Bonjour,
j'aurais voulu vérifier si j'ai bien compris quelques chose.
Dans le cadre de la mécanique quantique, les relations de de Broglie permettent d'identifier l'action à la phase quantique (divisé par la constante de Planck). On peut alors vérifier que le principe de moindre action ne fait en fait qu'exprimer une "concordence de phase" comme le dit de Broglie lui même dans sa thèse. Dit autrement, avec un point de vue un peu plus moderne développé par Feynman, si un objet materiel va d'un point A au temps t1 à un point B au temps t2, alors il prendra en general le chemin qui rendra son action extremal, et cela s'explique en mécanique quantique par le fait que tout les chemins qui ne rendent pas la phase quantique stationnaire interfereront entre eux en "se détruisant mutuellement", tandis que les chemins qui rendent la phase stationnaire se renforceront mutuellement.
Ma question porte sur le cas de la diffraction : lorsque l'on fait diffracter des électrons par une fente par exemple, une façon de voir les choses, c'est de dire que certains chemins qui ne rendent pas la phase quantique stationnaire ne sont pas éliminés car la fente étant étroite, ces différents chemins sont tellements voisins que leurs phases respectives, bien que non égales, ne sont pas assez différentes pour induire des interférences desctructrices (voir à ce sujet par exemple "lumière et matière, une étrange histoire" de Feynman). Il en résulte que les électrons peuvent "empruntés des chemins " qui ne rendent pas leur action stationnaire. Est il raisonnable de dire alors que le principe de moindre action n'est plus respecté dans ce cas précis ?
-----