Je suis heureux que tu aies abouti à cette conclusion. Je n'avais pas les moyens techniques intellectuels pour engager un débat sur cette notion d'impédance...
Donc, si on résume :
- Le son et la lumière sont des ondes.
- Le son a besoin d'un milieu matériel pour se propager.
- La lumière, non. Cependant tout le 19ème siècle a cru qu'il était nécessaire de disposer d'un milieu de propagation, très mystérieux et mal défini (et même possédant des propriétés contradictoires), que l'on a nommé l'éther.
- Les expériences de Michelson dès 1881, puis avec son assistant Morley jusqu'en 1887, on prouvé que l'éther n'existait pas, en ce sens qu'il ne pouvait s'agir d'un référentiel absolu : la vitesse de la lumière est identique, que l'on se déplace avec la terre sur son orbite on non (différence de 30 km/s). A noter que ces expériences ont été reconduites et améliorées à de nombreuses reprises, et que la précision des mesures est parfaitement convaincante depuis longtemps (ce qui n'était pas toutà-fait le cas de la toute première).
- Outre la nécessité ou non de disposer d'un milieu de propagation, une différence importante réside en ce que les ondes sonores sont longitudinales, les ondes électromagnétiques trnasversales. Ceci est lié au fait que le son a besoin d'un milieu : une vibration créatrice de son comprime l'air (ou tout autre milieu matériel) dans le sens de sa propagation (donc, longitudinalement). Cette compression se transmet de proche en proche et, juste derrière elle, crée une dépression. Il n'y a pas transfert de matière (les molécules de gaz) sur des trajets supérieurs à quelques distances inter-atomiques, et en fait ces molécules sont animées d'un mouvement oscillatoire rectiligne, de sorte que leur (très petit) déplacement est en moyenne nul.
Intuitivement, puisqu'il s'agit d'ondes de compression, la puissance (l'intensité sonore) transmise chute avec la pression du milieu gazeux. Jusqu'à, bien sûr, devenir nulle dès que ce milieu est suffisamment raréfié.
Amitiés.
Félix
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