bonjour,
y a-t-il d'autres expériences que celles basées sur le même procédé que l'expérience de Michelson/Morley, pour "démontrer" la non composition de la vitesse de la lumière dans le vide ?
Au passage, cette expérience, à part démontrer l'absence "du vent d'éther", ne permet pas de conclure à la constance de la vitesse de la lumière dans le vide. C'est pourquoi j'aimerai savoir s'il y en a d'autres qui appuient ce point...
Pour étayer mon point de vue, voici une petite analogie : une onde acoustique se déplace à une vitesse dépendant uniquement des caractéristiques du milieu de propagation ; pour s'assurer de la composition des vitesses avec ce type d'onde, on étudie la vitesse de son déplacement dans un référentiel en mouvement, vu d'un référentiel au repos... En gros, on s'intéresse uniquement à la composante "dans le référentiel en mouvement", sachant que la transmission entre le référentiel en mouvement et l'observateur au repos s'effectue à vitesse constante.
Si nous voulons étudier la propagation de la lumière dans le vide et sa composition, il faudrait animer d'une vitesse ce milieu de propagation (quelque chose du style : contenant aux parois transparentes, vide poussé à l'intérieur, et déplacement de ce contenant pendant une expérience d'interférométrie dans les deux sens par rapport au déplacement de la lumière).
Bref, l'expérience de M/M montre que le milieu de propagation de la lumière ne se déplace pas pendant la durée de l'expérience. Autrement dit, il n'y a pas de vent d'éther tel que définit au XIX...
Mais si l'air ne se déplace pas non plus, alors l'absence d'interférence est normal... D'ailleurs, l'air est un milieu matériel, et en déplaçant ce milieu, on devrait trouver un résultat compatible avec l'expérience de Fizeau (donc des interférences)...
Enfin, le vide est également assimilable à un milieu matériel (densité non nulle - il existe toujours un volume minimal dans lequel on trouve un atome-, et fluctuations quantiques indiquant que pour tout volume il existe à un instant donné un nombre de particules statistiquement non nul). Si nous le traitons comme tel, y a-t-il une expérience qui démontre sans ambigüité la non composition des vitesses pour la lumière dans ce milieu (a priori pas si différent que ça de l'air, ce qui implique que l'on devrait s'attendre à un résultat à la Fizeau...) ?
merci par avance de vos éclaircissements
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