez réagir.
    Trouver que je suis un dingue, un doux rêveur.
    Me dire qu'on ne devient pas chercheur à 37 ans.
    Me dire qu'un projet à si long terme est irréalisable seul.
    Me dire que si j'ai pas été fichu d'avoir de bonnes notes en maths au lycée, je n'aurais jamais le niveau en fac physique.

    Mais vous pouvez aussi me conseiller, et m'encourager, même si j'attends aussi du réalisme.

    A bientôt sur l'échiquier de la vie

    Chessmaster.

    -----

  2. #2
    WizardOfLinn

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    En tout cas, bravo pour cette démarche active. Commencer par passer un bac S est un bon objectif intermédiaire. Et puis même si tu n'arrive pas au niveau pour être astrophysicien par la suite (les places sont quand même chères...), ces études t'ouvriront certainement d'autres portes aussi intéressantes.
    Et puis à Lille et alentours, ce sont pas les formations de qualité qui manquent. Le CNED est sur le campus universitaire de Villeneuve d'Ascq.

  3. #3
    vep
    Responsable des forums

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Bonjour

    2 éléments de réponses et de réflexion pour ma part :

    -> dans la mesure où vous êtes en emploi, ne serait-il pas pertinent pour vous de faire un bilan de compétence ?
    Cela me semblerait adapté à votre démarche de réflexion et de construction de projet,.
    Même si vous avez bien commencé le travail d'introspection, c'est parfois bien d'avoir un regard extérieur.

    -> refaire un BAC S ne me semblerait pas des plus pertinents.
    Les enseignants de physique en licence disent en général que celle-ci n'a as grand chose à voir avec ce qui est enseigné au lycée.
    Par contre certaines fac font des parcours adaptés aux bacs technologiques, et vous avez de la chance, c'est le cas de Lille

  4. #4
    invite85b3a783

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par vep Voir le message
    Bonjour

    2 éléments de réponses et de réflexion pour ma part :

    -> dans la mesure où vous êtes en emploi, ne serait-il pas pertinent pour vous de faire un bilan de compétence ?
    Cela me semblerait adapté à votre démarche de réflexion et de construction de projet,.
    Même si vous avez bien commencé le travail d'introspection, c'est parfois bien d'avoir un regard extérieur.

    -> refaire un BAC S ne me semblerait pas des plus pertinents.
    Les enseignants de physique en licence disent en général que celle-ci n'a as grand chose à voir avec ce qui est enseigné au lycée.
    Par contre certaines fac font des parcours adaptés aux bacs technologiques, et vous avez de la chance, c'est le cas de Lille
    Merci pour votre réponse!

    J'ai pensé (sans trop y réfléchir) au bilant de compétence.
    Deux objections: le cout (même si en fait tout ou partie peut être pris en charge par un organisme), et le fait que je n'ai pas besoin de bilan de compétences pour savoir que je ne dispose pas de compétences dans les domaines inexplorés que je me propose de parcourir. Sa seule utilisé serait de le joindre à un dossier d'inscription/admission pour l'étayer. Encore faut il qu'il soit flatteur...

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite85b3a783

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par WizardOfLinn Voir le message
    En tout cas, bravo pour cette démarche active. Commencer par passer un bac S est un bon objectif intermédiaire. Et puis même si tu n'arrive pas au niveau pour être astrophysicien par la suite (les places sont quand même chères...), ces études t'ouvriront certainement d'autres portes aussi intéressantes.
    Et puis à Lille et alentours, ce sont pas les formations de qualité qui manquent. Le CNED est sur le campus universitaire de Villeneuve d'Ascq.
    Merci pour votre réponse!

    Connaissez vous des formations à distance, ou en cours du soir?

  7. #6
    invite7e797ec1

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Je pense qu'une année de préparatoire aux études scientifiques (e.g., à Paris XI : http://www.u-psud.fr/fr/formations/d...entifique.html), ou à la limite un DAEU, scientifique est à préférer à un Bac S, qui est dans le cas présent inutilement général. Je ne sais pas s'il y a possibilité de formation à distance ou en cours du soir, ceci dit.

    Il y a possibilité de faire une licence de physique à distance à Paris VI, par exemple.

