Il mesure son poids car il y a de l'air sous la balance qui compense la pression du dessus du plateau .Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te trouble avec cette planche mais tu n'as pas chercher à mieux l'exprimer. Peut-être qu'on peut reformuler ta question avec un objet posé sur une balance.
J'essaye de formuler une question... dis moi si cela fait écho avec ta question.
Quand je pose un objet (genre un homme) sur une balance, qu'est-ce que je mesure ?
- son poid ?
- son poid + la masse de l'air au dessus de sa tête ?
- son poid + la masse de l'air au dessus de ses pieds ?
- son poid + la masse de l'air au dessus de sa plus grande surface projettée ?
- son poid + la masse de l'air au dessus du plateau de la balance ?
- son poid - la masse de l'air équivalente au volume d'air déplacé par la masse en question ?
- une autre suggestion peut-être ?
D'un côté, si on veut vraiment modéliser l'absence d'air sous un objet, on prend une cloche à vide, et on se rend bien compte de la force exercée par la colonne d'air au dessus de celle-ci. Donc je conclurais que le peu d'air entre le sol et la planche (car son absence totale est l'expérience de la cloche) compense les 10 tonnes, comme le dit pio.
Ou est-ce faux ?
La pression est perpendiculaire aux surfaces. Sous la planche la pression est la même que dessus(même s’il y a peu d’air).Je suis d'accord que notre anatomie est justement faite pour supporter cette pression que la pression sanguine compense. Mais le coup de la planche me tracasse quand même bêtement. J'aimerais savoir pourquoi en fait globalement on ne tient pas compte de la force de pression qu'elle subit par l'atmosphère lorsqu'elle est posée par terre ? Juste parcequ'elle est entièrement compensée par la résistance interne du bois? Bref, un peu perdu là...
Si on fait le vide dessous,la planche est collée à 10T/m2.
Petite expérience très simple qui illustre l’effet de l’air sous la pièce.
Placer une pièce de monnaie (bien plate) sur une assiette (sèche) et faire aller rapidement l’assiette par en haut, par en bas.
Effet : La pièce décolle de l’assiette.
Refaire la même expérience avec une goutte d’eau sous la pièce.
Effet : La pièce ne décolle plus.
Oui, c'est bien cela.... ou presque. En fait elle mesure le poids - le poids du volume d'air déplacé (c'est archimède). Archimède correspond à la variation de pression sur la personne pesée.
Bon et bien, je vois donc maintenant le problème qui te préoccupe et je suis content de voir que tu es capable d'y répondre correctement,D'un côté, si on veut vraiment modéliser l'absence d'air sous un objet, on prend une cloche à vide, et on se rend bien compte de la force exercée par la colonne d'air au dessus de celle-ci. Donc je conclurais que le peu d'air entre le sol et la planche (car son absence totale est l'expérience de la cloche) compense les 10 tonnes, comme le dit pio.
Ou est-ce faux ?
Je te donne une idée, tu me donnes une idée, nous avons chacun deux idées.
Merci beaucoup pour cette patience !Oui, c'est bien cela.... ou presque. En fait elle mesure le poids - le poids du volume d'air déplacé (c'est archimède). Archimède correspond à la variation de pression sur la personne pesée.
Bon et bien, je vois donc maintenant le problème qui te préoccupe et je suis content de voir que tu es capable d'y répondre correctement,
Voir Vidéo de la piece.
Il faut essayer aussi sous une cloche à vide pour savoir si c'est la pression atmosphérique ou la capillarité qui colle la pièce à l'assiette.
De plus, comment expliquez-vous au repos que, la pièce subissant une force de pression supérieure sur sa face supérieure (p atmo) que sur sa face inférieure (eau), elle ne subisse pas une accélération verticale ?
il me semble qu'il existe des baromètres qui fonctionne sur ce principe. ils ont une cavité "vide" et une membrane semi-rigide (un peu comme un planche)
l'on mesure la préssion atmosphérique a l'aide de la distortion de cette membrane, distortion courbure due au poid de l'air environant contre l'esapce vide de la cavité..
le fait de poser une planche par terre, ou la laisser dans l'air ou a la surface de l'eau, provoque toujours une contra-réaction du support. qui est la poussé d'archimède. ou la résistance propre du support a la déformation, ou la pénétration pour l'air et l'eau (mais aussi les solides au travers de leur coficiant de dureté)
si l'on posait la planche sur une esapce vide air-eau-sol, la préssion atmosphérique ne serait pas compensée par la réaction du support; et a raison de 10t par m2 la planche simplement exploserait ou du moins se courberait nettement, comme si l'on essayait le poser un elephant sur cette même planche tenue par quatre poteau a chaque coin.
les baromètres sont aussi des dynamomètres, la préssion est une force. l'on mesure le poid de la colone d'air. comme l'on mesure le poid d'un elephant avec une balance, que l'on convertie ensuite en kg
Tous les baromètres fonctionnent sur ce principe sans exception.
On compare la pression atm. au vide.
Ce n'est pas la capilarité qui joue le role fondamental dans l'expérience de l'assiette. On peut refaire cette exp. avec une feuille métallique mince et plate posée
1) sur un grillage
2) sur l'assiette
...si on peut appeler "membrane" une colonne de mercure.
Il existe encore des baromètres à mercure.
Au dessus du ménisque de mercure ,il y a d'un coté la pression atm, et de l'autre coté du vide (imparfait; vapeur de Hg de H2O etc..)
Dans un baromètre on se réfère toujours au vide.