Fusion à temperature à definir - Page 2
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Fusion à temperature à definir



  1. #31
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir


    ------

    Bonjour, et re bonjour LPFR

    Je viens donc d'apprendre quelque chose d'extraordinaire pour moi

    La densité des atomes Hydrogène ( Nombre d'atome/ unite de volume )
    serait 1 000 000 plus importante dans le palladium que dans une bouteille à la pression atmospherique.

    C'est remarquable et extraordinaire

    J'ajoute que 4 M€ cela fait cher pour moi

    En faisant un effort je pourrai m'acheter 1 cm3 de paladium pour 40 €, il pourrait me stocker prés de 100 L d'hydrogène.....

    es tu sur des ordres de grandeurs ? 10 l serait déjà pour moi un exploit pour le Palladium.....?


    La probabilité, qu'aurait une particule de rencontrer un noyau d'hydrogène dans le Palladium saturé en hydrogène, serait
    entre 1 000 000 et 100 000 plus importante que dans le gaz H² à pression et temperature standard !!!!

    Bien cordialement

    -----

  2. #32
    LPFR

    Re : Fusion à temperature à definir

    Re.
    Tout cela n'est vrai que si votre chiffre de 0,7 E-10 est bon.
    Et de toute façon je ne pense pas que ceci soit possible à la pression atmosphérique, de la même façon que la solubilité du CO2 dépend de la pression extérieure. Il faut voir quelle pression est nécessaire pour arriver aux 0,7 E-10 en remplissant toutes les places.
    A+

  3. #33
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour,

    J'ai poursuivi mes recherches, j'ai trouvé sur Wikipedia que le Pd pouvait absorberà la temperature ordinaire 900 fois son volume en H2 . Mais il n'y avait pas d'indication de pression ( a priori à la pression atmospherique )

    Ce n'est pas totalement satisfaisant, mais c'est plus raisonnable que mes chiffres....( un rapport 1000 ça peut changer la vision du monde!)

  4. #34
    invitec240c950

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour, bonjour,

    Ben voilà, je veux pas entrer dans le débat de la possibilité ou non de la fusion froide. Mais personnellement, je bosse sur le projet ITER, et je voulais peut-être juste vous donner quelques chiffres qui pourraient aider à faire avancer le débat.

    Lors d'une réaction de fusion, il faut qu'une particule arrive à surpasser la répulsion coulombienne pour arriver à fusionner. Dans le cas d'une réaction D-T, l'ordre de grandeur de cette barrière de potentiel est de ~1 MeV.
    Cependant, il ne faut pas négliger un effet important (et un bénéfice énorme du point de vue de la fusion contrôlée), c'est l'effet tunnel. Du coup, des particules ayant une énergie inférieure à 1 MeV peuvent 'passer' la barrière de potentiel.

    Pour être précis, la section efficace d'une réaction D-T est maximale pour des énergies de l'ordre de ~100 keV.

    Maintenant, il faut tenir compte du taux de réaction. Et c'est là que le bat blesse. En effet, les collisions coulombiennes ont toujours une section efficace au moins 1 ordre de grandeur plus grand qu'une réaction de fusion. (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on a introduit le principe du Tokamak: on veut se 'servir' de ce désavantage en essayant de thermaliser un maximum de particules par collisions coulombiennes.) La présence de ces collisions coulombiennes revêt une importance particulière: cela implique qu'il faut faire très attention au taux de réaction: en effet, seule une très petite proportion des particules ayant atteint une énergie convenable pour effectuer une réaction de fusion effectueront réellement cette réaction.

    Dans le cas d'un Tokamak, on se sert aussi avantageusement que l'on peut des collisions coulombiennes pour 'chauffer' tout le plasma, et ainsi augmenter la proportion de particules ayant une énergie suffisante pour effectuer la fusion. De plus, on les fait 'tourner' dans le tore que constitue la chambre à vide du tokamak jusqu'à ce qu'elles fusionnent (du moins c'est le cas idéal. En réalité, les pertes de particules sont énormes).