  8. #7
    WizardOfLinn

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par chessmaster59000 Voir le message
    Merci pour votre réponse!

    Connaissez vous des formations à distance, ou en cours du soir?
    Pour la formation à distance, il y a le CNED. Voir leur site web. Sinon, on doit pouvoir se renseigner sur place (c'est tout près de la station de métro 4 cantons à V. d'Ascq, je passe par là de temps en temps). L'Ecole Centrale de Lille, juste à côté aussi, fait également de la formation continue.

  9. #8
    invite3e3fa35f

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Bonjour, le génie civil c'est riche et il me semble plus judicieux de vous perfectionner via un master dans le domaine. Travailler sur les infrastructures, le démontage des ponts c'est pointu et c'est un minimum excitant.
    Quant à votre passion, vous pouvez tout à fait envisager d'acquérir des connaissances en autodidacte.
    Mais le projet dans le domaine de l'astrophysique ne me semble pas réaliste, pour espérer décrocher un job c'est trop tard. Il faudrait que vous soyez titulaire d'au moins un doctorat dans une branche pour prétendre à un début d'intérêt et un aménagement d'études pour démarrer en master mais ça ne me semble pas viable.

    A+

  10. #9
    invite85b3a783

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par betman2014 Voir le message
    Bonjour, le génie civil c'est riche et il me semble plus judicieux de vous perfectionner via un master dans le domaine. Travailler sur les infrastructures, le démontage des ponts c'est pointu et c'est un minimum excitant.
    Quant à votre passion, vous pouvez tout à fait envisager d'acquérir des connaissances en autodidacte.
    Mais le projet dans le domaine de l'astrophysique ne me semble pas réaliste, pour espérer décrocher un job c'est trop tard. Il faudrait que vous soyez titulaire d'au moins un doctorat dans une branche pour prétendre à un début d'intérêt et un aménagement d'études pour démarrer en master mais ça ne me semble pas viable.

    A+
    Merci pour votre réponse qui a le mérite d'être franche et claire.

    J'ai bien entendu pensé à ce que vous proposez.
    Travailler en entreprise ne m'intéresse pas.
    Comme écrit dans mon pavé, c'est la connaissance qui m'intéresse.
    Mais je suis bien conscient de mon âge, et de ce que cela implique en terme d'ouverture et de reconversion professionnelle...

  11. #10
    invite7e4eb9f3

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par chessmaster59000 Voir le message
    Merci pour votre réponse qui a le mérite d'être franche et claire.

    J'ai bien entendu pensé à ce que vous proposez.
    Travailler en entreprise ne m'intéresse pas.
    Comme écrit dans mon pavé, c'est la connaissance qui m'intéresse.
    Mais je suis bien conscient de mon âge, et de ce que cela implique en terme d'ouverture et de reconversion professionnelle...
    Vous avez l'air de vous interesser à la recherche en physique vu ce que vous dites.
    Il y a aussi de la recherche en entreprise et ca peut etre très enrichissant en termes de connaissances

  12. #11
    Hermillon73
    Animateur Orientation

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Bonsoir,

    J'ai hésité à vous répondre, car votre cas est difficile. Je ne peux que partager votre envie de connaissance (j'ai de la chance, c'est mon métier), et je peux comprendre votre lassitude face à un métier "subi" , si je vous suis bien.

    Bien, ceci dit, vous auriez tort d'"idéaliser" le métier de chercheur (astrophysicien ici, mais je pense que c'est assez général en physique). Une grosse partie du travail, en tout cas dans les aspects expérimentaux, est assez similaire à ce que vous pourriez rencontrer dans une entreprise: par exemple la construction d'un gros instrument et des instruments associés, c'est pas mal de réunions puis de travail avec des mécaniciens, des électroniciens, des plannings (qui glissent!), de l'informatique et des bugs, des campagnes de tests, etc. Finalement, pas très différent de la conception d'un nouvel avion, d'une nouvelle voiture, ou de choses approchantes à mon avis.
    Je vous épargne l'aspect "recherche de crédits".
    L'aspect analyse de données, travail plus "réservé" un physicien, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup d'heures à écrire du code.
    Bref, on ne "baigne pas" en permanence dans la joie de la connaissance, mais bel et bien dans des problèmes très concrets au quotidien.
    Tout ceci pour vous dire de bien réfléchir, même si vous semblez l'avoir fait, à la réponse de betman2014.

