Pour Newton, la vitesse de la lumière était infinie.Envoyé par kognou
Pour moi elle est égale à C=1 / (epsilon zéro x mu zéro)^1/2
Ça n’a donc strictement rien à voir.
Sauf que pour newton, la vitesse de la lumière étant infinie, pour lui, tout rapport V/C tend vers 0.Envoyé par kognou
Ce qui va à l’encontre du bon sens est pour moi plutôt l’interprétation des phénomènes. Le fait qu’un siècle après l’avènement de la relativité on en soit encore à disserter sur le « paradoxe des Jumeaux » de Langevin est révélateur. Si Einstein avait eu une explication rationnelle de ce « paradoxe », il n’aurait jamais quitté le cadre de leur conversation en tête à tête. « Paradoxe », qui n’a pour moi strictement rien de paradoxale, et ce, sans faire intervenir de dissymétrie dans le comportement des deux jumeaux. Même si les deux jumeaux subissent la même accélération, le même demi tour, et la même décélération, jusqu’à ce qu’ils se rejoignent, chaque jumeau aura l’impression de vieillir moins vite que l’autre, même s’ils vieillissent précisément au même rythme. Je ne parle pas du cas ou l’un se déplace réellement à une vitesse supérieure à l’autre. Si tu veux on peut en parler mais c’est plus long.Envoyé par kognou
Ca n’a strictement rien à voir. En se moment, mon frère est au Japon, et je peux le représenter sur une mappemonde, même si je ne le vois pas. Il est parfaitement possible de représenter des choses que l’on ne vois pas en utilisant des informations qu’on nous à donner. Dans le cas de la relativité, l’heure que lisent les observateurs sur leurs horloges et les longueurs qu’ils mesurent avec leurs règles qu’ils me transmettent, dans le cas de mon frère, la position qu’il me dit occuper.Envoyé par kognou
C’était de l’ironie. Ca m’a juste fait penser à un copain qui disait en plaisantant : « Si tu grilles un feu rouge à une vitesse infinie, tu y reste un temps nul, et donc, tu as très peu de chance d’avoir un accident. » je lui faisais remarquer que s’il se déplaçait à une vitesse infinie, il grillerait le feu un nombre infini de fois et aurait donc toutes les chance d’avoir un accident. C’était une plaisanterie.Envoyé par kognou
Là aussi c’était une plaisanterie. Désolé, je ne recommencerais pas.Envoyé par kognou
Toujours rien à voir, voir plus haut.Envoyé par kognou
A part le fait que je n’utilise pas la conception de Newton quant à la vitesse de la lumière, je ne trouve aucune contradiction et aucun paradoxe dans ma représentation. Langevin me parlerait de son paradoxe des jumeaux, il repartirait en ayant compris que le paradoxe provient uniquement de la manière dont sont réglés les horloges dans les référentiels en mouvement, et ça en resterait là.Envoyé par kognou
J’en ai parfaitement conscience.Envoyé par kognou
Là, par contre, tu as raison, j’aurais mieux fait d’utiliser le terme d’invariant. Quant à la valeur de la vitesse de la lumière déterminée par les équations de Maxwell : C = 1 / (epsilon zéro x mu zéro)^1/2, c’est celle que j’utilise dans tous mes raisonnements. La vitesse de la lumière à réellement cette valeur dans le référentiel ou toutes les horloges indiquent simultanément la même heure (indépendamment de tout observateur), et dans tous les référentiels en mouvement, elle sera mesuré égale à cette valeur, en raison de la contraction des longueur, de la dilatation du temps et du réglage des horloges dans ces référentiels, qu’elle se déplace en réalité à C-V, si le référentiel s’éloigne de la source, ou à C+V si le référentiel s’en rapproche. C’est d’ailleurs comme ça qu’il est très simple de déterminer l’équation du temps propre et celle de la longueur propre.Envoyé par kognou
J’ai lu un certain nombre de livres mais au lieu de les apprendre par cœur, je préfère essayer de les comprendre pour m’en faire une représentation cohérente. Quant à mes misconception, (ou en tous cas certaines) pour qu’elles disparaissent, il faudrait que les auteurs des livres n’en ai pas eux même sur ce qu’ils écrivent, mais c’est rarement le cas. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils continuent de chercher.Envoyé par kognou
Il n’y a aucune notion de vitesse là dedans. Ni proche, ni négligeable devant celle de la lumière.Envoyé par kognou
Je l’ai étudié, et c’est pour ça que je suis arrivé à mes conceptions. Elles ne me sont pas tomber dessus un matin au réveil.Envoyé par kognou
Tout à fait d’accord, et c’est pour ça que je ne rejette pas, à priori la conception d’Einstein, même si elle ne me parait pas convaincante.Envoyé par kognou
Pour Einstein, la contraction des longueurs est une contraction observationnelle, symétrique mais non physique. Source : comprendre la relativité, cinquième édition (1999) Publication universitaire Paris. Page 60Envoyé par kognou
Pour moi, la contraction est observationnelle et réciproque, mais elle est physique pour les référentiels en mouvement par rapport au référentiel fixe (dans lequel les horloges indiquent simultanément la même heure). C’est cette contraction physique associée à la dilatation du temps et au réglage des horloges des référentiels en mouvement qui permet la contraction observationnelle dans tous les autres cas.
(Suite message suivante)
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