    Bref, assez parlé de Tokamaks. Pour en revenir à la fusion froide, je ne sais pas quel procédé est invoqué pour la fusion, je n'ai malheureusement pas eu le temps de lire tous les messages de ce sujet. Mais, j'ai eu l'impression, pour le peu que j'en ai lu que les chercheurs impliqués dans la fusion froide perdent de vue un problème principal: c'est la notion de temps.

    En effet, lorsqu'on arrive à 'chauffer' une particule (par un rayon cosmique, ou quel que soit la méthode de la fusion froide), il faut vraiment qu'elle se 'dépèche' de faire sa réaction de fusion. En réalité, il faut être extrêmement chanceux, car il est nettement plus probables qu'une collision coulombienne ait lieu avant la fusion, vu qu'une collision est nettement plus favorable.

    J'ai aussi entendu parler de réactions de 'catalyse' avec du palladium ou d'autres catalyseurs. Je ne sais pas si ces catalyses sont possibles ou non, mais je veux tout simplement dire que là aussi entre en jeu le problème des collisions coulombiennes. En effet, supposons qu'une particule de D est 'bloquée' dans un catalyseur. Pour faire une fusion, il faut approcher une autre molécule (D ou T) avec suffisamment d'énergie pour surpasser la répulsion coulombienne et être suffisamment chanceux pour que la fusion ait lieu, à la place d'une simple collision coulombienne.

    Bref, je reste ouvert à la possibilité de fusion froide, mais je pense qu'il faudrait que quelqu'un veuille bien m'expliquer les problèmes que je pense avoir mis en lumière.

    Bien à vous,

    Butcherk

  5. #35
    LPFR

    Re : Fusion à temperature à definir

    Re-bonjour Butcherk.
    Je ne pense pas que la fusion froide ait jamais marché jusqu'à présent.

    D'après ce que j'ai compris, ceux qui prétendent la faire avec des "catalyseurs", ne se basent pas sur des collisions mais sur la propriété miraculeuse qu'aurait le palladium de permettre de rapprocher les noyaux de deutérium ou tritium à des distances telles que l'effet tunnel serait possible. Donc, le problème du temps ou de la température ne se poserait pas.

    Évidemment, aucune explication décente du mécanisme qui permettrait au palladium de rapprocher des noyaux à des distances aussi faibles ni de ce qui deviendrait de l'énergie potentielle électrostatique entre deux noyaux.

    Même les derniers chiffres donnés par Calculair correspondent à des distances entre les noyaux d'hydrogène de l'ordre des distances interatomiques et non des distances suffisamment faibles pour que l'effet tunnel se produise.

    Au revoir.

  6. #36
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour,

    Pour resumer notre discussion sur cette fusion dite froide tout en étant objectif

    1) De nombreux experimentateurs relatent avoir reussi la Fusion Froide, mais à petite echelle car les energies liberées sont difficiles a mesurer

    2) Ils relatent aussi dans certains cas detecter des neutrons ou des atomes ou isotopes non presents à l'origiine des experiences

    3) Depuis de nombreuses années que ces experiences sont réalisés, il ne semble pas que des progrés significatifs soient realisés

    4) L'energie necessaire pour fusionnée 2 atomes est relativement faible ( je ne tient pas compte des conditions à remplir pour que la reaction s'autoentretienne)

    5) Personnellement j'essaye de me faire une "religion" sur la faisabilité ou l'impossibilité de ce type de réaction ( impossibilité physique ou non connaissance des moyens technologiques pour réaliser ce type de reaction )

    Enfin je remercie Butcherk des données concernant ITER et LPFR qui m'apporte sa contradiction eclairée gace a ses connaissances .

  7. #37
    lalbert

    fusion froide ou pas

    onjour,
    Je me permets de lancer ce post suite à la lecture de cet article.
    http://www.futura-sciences.com/fr/ne...-retour_15671/

    Celà m'a donné envie d'en savor plus. Après pas mal de recherches sur le net , je me suis appercu qu'il
    y avait des choses intéressantes à lire mais aussi pas mal de C....eries.

