Bonjour, le titre est un peu vague. J'ai lu des articles qui disaient qu'avec des impulsions lasers sur des électrons d'orbitales, il était possible de "recréer" ou du moins observer les trajectoires de l'atome de bohr. Je pense qu'on peut invoquer l'écroulement de la fonction d'onde et l'évolution temporelle à partir de chaque mesure, ici chaque impulsion laser. Je voulais savoir comment se représentait-on l'évolution de la fonction d'onde en l'absence de mesure, si on se la représentait. Imagine-t-on une trajectoire réelle et continue où les positions les plus probables seraient celles où les vitesses sont les plus faibles, comme dans le cas d'un pendule, ou bien imagine-t-on des apparitions et disparitions de l'électron en différents points, où plus les apparitions seraient courtes moins elles seraient probables et plus la quantité de mouvement serait grande (dans ce cas ça me pose un pb de champ), ou bien n'imagine-t-on rien du tout? (je suppose que la dernière viendra assez souvent comme réponse).
Attention ça va être ésotérique: ne peut-on pas considérer que le potentiel dans lequel l'électron est plongé est une sorte de mesure? mesure qui ne serait pas assez "forte" pour que la fonction d'onde s'effondre totalement mais qui imposerait des contraintes suffisantes pour localiser "en gros" l'électron autour du noyau? Je pense à ça car pas d'effondrement de la fonction d'onde sans mesure et une mesure ne peut se passer d'interaction, ce qui fait toujours intervenir un potentiel. D'où en poussant encore un peu, l'effondrement de la fonction d'onde peut-il être total? Peut on vraiment parfaitement localiser la particule lors de la mesure? Je comptais demander ça dans un devoir d'atomes et molécules mais je me suis contenté d'un "hum" (ça n'intéresse que moi ce que je dis là...)
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