Avec la théorie de Maxwell, la compatibilité de l’éther et de l’espace de la mécanique devient un problème sérieux, car l’éther électromagnétique de Maxwell est autrement plus riche que le simple support des ondulations de Fresnel l’éther ne remplit plus l’espace, il le remplace, il est l’espace ! L’éther doté de propriétés dynamiques se substitue au pseudo-vide opératoire de l’espace absolu de la mécanique.
Plusieurs expériences ont tenté, au 19ème siècle, de mettre en évidence les effets du mouvement des corps à travers l’éther. La plus célèbre fut réalisée par Albert Michelson et Edward Morley, en 1881 et 1887. Mais on ne décelait la présence d’aucun vent d’éther.
Un principe de relativité semble interdire à l’observateur de déterminer s’il est au repos ou en mouvement par rapport à l’éther. Alors, Albert Einstein se débarrasse de cet éther inutile et inobservable, il travaille alors en profondeur sa conception de l’espace et du temps.
Pourtant, à peine a-t-il fait disparaître l’éther pour laisser la place à l’espace vide, qu'il annonce lui-même, (Einstein) avec sa théorie de la relativité générale, que le vide en fin de compte n'existe pas. Car, dit-il, « selon la théorie de la relativité générale (...) l'espace ne jouit pas d'une existence indépendante envers ce qui remplit l'espace!
Malgré cela, avec la relativité générale et la théorie quantique le vide ou plutôt les vides, sont devenus de pures constructions théoriques. Paradoxalement, le mouvement de la physique moderne consiste à attribuer au vide, les propriétés de symétrie des équations appelées à décrire... la matière.
Voilà ou nous en sommes de la physique contemporaine !
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