    Le but de ce post n'est pas de lancer une nouvelle et enième polémique sur le sujet
    mais d'essayer d'avoir une discussion constructive sur le sujet avec les différents intervenants
    du forum.


    Je pense qu'avoir l'esprit scientifique est aussi synonyme d'avoir l'esprit ouvert aux nouvelles
    hypothèses puis de les étudier afin de les affirmer ou de les infirmer.


    J'ai essayé de peser le pour et le contre de cette hypothese :


    1 er pb : le manque de reproductibilité des experiences .

    D'après ce que j'ai glané à droite et a gauche il semble que la reproductibilité des experiences augmente
    au fil des experiences mais on est quand même loin des 100% nécessaires pour faire passer l'hypothese
    au status de fait avéré !

    2eme pb l'absence de neutrons.

    Ces neutrons sont les "marqueurs" d'une réaction de fusion . Hors , certaines experiences font
    état de présence d'éléments autres que le Pd dans l'électrode , eléments qui n'étaient pas présents
    avant l'experience. Cette absence de neutron ne pourrait elle pas être expliquée par
    le fait que la réaction (si elle existe) a lieu dans un solide et non dans le vide ,
    les neutrons générés etant immediatement absorbés par les noyaux de Pd ?

    3eme pb : la présence He
    certaines experiences font état de la présence He d'autres pas. Selon certains rapport (icFF) la presence He est
    dectecté uniquement dans les cas ou un dégagement de chaleur excedentaire est mesuré ,
    d'autres parlent d'une contamination externe ... Je ne sais que penser.

    4 eme et dernier pb et pas le moindre , le franchissementde la barriere coulombienne :

    pas d'hypotheses valables pour le moment !

    Attention , je ne dis pas que c'est impossible mais si ces réactionS onT lieu
    (ce qui n'est pas encore affirmé ou infirmé) je pense que nous ne savons pas ce qui ce passe réellement.

  8. #38
    calculair

    Re : fusion froide ou pas

    Bonjour,

    J'ai ouvert une discussion de ce type ( Fusion temperature à definir ) ouverte le 22/02/2009,; dont l'esprit est bien celui que tu decris.

    Je t'invite à t'y reporter pour eviter de disperser les eventuelles avancées sur le sujet.

    Je suis comme toi, il y a surement quelque chose qui se passe, mais depuis des années, la demonstration n'est pas faite de la fusion froide.

    Ceci etant dit pour fusionner 2 atomes d'hydrogène il ne faut que quelques pico joule...... alors tout est possible....

    Par contre pour entretenir reaction il faut remplir des conditions qui ne sont peut être pas remplies

    Le bilan de toutes les reactions, si elles sont nucleaires dans les condtitions de la fusion dite froide, n'est peut être pas exothermique...

    Bref rien n'est vraiment clair

    Merci si tu peux aider a progresser et à y voir plus clair et se faire amoins une religion scientifique, si on peut ecrire cela.....

  9. #39
    invite3710ad34

    Re : fusion froide ou pas

    Bonsoir lalbert,

    Si tu admets le processus hypothétique de Julian Schwinger :
    p+D---> He3+D ---> He4+p , avec la possibilité de réaliser des cycles, grâce au proton final, on peut apporter une réponse à la plupart des questions que tu te poses.
    1) Un proton initial, d'énergie suffisante pour surmonter la barrière de la répulsion Coulombienne, est nécessaire pour démarrer les cycles de réactions. Ce proton ne peut être produit que par un rayonnement extérieur : méson mu, photon de forte énergie, neutron de forte énergie. Ceci explique, au moins partiellement, le manque de reproductibilité des expériences surtout si celles-ci ont lieu dans un laboratoire à bas bruit de fond.
    2) Dans la séquence ci-dessus, il n'y a ni neutron, ni élément radioactif. C'est même une séquence "écolo" puisque le résidu est l'hélium qui sert à gonfler les ballons. En plus, elle produit des particules chargées avec la possibilité d'obtenir directement de l'électricité. En réalité, il peut apparaître du tritium et quelques neutrons dûs à des réactions parasites D+D habituelles.
    3) L'hélium a été observé mais avec de grandes marges d'incertitude sur les quantités mesurées. Les quantités produites sont faibles mais en rapport avec les puissances évaluées. Une partie du gaz peut rester piégée dans le palladium d'où il est difficile de l'extraire.
    4) Le proton final possède une énergie élevée, de l'ordre de 15 MeV, ce qui répond à la question, même si le proton perd beaucoup de son énergie pendant son parcours dans le palladium.

  10. #40
    lalbert

    Re : fusion froide ou pas

    Bonjour et merci de m'avoir répondu.
    Selon les différents comptes rendu d'experiences par eletrolyse , tous utilisent le carbonate de potassium ou de sodium comme electrolyte.
    Quelle en est la raison ?
    je n'ai rien vu sur l'utilisation d'un electrolyte different
    vos avis ?

  11. #41
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Fusion à temperature à definir

    Fusion (c'est de circonstance ) des deux discussions.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  12. #42
    invite3710ad34

    Re : fusion froide ou pas

    Bonsoir,

    L'électrolyte n'a que peu d'importance, il suffit qu'il encrasse le moins possible la cathode. Ce qui est important, c'est le rapport de charge deutérium/palladium, en nombre d'atomes. Il doit être supérieur à 0.6 et pas trop élevé, sinon le réseau cristallin du palladium est désorganisé, comme l'a signalé LPFR. L'optimum semble se situer autour de 0.8 à 0.9.
    Ce rapport de charge peut être réalisé par pression, c'est la méthode adoptée par Bibérian, ou même par ionisation de deutérium gazeux , mais là, il faut des sources intenses de photons.

  13. #43
    calculair

    Re : fusion froide ou pas

    bonjour Arapède,
    tu sembles bien connaitre les conditions ideales de la fusion froide.

    As tu des données qui permettent de dire que le rapport de charge Deuterium /Palladium doit être compris entre 0,6 et 0,9 maxi

    As tu une idée des effets de la desorganisation du reseau du Palladium sur la probabilité de realiser des fusions

    A priori pourquoi ne pas rechercher une densite maximale de deuterium?

    Je pose peut être des questions qui n'ont pas de reponse ce jour ?
    Cordialement

  14. #44
    invite3710ad34

    Re : fusion froide ou pas

    Bonsoir Calculair,

    Citation Envoyé par calculair Voir le message
    bonjour Arapède,
    tu sembles bien connaitre les conditions ideales de la fusion froide.

    As tu des données qui permettent de dire que le rapport de charge Deuterium /Palladium doit être compris entre 0,6 et 0,9 maxi

    As tu une idée des effets de la desorganisation du reseau du Palladium sur la probabilité de realiser des fusions

    A priori pourquoi ne pas rechercher une densite maximale de deuterium?

    Je pose peut être des questions qui n'ont pas de reponse ce jour ?
    Cordialement
    Je vais essayer de répondre à tes questions. Un rapport de charge de 0,9 n'est pas un maximum, c'est un papier de Mc Kubre (http://LENR-CANR.org) qui donnait ces valeurs comme les plus favorables, il date de 1992. Depuis, on a montré (Hagelstein, Mc Kubre et al., conférence de Marseille, octobre-novembre 2004) qu'il était possible d'aller au delà, jusqu'à 0,98.
    Plus le nombre d'atomes de deutérium est grand, plus la probabilité de réaliser une interaction est grande. Mais, toujours selon Julian Schwinger, les atomes de deutérium constituent un sous-réseau inséré dans le réseau principal du palladium. On peut en déduire, c'est une interprétation personnelle, qu'il est plus facile de réaliser la séquence de réactions, lorsque les atomes sont alignés sur les sites octaédriques (lorsque tous les sites octaédriques sont occupés, le rapport de charge est 1). La disposition devient moins favorable lorsque les sites tétraédriques commencent à être occupés, avec déformation du réseau.