    Remarque au passage : le chercheur ne répond pas au pourquoi des choses, mais bien au comment. Il y a des faits expérimentaux, des théories et des modèles qui rendent compte de ces faits, éventuellement en prédisent d'autres, et qui ont certaines limites. Mais ces modèles ont vocation à expliquer comment ça marche plutôt que Pourquoi, qui si cela semble proche peut rapidement déborder sur des aspects philosophiques ou spirituels, intéressants aussi, mais qui n'en sont pas moins hors du domaine de la science. Bon, là, je vais peut être lancer un vaste débat...

    Enfin, je ne peux qu'approuver cette phrase "Mais le projet dans le domaine de l'astrophysique ne me semble pas réaliste, pour espérer décrocher un job c'est trop tard. Il faudrait que vous soyez titulaire d'au moins un doctorat dans une branche pour prétendre à un début d'intérêt et un aménagement d'études pour démarrer en master mais ça ne me semble pas viable." Cette phrase est exacte, sauf si vous êtes un "Einstein" caché, vous n'aurez même pas accès au doctorat vu votre âge et la concurrence de plus en plus sévère pour obtenir une bourse de thèse, à mon avis.

    Alors comment faire : je crois que si vraiment il y a un aspect "vital" dans votre démarche, rien ne vous empêche d'essayer d'avancer jusqu'à un master par vous même, en utilisant les voies mentionnées dans les post-précédents, mais en sachant que cela certainement pour votre seule satisfaction personnelle dans un premier temps. Dans un second temps, en cas de succès, je serais tenté de vous suggérer (si vous en avez la vocation) une carrière dans l'enseignement, même si vous ne gardez pas forcément un très bon souvenir de votre scolarité (votre profil "atypique" pourrait être intéressant, et vous seriez dans la transmission de connaissances - même si l'enseignement ne se limite pas à cela loin de là, et qu'une fibre un minimum "sociale" me semble nécessaire. Peut être y aviez vous réfléchi et que vous sentez que cela n'est pas pour vous, ce qui est un choix fort respectable aussi.)

    Bon courage.

  13. #12
    invite85b3a783

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par Hermillon73 Voir le message
    Bonsoir,

    Bien, ceci dit, vous auriez tort d'"idéaliser" le métier de chercheur (astrophysicien ici, mais je pense que c'est assez général en physique). Une grosse partie du travail, en tout cas dans les aspects expérimentaux, est assez similaire à ce que vous pourriez rencontrer dans une entreprise: par exemple la construction d'un gros instrument et des instruments associés, c'est pas mal de réunions puis de travail avec des mécaniciens, des électroniciens, des plannings (qui glissent!), de l'informatique et des bugs, des campagnes de tests, etc. Finalement, pas très différent de la conception d'un nouvel avion, d'une nouvelle voiture, ou de choses approchantes à mon avis.
    Le travail n'est pas techniquement différent.
    L'esprit dans lequel il est mené l'est complètement, par contre.
    Peut être n'avez vous jamais travaillé en entreprise?
    Le fait de tout ramener, en fin de compte, à une question de profit fait perdre aux plus belle chose leur intérêt.

    Citation Envoyé par Hermillon73 Voir le message
    L'aspect analyse de données, travail plus "réservé" un physicien, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup d'heures à écrire du code.
    Bref, on ne "baigne pas" en permanence dans la joie de la connaissance, mais bel et bien dans des problèmes très concrets au quotidien.
    Pour travailler depuis plusieurs années, je suis parfaitement conscient que, pour un résultat "sympathique", et pour TOUS les métiers, postes... il y a une partie du boulot excitant et des heures et des heures de travaux répétitifs et barbants à souhait.
    MAIS exécuter ces heures de travaux barbants à souhait pour faire gagner du pognon aux actionnaires oisifs et bronzés de la compagnie pour laquelle vous vous crevez la santé et le moral et travailler pour "rien", "la découverte" (mais aussi pour votre responsable de département qui vient de vous envoyer une 3eme relance pour obtenir votre rapport), c'est très différent.
    Même si je suis bien conscient qu'on ne fait pas de la physique uniquement pour la beauté de la chose...

