Bonsoir, j'ai pas lu toute vos discussions sur la MQ pourtant qui m'interesse pas mal.. le fruit de mes anciennes réflexion la dessus était que les apparents paradoxes, y compris variable caché, pouvez simplement découler de la notion de probabilité complexe utiliser un MQ : la probabilité pour nous est la norme d'un vecteur complexe définit pour les particules qu'on regarde.. on a donc, toujours une perte d'information quand on passe du modéle à l'observation.
D'ou tout les paradoxes de "variable caché" etc.. Il y a une variable qui n'est pas "caché" mais initialement inconnue pour nous : l'angle.

Mon idée de base suivante était que ce qu'on avait appelé décohérence, était en fait ceci : pour une certaine quantité de matiére et d'interaction donné, il est apparement possible que l'aspect complexe de la probabilité d'une particule, l'information qui nous manque, perdent de l'importance en terme de causalité.. Comment expliquer en terme d'information.. imaginer que vous ayez un nombre en tête, un nombre caché. Vous êtes disposé à donner une partie de l'information sur ce nombre. En principe, à partir d'un certain nombre d'échange d'information, un observateur avisé serait en mesure de déterminer ce nombre.. Je me demande si ce n'est pas un peu ce qui se passe de manière imagé concernant le passage du quantique au classique. Imaginer que le comportement de chaque particule dépendent des autres, mais pas directement, par l'intermédiaire d'échange partielle d'information..
On retombe sur l'hypothèse récente de la "particule intelligente".. c'est difficile à imaginer.
Pour moi, et selon ma théorie, la particule est à la cellule ce que la cellule est à l'homme. Cela permet d'imaginer le comportement de la particule, qui devrait donc ressembler à ceci, selon la symétrie :
- Un comportement formelement simple (disons robotique et obsessionnel) mais répéter un nombre trés élévé de fois. Un peu comme si on avait un ordinateur massivement paralléle faisant un algorythme trés simple mais sur un nombre incalculable de fois. Vous me direz, ça correspond trés bien au modéle standard : quelque type de particule seulement, des interactions mathématiquement relativement simple avec les lois de conservations, mais une probabilité qui découle au final d'un processus iteratif infinie.
- Un aspect "semi existant". L'idée est que chaque particule "est" trés peu pour les autres. Je reprend l'idée du footballeur sourd muet aveugle.. chaque contact représente une information faible et incompléte. C'est une condition d'une régle simple : si les particules sont une brique fondamentale de l'univers, alors il n'y a pas de brique entre ces briques.
- Un comportement définit intemporellement. L'idée de ma théorie est que la particule est en quelque sorte le fruit d'une évolution à l'échelle de l'univers. Un peu comme les cellules obeissent à l'ADN ce qui définit une grammaire chimique commune à toutes la vie sur Terre, il y aurait le modèle standard qui serait une sorte de grammaire physique de l'espace temps. Le comportement de la particule serait alors comme un énorme programme fait avec quelque mot extrémement élémentaire. (ça ne contredit pas l'idée ci dessus). Imaginer que l'identité de la particule, sa personnalité, la définition de sa réaction à l'univers, soit trés complexe, mais que le language de cette personnalité, partagé avec l'ensemble de l'univers (le modéle standard) soit simple. On retombe notamment sur les théories un peu mystiques des univers paralléle, avec cette fois une définition précise : les univers paralléles serait différente version du code de base, un peu comme les humains sont différentes version de l'ADN idéal vers lequelle tend l'évolution darwinienne..


En regroupant ceci, on peut se faire une idée d'une sorte de comportement de la particule. Voici ma question : peut on imaginer des principes mathématiques qui traduisent ce genre d'idée sous forme de contrainte et de condition formelle.. Je cherche à établir ce qui me manque : l'objectif du jeux des particules. Les régles sont le modéle standard, mais si on pose l'hypothése de la particule intelligente, il manque l'objectif, c'est à dire la définition de ce que serait la "victoire" ou la "défaite" pour une particule..