Bonjour
Juste une petite question d'ordre historique. Est-ce que les constantes de couplages fortes et faibles ont été déterminées d'abord expérimentalement ou théoriquement?
Merci d'avance pour vos réponses
Cordialement
Vincent
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Bonjour
Juste une petite question d'ordre historique. Est-ce que les constantes de couplages fortes et faibles ont été déterminées d'abord expérimentalement ou théoriquement?
Merci d'avance pour vos réponses
Cordialement
Vincent
Bien sur expérimentalement seulement. A ma connaissance personne n'a pu déduire les constantes de couplage théoriquement d'une quelconque théorie. Pour cela il faudrait, par exemple, trouver un groupe de jauge plus "gros" que SU(3).SU(2).U(1) qui deviendrait alors un sous-groupe. Dans certain cas on pourrait calculer les 3 constantes de couplage à partir d'une seule qui resterait toutefois à déterminer expérimentalement.
Ok. Mais concernant sa détermination théorique, j'étais une fois tombé sur un cours (très bien fait) de chromodynamique où le prof démontrait cette valeur et qu'elle pouvait par ailleurs varier.
En as-tu connaissance?
A ma connaissance on peut calculer théoriquement les variations de celle-ci en fonction de l'énergie (plus exactement une famille de courbes), grace à la technique du groupe de renormalisation, mais il faut toujours la mesure expérimentale d'au moins un point pour choisir un membre de la famille.
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Du point de vue de la théorie des groupes les constantes de couplage sont ce que l'on appelle les éléments de matrice réduits, cad la physique qui ne dépend pas de la symétrie. Selon mon expérience (en physique du solide) ces éléments sont difficiles a calculer, voire impossible à calculer. On arrive à établir des relations entre éléments de matrices réduits lorsque l'on est dans des situations de faible brisure de symétrie.
Bien sur expérimentalement seulement. A ma connaissance personne n'a pu déduire les constantes de couplage théoriquement d'une quelconque théorie. Pour cela il faudrait, par exemple, trouver un groupe de jauge plus "gros" que SU(3).SU(2).U(1) qui deviendrait alors un sous-groupe. Dans certain cas on pourrait calculer les 3 constantes de couplage à partir d'une seule qui resterait toutefois à déterminer expérimentalement.
Je confirme,c'est d'ailleurs un des buts des spéculations sur les théories unifiées que de prévoir prédire ces constantes,on en est loin...la seule chose qu'on sait c'est que dans le cadre des théories de champs asymptotiquement libres,ex QCD,la constante de couplage effective s'annule à haute énergie.
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Envoyé par MariposaA ma connaissance on peut calculer théoriquement les variations de celle-ci en fonction de l'énergie (plus exactement une famille de courbes), grace à la technique du groupe de renormalisation, mais il faut toujours la mesure expérimentale d'au moins un point pour choisir un membre de la famille.Petit pavé dans la mare...
Ne pourrait-t-on pas déduire de ces 2 arguments :
1)
2) est donné en fonction de par les équations d'évolution
qu'on peut effectivement calculer la constante de couplage fort ?
A mon avis tu as raison si mais ça on le sait pas .Evidemment pour un Univers ou seul la QCD existe ça doit être vraie,cependant à haute énergie la constante de couplage converge vers les autres et cela suggère une unification , on retrouve le problème de savoir ce qui fixe vraiment la constante de couplage
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman