Bonjour à tous
Après avoir consulté quelques données sur le modèle en couche du noyau je voudrais savoir si je peux affirmer les choses suivantes:
Il y a une analogie très forte avec le modèle en couche atomique avec un nombre quantique principal n, un nombre quantique l correspondant au moment cinétique orbital, un nombre quantique j correspondant au moment cinétique total (spin + orbite), un nombre quantique mangétique m.
Cependant on note les différences suivantes:
Compte tenu du volume beaucoup plus petit dans lequel les nucléons sont confinés, les écarts entre niveau d'énergie sont beaucoup plus grands. (typique pour une particule de masse m dans une boîte de longueur a, on a des écarts proportionnels à , ce qui entre le monde nucléaire et atomique multiplie les écarts par 10^5. On passe donc de la dizaine d'électron-volt au MeV)
alors qu'on ne peut pas trouver les orbitales 1p (seulement 1s), 2d (seulement 2s et 2p), on peut trouver 1s, 1p, 1d, 1f, 2s, 2p, 2d, 2f et au delà
Un niveau d'énergie peut être peuplé de 4 manières différentes (seulement 2 pour les orbitales électroniques) : neutron (spin dans un sens ou dans l'autre) et proton (spin dans un sens ou dans l'autre)
La recherche de N=Z pour les noyaux légers stables est liée au remplissage de ces orbites nucléaires par deux neutrons et deux protons par niveau d'énergie.
l'existence des nombres magiques 2, 8, 20, 28, 50, 82 et 126 est liée au fait que les orbitales nucléaires se regroupent en paquets avec des séparations nettes entre paquets pour des nombres de nucléons correspondant aux nombres magiques (equivalent avec la stabilité particulière des atomes ayant des couches externes saturés (gaz rares))
Au passage le remplissage d'un niveau énergétique avec deux neutrons et deux protons est-il en rapport avec la stabilité exceptionnelle des particules alpha (4He) ?
Pouvez-vous infirmer ou confirmer mes affirmations ?
-----