propagation de la lumière et notion de champ

[invitebefa4625]

Je suis complètement d'accord avec ce que tu as dit, qu'effectivement l'hypothèse classique n'est pas suffisante et que quantiquement les choses sont beaucoup plus subtiles, mais je préfère parler d'abord classique puis appronfondir en parlant quantique. Si depuis le début je considère le système comme étant classique c'est que dans la question originelle de jojo17 il nous parle d'ampoule, système qui pour moi est parfaitement classique, peut-etre que je me trompe, mais pour moi lui parler de théorie quantique des champs était pour moi beaucoup, le point de vue classique parlant en général plus et me paraissant plus approprié pour ce cas. Après venant ses questions suivantes, s'il y a un champ pré-existant à la lumière, la réponse est bien évidemment oui, justement quand on prend en compte la mécanique quantique où la effectivement après l'approximation de 1er ordre (où on retrouve la prédiction du cas classique, donc de la valeur moyenne nulle) on obtient les diagrammes de polarisation du vide qui donnent une valeur moyenne non nulle. Alors le champ de QED n'est pas le "support" de la lumière mais plutôt responsable de sa création de par ses fluctuations. Tout cela devient un peu technique et vulgariser cela n'est pas dans mes compétences et j'ai voulu préciser dans quel cas je me place pour éviter toute confusion tout mélange(ce qui apparemment n'est pas le cas ), l'explication l'apparition de lumière provenant de l'ampoule peut parfaitement etre comprise sans se servir de la mécanique quantique donc dans un cadre classique ce que j'ai essayé de me BORNé à faire....En tout cas ça fait plaisir de discuter de tout ça avec vous.
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[invitedbd9bdc3]

classiquement on dit que pas de lumière correspond à pas de champ EM (ou champ EM nul).

Non, justement. Pas de lumiere, c'est pas d'onde dans le champs EM. C'est à dire pas de rayonnement (à l'infini). Une charge seule n'emet pas de lumiere, mais le champs EM n'est pas nul pour autant (par exemple pour une charge fixe, il y a un champ E statique).

[invite9c9b9968]

Bonsoir,

Je suis d'accord avec Thwarn.

Mais je m'excuse d'avoir poussé sur l'effet Casimir qui effectivement est purement quantique, et ne sert ici que pour montrer qu'un champ, même dans son état de plus basse énergie, a un effet (donc existe, n'est pas nul en tout point). Mais ceci n'est qu'une précision supplémentaire, qui n'est pas nécessairement utile pour distinguer onde et champ.

.En tout cas ça fait plaisir de discuter de tout ça avec vous.

Tout pareil

[jojo17]

Bonjour,

En tout cas ça fait plaisir de discuter de tout ça avec vous.

Tout pareil

Me too
J'ai donc bien compris qu'il y avait, je dirais comme presque toujours, une réponse à la question à un niveau classique, qui semble être une approximation de la solution quantique.
Au niveau quantique justement, il y a donc un champ pré-existant à la lumière, et ce dernier émet un rayonnement sous forme de quanta (le photon) lorsqu'il est perturbé.
Pour que le champ "libère" de l'énergie, est-ce qu'un champ est un potentiel énergétique?
Comme je crois savoir que pour le photon on a la relation E=hv je me demande d'où provient cette énergie si ce n'est du champ EM.

Merci et bonne journée.

[curieuxdenature]

Non, justement. Pas de lumiere, c'est pas d'onde dans le champs EM. C'est à dire pas de rayonnement (à l'infini). Une charge seule n'emet pas de lumiere, mais le champs EM n'est pas nul pour autant (par exemple pour une charge fixe, il y a un champ E statique).

Il fut un temps où ma vision était la même que celle de LPR et je l'avais exprimée sur ce forum, je pensais effectivement que l'onde se propageait par auto-entretien (champ electrique créant le champ magnétique créant le ... etc..) mais une eminence grise impossible à taxer d'exercice d'argument par l'autorité m'a contredit.

Il m'a donc été confirmé qu'il existait un champ pour chaque "force" fondamentale, donc champ electromagnétique, champ gravitationnnel, champ de Higgs, etc.. pré-existant et sollicité par les objets adéquats grâce aux particules associées (photon, graviton, boson de Higgs, etc..).

Il y a en effet de quoi se poser des questions, c'est aussi contre-intuitif que de devoir admettre que ces forces n'en sont pas et que si 2 objets se déplacent l'un vers l'autre ce n'est pas par l'action d'un "élastique" invisible mais par la déformation des 3 dimensions de l'espace + 1 du temps qui les entoure. Ce qui semble être la bonne réponse évidemment et qui parait aussi probable que de croire que c'est la terre qui tourne sur elle-même et pas le soleil qui traverse tout le ciel en 24 H.