Feynmanium, le bout du tableau périodique

[mach3]

Bonjour à tous,

je viens de lire sur plusieurs sources que l'élément 137 était le dernier élément classique possible : la charge importante sur le noyau ferait que les électrons 1s approcherait la vitesse de la lumière et l'élément 138 serait classiquement impossible (électrons supraluminiques).
Cependant la suite n'est pas très clair : une étude plus poussée en prenant en compte la relativité permet l'existence de l'élément 138 mais pas des suivants. Même en comptant la relativité, ils devraient comporter des électrons supraluminiques et sont donc impossibles sauf peut-être des états excités sans électrons sur la 1s). Je ne comprends pas bien pourquoi ça sauve le 138 mais pas les suivants... J'ai lu sur un site que la situation est analogue à un trou noir mais en considérant l'électromagnétisme au lieu de la gravité

m@ch3
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[invite8c514936]

Salut,

Il me semble que cette valeur 137 est obtenue dans le cas où l'on suppose que la charge du noyau est ponctuelle, ça vient d'une singularité dans les solutions de l'équation de Dirac en présence d'un potentiel coulombien, un terme en (alpha Z)^2 - 1 au dénominateur... Cette valeur est déjà obtenue dans un cadre relativiste. Je ne connaissais pas cette interprétation "supraluminique", je ne suis pas sûr que ce soit une super manière d'introduire le truc.

Après si on prend en compte l'extension du noyau ça modifie effectivement la valeur mais je sais plus comment. Je n'ai pas mes bouquins sous la main, mais c'est (bien) expliqué en détail dans le Greiner d'électrodynamique quantique.

[LPFR]

Bonjour.
Surprenant.
Je croyais que le modèle d'atome de Bohr, avec des électrons qui tournent autour du noyau était mort (le modèle, pas Bohr) en 1927.
On apprend toujours de choses.
Au revoir.