  15. #45
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Fusion à temperature à definir

    Pour une fois on a une discussion sur la fusion froide qui se tient sans délire notable, mais il faut quand même rappeler qu'on parle là d'un phénomène dont l'existence n'a jamais été prouvé et auquel ne croient absolument pas plupart des théoriciens.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  16. #46
    lalbert

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour ,
    d'après ce que j'avais lu , un des gros pb pour valider ou non le fusion froide est l'abscence
    de neutrons . Comme je l'ai écrit dans un post un peu plus haut, je pense que ce manque de neutrons est
    du au fait que la réaction de fusion a lieu dans un solide et non dans le vide. Les neutrons ansi
    produits sont capturés par les noyaux environnants provoquant ansi des transmutation.
    (Pd -> Ag par exemple).
    Peut être pouvons nous détecter ces neutrons de manière indirecte en utilisant une réaction que l'on
    maîtrise parfaitement.
    Je pensais à l'experience suivante :

    on recouvre le palladium d'une très fine couche d'Uranium appauvri
    (contenant que de l'U238 donc peu ou pas d'U235)
    Si une réaction de fusion à lieu dans le palladium, des neutrons sont émis.
    Ceux-ci ont une bonne probabilité d'être capturé par un noyau d'U238
    et démarrer la réaction bien connue , celle là , U238+N --> U239 --> Pu239+2béta
    Comme dans un surgénérateur sauf que les neutrons produits seraient le resultat d'une fusion et
    non d'une fission comme dans un réacteur classique.

    Après l'experience , on fait l'analyse du palladium , si il y a eu réaction de fusion
    donc production de neutrons,on devrait y trouver pas mal de Pu 239 dans la fine couche d'uranium

    Je pense (ce n'est que mon avis) que cette experience pourrait affirmer (ou infirmer) la présence ou non
    non de neutrons
    Qu'en pensez vous ?

  17. #47
    LPFR

    Re : Fusion à temperature à definir

    Citation Envoyé par lalbert Voir le message
    Comme je l'ai écrit dans un post un peu plus haut, je pense que ce manque de neutrons est
    du au fait que la réaction de fusion a lieu dans un solide et non dans le vide. Les neutrons ansi
    produits sont capturés par les noyaux environnants provoquant ansi des transmutation.
    Bonjour.
    Je ne suis pas expert en la matière, mais dans un réacteur nucléaire les neutrons sont aussi produits dans des solides et avec des dimensions "un peu plus grandes" que dans les manips avec le palladium. Et pour que la réaction se maintienne, il faut des dimensions très grandes du noyau du réacteur et des réflecteurs pour essayer de renvoyer les neutrons qui s'échappent. Plus un blindage conséquent pour diminuer le nombre de neutrons qui s'échappe malgré tout.

    Alors, prétendre que dans le palladium la majorité des neutrons se font absorber, me semble étrange. Mais je suppose que les sections efficaces de capture pour la réaction sont connues (pas par moi).

    Au revoir.

  18. #48
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour,

    iter ou fusion froide, il faut organiser la rencontre efficace des noyaux des bons isotopes d'hydrogène.

    C'est pour cela que je vais tenter d'approcher la concentration des atomes d'hydrogène dans le Palladium

    Je rappelle que le Pd peut absorber ' a priori à la pression atmospherque 900 fois sont volume d'hydrogène ( J'arrondi à 1000 fois )

    22,4 l H² represente 6 *1023 molecules H²

    Pour 1 cm3 il y a 6 *1023/ (22,4 *10 6 molecule H²


    pour 1 cm 3 on a 2,7 *1016molecules H²

    ou environ 5 *1016 atome hydrogène

    Comme le Palladium absorbe environ 1000 fois son volume en hydrogène, doit pouvoir trouver 5 *1019atome hydrogène

    En arrangeant ces atomes selon une structure cubique la distance entre atome serait

    1/d = 4 *10 6 ou d en cm = 0,22 10-6

    On trouverait que cette distance serait de l'ordre de 2,2 nm

    C'est 20 fois plus que certain ecrit sur la fusion froide semble ecrire.
    des valeurs de l'ordre de 10-10m ont été avancées.

