Bonjour,
Cette simple constatation aurait du t'amener à t'exclamer: "diantre et pale sang bleu, il a donc raison ce bougre d'Aroll!!!Envoyé par Bernard de Go Mars
C'est exactement cela, et l'intérêt est de ne pas confondre avec la pression atmosphérique donnée par la station météo, qui pour (presque) tout le monde est la seule et unique pression atmosphérique.Envoyé par Bernard De Go Mars
Ça c'est un cas particulier, et dans ce cas il y a de fait une certaine compressibilité.Envoyé par Bernard De Go Mars
1)Tu as déjà oublié que tu avais constaté toi même que la pression totale au point d'arrêt dans ta soufflerie ouverte était égale à la pression atmosphérique à l'extérieur de ta soufflerie.Envoyé par Bernard De Go Mars
2)Tu n'as pas de chance, tu as pris un très très mauvais exemple.
Un avion vole dans l'air, un bateau navigue sur l'eau, si tu veux faire ce genre de rapprochement, fais le avec un sous-marin en plongée.
Lorsqu'un avion vole dans l'air, il est précédé par une onde de pression, c'est elle qui provoque le pré-écartement de l'air (on dit alors que l'air est "averti"), c'est aussi cette onde de pression que l'avion rattrape à Mach 1 pour former une onde de choc.
Un objet qui flotte sur l'eau n'est pas plongé dans un milieu unique comme l'avion ou le sous-marin, il est à la limite entre deux milieux, et dans ce cas les choses sont bien différentes.
L'équivalent de l'onde de pression pour l'avion est, dans ce cas, ce que l'on appelle l'onde de surface.
L'onde de surface est celle que l'on peut voir se former autour du point de chute d'un objet dans l'eau.
Tout comme l'onde de pression transporte, à la vitesse du son, l'information d'une perturbation du milieu atmosphérique, l'onde de surface transporte, à vitesse très faible (eh oui, lance donc une pierre dans l'eau et tu verra qu'elle est très lente), l'information d'une perturbation de la surface de l'eau.
Lorsqu'un objet se déplace sur l'eau à vitesse extrêmement lente, on peut voir l'onde de surface s'en éloigner, mais si l'objet accélère, il rattrape assez facilement cette onde de surface qui, ne pouvant plus s'en éloigner, s'accumule et grandit pour devenir la vague d'étrave.
On trouve l'équivalent pour un avion; l'onde de surface, c'est pour lui l'onde de pression, et lorsqu'il la rattrape, cela forme une onde de choc....à mach 1!
En fait, ta vague d'étrave, c'est l'équivalent de l'onde de choc transsonique; et là les ressemblances sont nombreuses, entre autres:
1)l'augmentation brutale de la pression dans l'onde de choc, et de la hauteur dans la vague d'étrave.
2)l'existence d'une deuxième onde de choc derrière l'avion (d'où le double bang), et d'une deuxième vague sur l'arrière du bateau.
Envoyé par Bernard De Go Mars
c'est parce qu'elle n'est pas sûreEnvoyé par Bernard De Go Mars
plus précisément, je n'ai pas de réponse certaine et définitive sur ce choix, mais pour ce qui est du fait que la pression que capte le tube Pitot est égale à la pression atmosphérique MESURÉE À L'ARRÊT, là pas de problème c'est sûr.
Si, mais uniquement lorsque l'on est à l'arrêt, ensuite la pression statique baisse au fur et à mesure que la vitesse (donc la pression dynamique) augmente, et elle ne peut plus être égale à la pression que l'on a mesuré à l'arrêt et qui, pour moi, est la qui seule mérite d'être appelée pression atmosphérique.Envoyé par Bernard De Go Mars
Ça je sais, mais ça ne change rien à ce que je dis.Envoyé par Bernard De Go Mars
Amicalement, Alain.
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