Dans cette expérience plus que centenaire, Morlay et Michelson voulaient mettre en évidence le déplacement de la terre dans ce qu'on appelait alors l'éther en mesurant les interférences entre les ondes lumineuses redirigées dans deux directions perpendiculaires, l'une étant parallèle au déplacement de la terre dans l'espace intersidéral. L'expérience fut négative : la loi galiléenne d'addition des vitesses ne s'appliquait donc pas et la conclusion officielle fut qu'il était nécessaire de trouver une expression mathématique à cette anomalie. D'où la naissance de la théorie dite de la relativité restreinte, affirmant la constance de la vitesse de la lumière quelque soit le déplacement de la source par rapport au récepteur ou vice-versa.
Le problème est que la loi de Doppler-Fizeau dit le contraire en constatant qu'une source est vue plus rouge lorsqu'elle s'éloigne du récepteur, c'est à dire que la longueur de l'onde reçue augmente.
Peut etre serait-il plus pertinent d'oublier l'espace-temps et la notion d'ether, support des ondes lumineuses selon Maxwell. Mon hypothèse hérétique est que la meme onde réémise inchangée dans deux directions perpendiculaires depuis le centre du dispositif expérimental parcourt la meme distance telle qu'elle serait vue par un observateur placé à l'un ou l'autre des points de réception. L'application de la loi d'addition des vitesses serait donc ici injustifiée.
Qu'en pensez-vous?
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