    Citation Envoyé par Hermillon73 Voir le message
    Tout ceci pour vous dire de bien réfléchir, même si vous semblez l'avoir fait, à la réponse de betman2014.
    Ma réponse à ce sujet est éloquente.

    Citation Envoyé par Hermillon73 Voir le message
    Remarque au passage : le chercheur ne répond pas au pourquoi des choses, mais bien au comment. Il y a des faits expérimentaux, des théories et des modèles qui rendent compte de ces faits, éventuellement en prédisent d'autres, et qui ont certaines limites. Mais ces modèles ont vocation à expliquer comment ça marche plutôt que Pourquoi, qui si cela semble proche peut rapidement déborder sur des aspects philosophiques ou spirituels, intéressants aussi, mais qui n'en sont pas moins hors du domaine de la science. Bon, là, je vais peut être lancer un vaste débat...
    Effectivement, vous avez tout à fait raison.
    Ma remarque malhabile concernant le comment et le pourquoi n'engageait que moi (puisque comme vous le soulignez, ces questions prennent un tour plus philosophique et métaphysique nécessairement plus subjectif et personnel).
    Cependant, force est de constater qu'un astrophysicien se penchera davantage sur le fonctionnement de l'univers qu'un expert d'assurance. Le niveau de réflexion est plus élevé.

    Citation Envoyé par Hermillon73 Voir le message
    Enfin, je ne peux qu'approuver cette phrase "Mais le projet dans le domaine de l'astrophysique ne me semble pas réaliste, pour espérer décrocher un job c'est trop tard. Il faudrait que vous soyez titulaire d'au moins un doctorat dans une branche pour prétendre à un début d'intérêt et un aménagement d'études pour démarrer en master mais ça ne me semble pas viable." Cette phrase est exacte, sauf si vous êtes un "Einstein" caché, vous n'aurez même pas accès au doctorat vu votre âge et la concurrence de plus en plus sévère pour obtenir une bourse de thèse, à mon avis.
    Plusieurs éclaircissements quand à ma démarche:
    - Le doctorat n'est qu'un rêve, une consécration. J'avance à petits pas, et l'obtention d'une licence de physique est déjà un objectif ambitieux. Le master (recherche dans mes rêves, mais un master d’ingénierie spatiale menant à un poste d'ingénieur est également envisageable) viendra après.
    - Le doctorat peut être autofinancé (d'après mes infos...)
    - Si un jour, je parviens à ce niveau, je n'ai aucune espérance de trouver du travail en France. Tout dépendra également du sujet de ma thèse et de la façon dont elle a été accueilli.

    Citation Envoyé par Hermillon73 Voir le message
    Alors comment faire : je crois que si vraiment il y a un aspect "vital" dans votre démarche, rien ne vous empêche d'essayer d'avancer jusqu'à un master par vous même, en utilisant les voies mentionnées dans les post-précédents, mais en sachant que cela certainement pour votre seule satisfaction personnelle dans un premier temps. Dans un second temps, en cas de succès, je serais tenté de vous suggérer (si vous en avez la vocation) une carrière dans l'enseignement, même si vous ne gardez pas forcément un très bon souvenir de votre scolarité (votre profil "atypique" pourrait être intéressant, et vous seriez dans la transmission de connaissances - même si l'enseignement ne se limite pas à cela loin de là, et qu'une fibre un minimum "sociale" me semble nécessaire. Peut être y aviez vous réfléchi et que vous sentez que cela n'est pas pour vous, ce qui est un choix fort respectable aussi.)
    Le but de l'enseignement est totalement différent de celui de chercheur: la chose ne me déplairait pas mais seulement en parallèle d'une activité de chercheur.
    Ce que je veux, c'est (même un peu), fouiller et découvrir, ou au moins travailler dans un environnement tourné vers cela.


    Citation Envoyé par Hermillon73 Voir le message
    Bon courage.
    Merci.
    Je compte avancer pas à pas pour me faire une idée des choses et bifurquer: il y a un tas d'options plus accessibles auxquelles on ne pense pas de prime abord.
    Elles ne se révèlent que lorsque l'on s'en approche...

