Bonjour à tous,
Voilà des mois qu'une grande question m'empêche de fermer l’œil la nuit et j'aurais besoin d'avis extérieurs pour démêler tout ça.
Titulaire d'une Licence de biologie et d'un M1 en écologie, cursus recherche, j'ai interrompu mes études pour découvrir de nouveaux horizons. Enfant je rêvais de devenir médecin, et comme l'environnement hospitalier m'avait toujours fait très envie, je suis partie à la découverte du monde hospitalier en bossant comme brancardière secouriste au lieu de faire un M2.
Bien entendu, découvrir de près le quotidien des infirmiers et médecins aux urgences a ravivé mes ambitions, et dès que je vois un nouvel interne débarquer ou que je met le nez dans un Mikbook qui traîne, un gros pincement au cœur vient avec la pensée que je risque de regretter toute ma vie si je ne tente pas ma chance.
Alors aujourd'hui, je suis vraiment confuse quant à la démarche à adopter. J'ai le désagréable sentiment que mes années commencent à être "comptées". Je vais sur mes 25 ans (eh oui, je n'en étais pas à ma première année sabbatique!), je n'ai jamais travaillé plus de quelques mois en missions intérimaires (comme technicienne de laboratoire généralement) ; et je cherche donc assez désespérément quelle voie serait la plus sage à suivre entre ...
1°) Tenter PACES ?
J'ai toujours été bien classée à l'Université, j'ai l'avantage d'avoir brassé une grande partie du programme de PACES pendant mes études, et j'ai une grosse capacité de travail. En ça, je pense que je pourrais avoir une chance. Mais je ne peux pas écarter la possibilité de me vautrer tout autant, surtout que j'ai probablement pris des habitudes de travail dont je vais devoir me débarrasser rapidement si je veux une chance... Et puis c'est vrai qu'apprendre des QCM par cœur, j'ai jamais eu à faire !
Alors risquer de perdre une année entière de plus pour la PACES... Ca me semble être un gros risque qui se traduirait par une pure perte puisque je ne pourrais même pas rebondir dessus (en plus, cette année a la fâcheuse réputation d'avoir dégoûté plus d'un étudiant).
2°) Terminer mon Master ?
J'ai bien cette 2nde option pour ensuite tenter d'intégrer directement une 2ème année via les passerelles DFGSM existant pour les personnes détenant un Master. Le problème ici, c'est que je n'ai en fait qu'une idée vague des profils recherchés et admis. On peut trouver le nombre de place réservé aux diplômés (d'un Master, Doctorat etc) ainsi que le nombre de candidats qui s'y présentent... Mais on ne sait finalement pas grand chose du profil des candidats reçus. Il y a bien souvent un écart entre le nombre de place et le nombre d'admis qui laisse supposer une admission très sélect. S'il faut être passé par une ENS ou une école d'ingénieur pour avoir véritablement ses chances, ou avoir toujours été major de promo je vais dans la gueule du loup.
(Par exemple, région Sud-Est 2018 en médecine : 46 places pour 286 candidats, seulement 32 admis. Source : https://medecine.edu.umontpellier.fr...m-passerelles/).
Le risque ici c'est que si je ne suis pas retenue, c'est retour à la case départ en plein sur la réforme de 2020 (qui va voir ses effectifs encore élargis j'imagine, alors qu'on peut supposer que la PACES de 2019 sera un peu boudée par ceux qui préfèrent attendre la réforme, et donc peut-être plus de chance pour ceux qui vont tenter).
Vraiment entre ces deux choix je ne sais pas vers lequel me tourner. Dès que je penche pour l'un, l'autre me rattrape. En écologie on a l’habitude de prendre en compte les coûts-bénéfices mais là je ne m'en sors pas !
Alors voilà, si certains d'entre vous sont passés par médecine, par une même période d'incertitude, voir même qui font parti des heureux élus qui sont passés via une passerelle ou qui souhaitent simplement me donner un avis objectif... Je suis preneuse.
Un grand merci pour le temps que vous m'accorderez, et pour vos avis.
Bonne journée.
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