    Pour "collisionnier" un de ces atomes il ne faut pas s'eloigner de plus de 10-15m du centre La cible est donc petite, il faut viser juste ou beaucoup de particules seront perdues.....
    Dernière modification par calculair ; 05/03/2009 à 13h56.

  19. #49
    invite3710ad34

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour LPFR,

    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    Bonjour.
    Je ne suis pas expert en la matière, mais dans un réacteur nucléaire les neutrons sont aussi produits dans des solides et avec des dimensions "un peu plus grandes" que dans les manips avec le palladium. Et pour que la réaction se maintienne, il faut des dimensions très grandes du noyau du réacteur et des réflecteurs pour essayer de renvoyer les neutrons qui s'échappent. Plus un blindage conséquent pour diminuer le nombre de neutrons qui s'échappe malgré tout.

    Alors, prétendre que dans le palladium la majorité des neutrons se font absorber, me semble étrange. Mais je suppose que les sections efficaces de capture pour la réaction sont connues (pas par moi).

    Au revoir.
    Tout à fait d'accord LPFR. Mais la "piste" donnée par Julian Schwinger conduit à des réactions en chaîne où la particule intermédiaire n'est plus le neutron mais le proton, avec des parcours, dont l'ordre de grandeur dans le palladium, est de quelques dixièmes de mm, compatible avec les petites dimensions habituellement utilisées.
    La remarque de JPL est justifiée. Il y a un goulot d'étranglement dans la séquence donnée par Julian Schwinger, c'est la section efficace de la réaction p+D qui, (3 fois hélas!...), est ridiculement faible, quelque chose comme 10000 fois inférieure à la section transversale que l'on peut attribuer au noyau de deutérium. Comme intéraction possible, il ne reste que la diffusion D(p,p)D, ce qui conduit à faire des hypothèses compliquées et à la validité douteuse, comme les réactions à 3 corps : p+D+D.

  20. #50
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    Citation Envoyé par calculair Voir le message
    Bonjour,

    iter ou fusion froide, il faut organiser la rencontre efficace des noyaux des bons isotopes d'hydrogène.

    C'est pour cela que je vais tenter d'approcher la concentration des atomes d'hydrogène dans le Palladium

    Je rappelle que le Pd peut absorber ' a priori à la pression atmospherque 900 fois sont volume d'hydrogène ( J'arrondi à 1000 fois )

    22,4 l H² represente 6 *1023 molecules H²

    Pour 1 cm3 il y a 6 *1023/ (22,4 *10 6 molecule H²


    pour 1 cm 3 on a 2,7 *1016molecules H²

    ou environ 5 *1016 atome hydrogène

    Comme le Palladium absorbe environ 1000 fois son volume en hydrogène, doit pouvoir trouver 5 *1019atome hydrogène

    En arrangeant ces atomes selon une structure cubique la distance entre atome serait

    1/d = 4 *10 6 ou d en cm = 0,22 10-6

    On trouverait que cette distance serait de l'ordre de 2,2 nm

    C'est 20 fois plus que certain ecrit sur la fusion froide semble ecrire.
    des valeurs de l'ordre de 10-10m ont été avancées.

    Pour "collisionnier" un de ces atomes il ne faut pas s'eloigner de plus de 10-15m du centre La cible est donc petite, il faut viser juste ou beaucoup de particules seront perdues.....

    Si je poursuit mon petit calcul

    Une particule emise d'un atome d'hydrogène dans le cristal de palladium, dans une direction aleatoire à une probabilité de

    4 pi r² /(4 pi R²) de toucher efficacement la cible =(10-15)² / (2,2 *10-9)² = 0,5 *10 -12 pour atteindre sa cible

  21. #51
    invite3710ad34

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour Calculair,

    Citation Envoyé par calculair Voir le message
    Si je poursuit mon petit calcul

    Une particule emise d'un atome d'hydrogène dans le cristal de palladium, dans une direction aleatoire à une probabilité de