  14. #13
    invite85b3a783

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par Nickname-Winner Voir le message
    Vous avez l'air de vous interesser à la recherche en physique vu ce que vous dites.
    Il y a aussi de la recherche en entreprise et ca peut etre très enrichissant en termes de connaissances
    C'est vrai.
    Mais en France, quelle entreprise privée aurait un département recherche d'un tel niveau?

  15. #14
    WizardOfLinn

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Ce n'est pas vraiment une entreprise privée, mais le CEA propose beaucoup de sujets intéressants. Et participer à la mise au point de la fusion nucléaire contrôlée, ou mettre au point des panneaux solaires plus efficaces, ou des piles à combustible (par exemple) n'est pas nécessairement moins intéressant que de percer les mystères des quasars.
    Il y a de la recherche appliquée un peu partout, et pas que que dans des grandes entreprises, dans le domaine de l'énergie, en aéronautique, en automobile, etc.
    Et si on tient vraiment à l'astrophysique, sans avoir le niveau pour être théoricien dans ce domaine, il y a toute l'ingénierie qui tournent autour de l'instrumentation, il faut bien des gens pour concevoir et construire les grands téléscopes.

  16. #15
    invite7e4eb9f3

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par chessmaster59000 Voir le message
    C'est vrai.
    Mais en France, quelle entreprise privée aurait un département recherche d'un tel niveau?
    WizardOfLinn a plutot bie répondu à la question

  17. #16
    Lucas_Levrel

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par Ryuuken Voir le message
    Je pense qu'une année de préparatoire aux études scientifiques (e.g., à Paris XI : http://www.u-psud.fr/fr/formations/d...entifique.html), ou à la limite un DAEU, scientifique est à préférer à un Bac S, qui est dans le cas présent inutilement général. Je ne sais pas s'il y a possibilité de formation à distance ou en cours du soir, ceci dit.
    Je ne pense pas qu'une année de préparation soit nécessaire. Dès le début de la page que tu cites je trouve un gros abus : classer comme non scientifiques les bacs STI, STL, ST2S, STAV ; en STL option SPCL notamment l'horaire de physique-chimie est supérieur à celui d'un bac S !

    En revanche le DAEU est tout à fait adapté. Il y a forcément des cours en horaires décalés car ce diplôme « recrute » beaucoup de gens qui travaillent ! À Créteil par exemple il y a des cours le soir et le samedi.

    Chessmaster, je trouve ta détermination exceptionnelle. (Aussi, tu t'exprimes parfaitement bien à l'écrit, c'est tellement rare !) Quand tu auras une licence de physique, et ça je ne doute pas que tu y arrives, tu auras effectivement une vision plus précise (quoiqu'encore incomplète) de ce qu'est la physique. Tu as parfaitement raison de viser d'abord cet objectif, et de « voir venir » la suite progressivement.

    Question timing il est sans doute trop tard pour t'incrire où que ce soit cette année (mais assure-t'en par toi-même). D'ici la prochaine rentrée, achète-toi deux livres de physique-chimie et deux livres de maths, 1re S et Tle S, programmes antérieurs à 2011 et 2012 en PC, et vois ce que tu arrives à en tirer. Les maths du lycée sont indispensables en physique post-bac.
    Lucas Levrel [Formateur master MEÉF physique-chimie, ÉSPÉ de Créteil]

  18. #17
    invite7e797ec1

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Citation Envoyé par Lucas_Levrel Voir le message
    Je ne pense pas qu'une année de préparation soit nécessaire. Dès le début de la page que tu cites je trouve un gros abus : classer comme non scientifiques les bacs STI, STL, ST2S, STAV ; en STL option SPCL notamment l'horaire de physique-chimie est supérieur à celui d'un bac S !

    En revanche le DAEU est tout à fait adapté. Il y a forcément des cours en horaires décalés car ce diplôme « recrute » beaucoup de gens qui travaillent ! À Créteil par exemple il y a des cours le soir et le samedi.
    Effectivement, l'année de préparation à temps plein est peut-être démesuré. Vu que l'intéressé a déjà un Bac, l'important est surtout de combler les lacunes éventuellement en maths et physique-chimie, notamment, pour attaquer la L1 en étant à l'aise.


