Ce n'est pas ce que je vous avais demandé. Je voudrais que vous expliquiez à Chip, par exemple, comment faire une expérience mesurant un changement d'état d'un système d'étude, quantique ou non, qui n'implique aucun changement de position d'une des ses parties. En ce qui me concerne, je considère par exemple que la désexcitation d'un atome par émission de photon correspond à un changement de position au moins de l'ensemble du nuage éléctronique, disons plutôt un repositionnement dans l'espace de la probabilité de présence de ce dernier autour du noyau, et donc doit impliquer du mouvement. J'exclus donc toute expérience de ce type. Même si je ne suis pas tellement convaincu que la fonction d'onde à laquelle on fait correspondre une particule soit une manifestation objective de cette dernière, il n'en reste pas moins qu'entre chaque mesure quantique il est vrai que je pense qu'il existe tout de même des "choses" qui s'organisent d'elles-mêmes en vertu des forces auquelles elles sont sujettes, sans attendre qu'un système extérieur quel qu'il soit veuille bien prendre la peine de les "mesurer". On m'objectera sans doute qu'en vertu des inégalités de Bell et de l'expérience d'Alain Aspect cela constitue un point de vue qui viole l'hypothèse de localité, et Mr Chaverondier aura son idée sur la question. je ne me représente pas toutes les implications de telles hypothèses, et je serais fort surpris que vous vous les représentiez de la façon qui vous permettrait d'éluder mes objections avec l'applomb et la condescendance que vous avez employés jusqu'ici, ceci d'autant plus que tous les concepts qui sont impliqués dans les relations d'incertitude d'Heisenberg ont pour leur grande part des fondements métaphysiques qui n'ont donc rien d'objectif.Envoyé par Rincevent
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