    4 pi r² /(4 pi R²) de toucher efficacement la cible =(10-15)² / (2,2 *10-9)² = 0,5 *10 -12 pour atteindre sa cible
    Oui, il faut viser juste... Alors, relis ou lis, si tu ne l'as déjà fait, les livres de Charpak : La vie à fil tendu ou Mémoires d'un déraciné, physicien, citoyen du monde. Il parle de la canalisation des particules dans les cristaux. Le cristal se comporterait comme une série d'électrodes placées à des distances extraordinairement faibles. Faibles à notre échelle, puisqu'à l'échelle atomique la maille du réseau du palladium mesure environ 4.10^-10 m, le rayon "classique" attribué au noyau de deutérium est d'environ 1,5.10^-15 m.

  22. #52
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour,

    Je dois certainement affiner mon raisonnement, qui est très grossier, mais les ordres de grandeur ne sont pas trop "déconant" même si pour des puristes, cela ne soit pas satisfaisant....

    J'etais en train de reflechir , avec quel processus, le noyaux de Deuterium vont être projettés l'un vers l'autre avec une energie suffisante ????

    Cela ne peut pas être la température du melange ( Il s'agit de fusion froide ici !)

    J'ai du mal à trouver des potentiels de 1MeV à 300 keV pour franchir la barrière coulombienne....

    Même si pour allumer la 1° brindille nucleaire ( Fusion de 2 atomes ) il faut une energie ridicule ( a l'echelle macroscopique ).

    J'avoue que je suis coincé. ( Pour iter, je ne sais pas faire tous les calculs qui sont complexes) , mais on voit le principe qui va produire les collisions necessaires à la fusion.
    Dans le cas de la fusion froide, je ne vois pas le mecanisme mis en jeu... Peut être quelqu'un pourra amorcer un debut d'explication.....

  23. #53
    LPFR

    Re : Fusion à temperature à definir

    Citation Envoyé par calculair Voir le message
    Dans le cas de la fusion froide, je ne vois pas le mecanisme mis en jeu... Peut être quelqu'un pourra amorcer un debut d'explication.....
    Bonjour.
    Je crois avoir compris que les explications avancées étaient que la fusion se faisait par effet tunnel.
    Mais à des distances inter atomiques, l'effet tunnel entre noyaux tient plutôt de la téléportation.
    Et si c'était vrai, notre soleil serait partit en supernova depuis sa naissance.
    Au revoir.

  24. #54
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Fusion à temperature à definir

    Dans cette discussion où je n'ai aucune compétence je me contente de jouer les rabat-joies : attendez donc que le phénomène de fusion froide soit expérimentalement prouvé avant d'en chercher une explication théorique.
    Sinon cette discussion ressemble à : par quel mécanisme biochimique les smolblucks sont-ils fluorescents ?
    Dernière modification par JPL ; 06/03/2009 à 17h17.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  25. #55
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    bonjour,

    Dans mes recherches, j'ai bien noté que l'on pouvait franchir la barrière coulombienne par l'effet tunel.

    Le commencement de ma compréhension de cet effet tunel est que mV * Longueur du tunel > h/(2 pi), mais je garde ces catouches pour grapillers dernières conditions de faisabilité.

    Pour l'instant ma vision c'est des noyaux d'hydrogène ou de deuterium emprisonnés dans un cristal de Pd. Cela permet un certain confinement du materiau fusible.

    La temperature du milieu est legèrement chauffé, mais rien très chaud

    Les tensions d'electrolyse une bonne centaine de Volts

    Il faut trouver un processus qui precipite 2 noyaux des bons isotopes vers l'un l'autre.... et là je ne vois pas du tout.....


    pour notre moderateur, je pourrais lui transmettre un grand nombre de comptes rendus d'experience qui semblent vouloir nous convaincre l'existence de la fusion froide.

    Parmis ces experimentateurs, il y a des physiciens qui sont en principes serieux et dans de nombreux pays, mais comme dit LPFR, aucun depuis dix ans n'a eu le prix Nobel.....

    Par contre, si ces experimentateurs sont honnêtes, il se passe certainement un truc.

