Bonjour,
Comme d'habitude je me pose des questions dont l'utilité est négligeable mais bon j'y peux rien .
La présentation usuelle (académique ?) de la mesure d'intégration dans l'espace des phases dans les ensembles canonique et microcanonique par exemple s'écrit de la façon suivante :
la justification classique d'une telle écriture est que l'on effectue une partition de l'espace des phases en cellules de volume pour compter les microétats.
En fait j'ai un problème avec cette justification...
-Premièrement, l'introduction de manière ad hoc d'un volume minimum dont l'origine est quantique me parait un peu bizarre dans un raisonnement a priori classique (dans l'approche présenté usuellement/historiquement encore une fois),
-Deuxièmement, je ne vois pas de raison particulière a priori qui nous pousserait forcément à choisir ce volume précisément pour une cellule élémentaire,
-Troisièmement, l'energie libre comme l'entropie, classiques (au sens de non quantiques), sont définies à une constante additive près qui pourrait correspondre justement au choix d'une autre partition pour l'espace des phases et donc un tel choix ne changerait rien à la statistique.
Ma question (peut être un peu bête) est donc la suivante : existe-t-il des quantités physiques classiques (macroscopiques) mesurables pour lesquelles le fait que la constante de Planck intervienne dans la mesure d'intégration classique est indispensable pour rendre compte de leur valeurs numériques mesurées ?
Pour ma part je n'en vois pas mais j'ai peut être mal cherché (la réponse est peut être dans l'ouvrage original de Gibbs mais je n'ai jamais eu la chance de l'avoir sous les yeux alors...) .
Merci d'avance pour vos réponses !
P.S : je suis bien conscient que lorsqu'on prend la problème "à l'envers" (qui correspond au sens correct pour moi) c'est à dire en partant de :
pour l'ensemble canonique, alors cette mesure apparait naturellement lorsqu'on fait la limite via la formule de Trotter mais ce n'est pas ça que je demande ici...
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