    Citation Envoyé par chessmaster59000 Voir le message
    Plusieurs éclaircissements quand à ma démarche:
    - Le doctorat n'est qu'un rêve, une consécration. J'avance à petits pas, et l'obtention d'une licence de physique est déjà un objectif ambitieux. Le master (recherche dans mes rêves, mais un master d’ingénierie spatiale menant à un poste d'ingénieur est également envisageable) viendra après.
    - Le doctorat peut être autofinancé (d'après mes infos...)
    - Si un jour, je parviens à ce niveau, je n'ai aucune espérance de trouver du travail en France. Tout dépendra également du sujet de ma thèse et de la façon dont elle a été accueilli.
    J'ai eu vent, au contraire, qu'il n'est pas autorisé de s'inscrire en doctorat en France sans avoir de financement. À voir ce qu'en disent les textes officiels.

    Je connais quelques personnes de 40 ans et plus qui sont / ont été en M2 recherche ou doctorat (maths appliquées, biologie marine) en France. De plus, j'ai eu vent qu'il y avait plus de propositions de thèse en physique que de candidats. Donc, contrairement à ce qui a été dit, faire une thèse en astrophysique sur le tard ne me semble pas être de l'ordre de l'inenvisageable.

    Malheureusement, trouver un poste de chercheur ou enseignant-chercheur en astrophysique est peut-être bien compromis. Mais il est dit que de nombreux doctorants d'astrophysique — ça concerne même une majorité peut-être ? — ne parviennent à continuer la recherche par la suite et doivent se réorienter. Donc, c'est de toute façon une éventualité à prendre en compte même quand on est un jeune.
    Les compétences développées en optique et électronique (notamment pour ceux qui ont un profil "observation"), calcul scientifique (notamment pour ceux qui ont un profil "simulation"), traitement d'images, traitement de gros volumes de données, génie logiciel, etc. permettent de se reconvertir probablement sans trop de mal dans l'industrie sur des postes d'ingénieur ; beaucoup aussi semblent se reconvertir dans, évidemment, l'enseignement (après préparation et passage du CAPES ou de l'agrégation), mais aussi dans le journalisme scientifique ou l'industrie des planétariums.

    Citation Envoyé par WizardOfLinn Voir le message
    Ce n'est pas vraiment une entreprise privée, mais le CEA propose beaucoup de sujets intéressants. Et participer à la mise au point de la fusion nucléaire contrôlée, ou mettre au point des panneaux solaires plus efficaces, ou des piles à combustible (par exemple) n'est pas nécessairement moins intéressant que de percer les mystères des quasars.
    J'ai discuté récemment avec des ingénieurs et chercheurs du CEA, et ils disaient que le CEA était très conservateur au niveau du recrutement, avec par exemple, un refus d'accueillir des doctorants sur le tard — il était question de l'impossibilité d'y faire une thèse de doctorat pour une personne de 30 ans.

  19. #18
    Hermillon73
    Animateur Orientation

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Bonjour,

    Je confirme (presque) Ryuuken.

    - En physique, normalement, aucun labo sérieux n'acceptent de thèses non financées.

    - Plus de propositions de thèses que de candidats? Je suis étonné. Peut être confondez-vous les propositions de thèses, et celles effectivement financées? N'oubliez pas que dans les écoles doctorales, les sujets sont collectées, les candidats auditionnés, mais que s'il y a 5 sujets (et donc plus de 5 candidats a priori) et seulement 3 financements, et bien, il n'y aura que 3 thèses, c'est une sorte de concours "sujet de thèse + candidat". Après, il est possible que vous ayez eu vent de personnes râlant car pas assez de "bons" candidats, mais ça, c'est un autre problème (essentiellement dû à la dévalorisation du doctorat sur le marché du travail français). En tout cas, vu de mon petit chez moi, je ne partage pas cette vision (on a toujours plus de candidats et de sujets que de financements), mais peut être qu'ailleurs? (En plus, l'astrophysique est plutôt "à la mode", par rapport à d'autres branches en ce moment, j'ai l'impression).