  26. #56
    LPFR

    Re : Fusion à temperature à definir

    Citation Envoyé par calculair Voir le message
    Par contre, si ces experimentateurs sont honnêtes, il se passe certainement un truc.
    Re.
    L'honnêteté n'a rien à voir. Des gens parfaitement honnêtes ont des croyances diamétralement opposées. Et, en général, dans des domaines ou il ne se passe pas grand chose. Et les choses qui se passent auraient plutôt une tendance à invalider les croyances de ces honnêtes gens.
    A+

  27. #57
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour,

    Pour avancer et pour tenter de comprendre un peu plus ( si il y a quelque chose comprendre) il faut affiner mes connaissances sa structure hyperfine de la matière.

    Pour ceux qui doutent voila une citation:

    La théorie des quarks se heurta pendant longtemps au scepticisme de bien des physiciens qui refusèrent d’admettre une théorie basée sur des particules inaccessibles à l’observation isolée, par l’essence même de la théorie.
    Les nombreuses vérifications indirectes et l’élégance de la théorie ont toutefois réussi à convaincre la plupart des sceptiques : la théorie des quarks constitue de nos jours la base de la structure fine de la matière.

    voir le document:

    http://www.al.lu/chemistry/stuff1/DL1/quarks.pdf
    Dernière modification par calculair ; 07/03/2009 à 08h59.

  28. #58
    invite3710ad34

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour JPL,

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Dans cette discussion où je n'ai aucune compétence je me contente de jouer les rabat-joies : attendez donc que le phénomène de fusion froide soit expérimentalement prouvé avant d'en chercher une explication théorique.
    Sinon cette discussion ressemble à : par quel mécanisme biochimique les smolblucks sont-ils fluorescents ?
    Je ne partage pas entièrement ce point de vue parce que s'il n'y a pas, au moins le début d'une explication théorique, on refait, à peu de choses près des expériences similaires, sans pouvoir en tirer un enseignement. Il me semble que c'est bien pour cette raison, que la fusion froide s'enlise depuis bientôt 20 ans.
    Une hypothèse, même si elle est fausse, donne un fil conducteur pour la réalisation d'une expérience particulière. Si l'expérience échoue, il faut chercher ailleurs, cela déblaie le terrain de la recherche, si elle réussit, il faut persévérer dans cette direction.
    En définitive, la "piste" donnée par Julian Schwinger (même si toutes les difficultés théoriques n'ont pas été évoquées), aboutit à des réactions de fusion en chaîne, c'est à dire un comportement plus proche de celui d'un réacteur à fission où le neutron serait remplacé par le proton , que de celui d'un réacteur à fusion par plasma ionisé.
    Ici, le fil conducteur pour une expérience est simple (... du moins à première vue, car il y a des paramètres à maitriser, comme la qualité du métal et le rapport de charge) : il suffit d'exposer une expérience de fusion froide à un flux de neutrons de forte énergie pour faire disparaître le caractère aléatoire des dégagements d'énergie.
    C'est à la portée de n'importe quel établissement disposant d'une forte source Américium-Béryllium ou d'un accélérateur d'ions, produisant des neutrons de 14,5 MeV par réaction D+T.

    Cordialement.

  29. #59
    calculair

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonsoir à tous

    Si je reprend le post N°9 de Arapede.

    En admettant qu'un proton arrive aune energie suffisante ( 1 pJ environ) penettre un noyau de D² du cristal de Pd

    Alors si je comprend bien le Deuterium est transmuté en He3 et je crois que cette reaction s'accompagne d'un rayon gamma de 5,49 MeV


    Il faudrait envisager ensuite que ce noyau He3 rencontre un noyau D² pour se transmuter en He4 et expulser 1 P + energie ?


    Cela est il bien cet enchainement qui doit être possible ou envisageable ???

  30. #60
    LPFR

    Re : Fusion à temperature à definir

    Bonjour.
    Je ne le pense pas. Car, comment expliquer qu'on ne détecte pas de gammas?
    Déjà pour les neutrons, Arapede suggérait qu'il étaient tous absorbés par le palladium.
    Au revoir.

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