    - Le CEA est plus que conservateur. Le CV doit être impeccable "académiquement" parlant. (en gros : grandes écoles ou meilleurs masters français sans trous dans le CV, ni de parcours exotiques...) Cette porte est fermée pour chessmaster59000 je pense. Mais pas celle d'ingénieur de recherche dans d'autres établissements de recherche, ou d'ingénieur d'étude, où d'assistant ingénieur, ou de technicien, selon jusqu'où sa persévérance le conduira.

    Cordialement.

  20. #19
    invite85b3a783

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Merci pour vos réponses!

    J'ai commencé à chercher des livres d'initiation à la physique pour les adultes (je vous raconte pas ce que "physique pour adulte" donne sur Google )
    J'en ai trouvé pas mal: tellement d'ailleurs qu'il m'est impossible d'en faire le tri entre les indispensables, les bons et les moins bons.
    Pareil sur le site de FuturaScience: il y a des bibliothèques mais le choix est monstrueux!

    Avez vous des exemples de bouquins qui reprennent "les bases" et qui ne soient pas infantilisant, et qui accompagnent le lecteur surtout dans la dimension mathématique (calculs détaillés...)?
    Je ne suis pas contre un livre de mathématiques, également.
    Je cherche à connaitre la physique, pas le programme scolaire: si ces livres ne sont pas des livres scolaires, ce n'est pas grave... et c'est même tant mieux: c'est moins restrictif!

    Hermillon73
    - Plus de propositions de thèses que de candidats? Je suis étonné. Peut être confondez-vous les propositions de thèses, et celles effectivement financées? N'oubliez pas que dans les écoles doctorales, les sujets sont collectées, les candidats auditionnés, mais que s'il y a 5 sujets (et donc plus de 5 candidats a priori) et seulement 3 financements, et bien, il n'y aura que 3 thèses, c'est une sorte de concours "sujet de thèse + candidat". Après, il est possible que vous ayez eu vent de personnes râlant car pas assez de "bons" candidats, mais ça, c'est un autre problème (essentiellement dû à la dévalorisation du doctorat sur le marché du travail français). En tout cas, vu de mon petit chez moi, je ne partage pas cette vision (on a toujours plus de candidats et de sujets que de financements), mais peut être qu'ailleurs? (En plus, l'astrophysique est plutôt "à la mode", par rapport à d'autres branches en ce moment, j'ai l'impression).
    Vraiment, je n'en suis pas encore la! Ces questions (même si il convient de se les poser dès à présent) ne se poseront que dans plusieurs années.
    Pour l'instant, "j'apprends la physique et c'est ma joie!"

    Hermillon73
    - Le CEA est plus que conservateur. Le CV doit être impeccable "académiquement" parlant. (en gros : grandes écoles ou meilleurs masters français sans trous dans le CV, ni de parcours exotiques...) Cette porte est fermée pour chessmaster59000 je pense. Mais pas celle d'ingénieur de recherche dans d'autres établissements de recherche, ou d'ingénieur d'étude, où d'assistant ingénieur, ou de technicien, selon jusqu'où sa persévérance le conduira.
    Mes recherches en ce domaine (ça fait physicien, comme manière de parles, n'est ce pas?) montrent que vous avez raison... C'est d'ailleurs le principale problème de tout ce qui se rapproche du secteur public en France, ou les administrateurs ne prendront pas le risque de voir débarquer un "atypique" (pour rester poli) dans leur bel univers bien rangé qui pourrait ne pas être efficace, mais aussi remettre un peu en cause la mentalité locale... (c'est pareil à La Poste, EDF dans les postes les plus élevés).
    De toutes façons, mes gouts vont s'affiner.

    J'ai parlé de mon projet à mes parents et contrairement à ce que je pensais, ils ne m'ont pas traités de fou.
    Mon père s'est levé et est revenu avec mes vieilles boites "électricité 2000, chimie 2000 et moteur 2000"...
    Je pense que c'est une bonne base d'expérimentation.

  21. #20
    invite85b3a783

    Re : Parce qu'il vaut mieux tout reprendre à zéro que ne pas vivre sa vie.

    Pour la formation, j'envisage la licence "physique" à distance de l'université Pierre et Marie Curie.

    Pour les bouquins, un ami m'a offert "Physique" de Hecht... monstrueusement passionnant!

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