Bonjour,
Peut on connaitre un ordre de grandeur de la durée de vie d'un atome non radioactif ?
Cette durée est elle théoriquement infini, ou bien tout atome est-il suceptible de se désintégrer naturellement ?
Si vous avez des références d'atricles sur le sujet ça m'intéresse.
Merci.
Alors quand tu parles d'atome non radioactif, tu parles du noyau, j'imagine (dans les "atomes" radioactifs c'est le noyau que se désintègre.
Si on croit les calculs de la physique quantique telle qu'on la connait, les noyaux non radioactifs ont une durée de vie infinie.
Maintenant il est possible que cette physique ne soit pas vraiment la physique ultime, et que d'autres théories viennent nous dire qu'ils sont instables. Ceci dit, il est certain que ces atomes ont des temps de vie très largement supérieurs à l'âge de l'Univers, car sinon on en aurait vu en train de se désintégrer, ce qui n'est pas le cas...
Merci
(oui ce sont les noyaux qui se désintègrent)
Donc selon la physique actuelle la durée de vie d'un noyau non radioactif est infinie.
Si celui-ci est radioctif il se désintéègre en émétant des particules Alpha ou Béta.
Et le noyau fils emet un photon.Si celui-ci est radioctif il se désintéègre en émétant des particules Alpha ou Béta.
Salut,
avec la désintégration du proton,ça ne met pas une limite à la durée de vie des atomes?C'est ce que j'avais vu quelque part.Mais bon,la désintégration du proton,on en est pas encore sur.
J'avais lu que la période de désintégration du proton devait être de 1030 ans, selon je ne sais plus quelle théorie, mais malgré plusieurs essais on a jamais réussi à la detecté. Perso l'idée que le proton ne soit pas stable me trouble, en quoi se transformerait-il s'il se désintègre?
En tout cas si le proton n'est pas stable, il en va de même pour n'importe quel noyau dit stable...
m@ch3
C'est le cas par exemple dans les théories de Grande Unification, qui tente de décrire toutes les forces (sauf la gravitation) d'une manière unifiée. Le proton pourrait alors être insatble et se désintégrer en particules plus légères (des antiélectrons, des antimuons, avec des photons et des neutrinos). L'ensemble des produits doit avoir la même charge électrique que le proton initial, car la charge électrique est conservée dans ces théories.selon je ne sais plus quelle théorie,
Je ne pense que ce n'est pas automatiquement le cas. Par exemple la durée de vie d'un neutron libre est d'environ 15 minutes, ce qui ne veut absolument pas dire que la durée de vie des noyaux contenant des neutrons est de 15 minutes! Dans un noyau atomique les neutrons sont stabilisés par des effets absolument passionnants et fondamentaux, qu'une bille en physique nucléaire comme moi ne se risquerait pas à décrire!Envoyé par mach3
Re : Durée de vie d'un atome
Mais en théorie,ce n'est pas le cas pour les protons (d'après ce que j'en sais).Dans un noyau atomique les neutrons sont stabilisés
C'est bien dommage...
Salut à tous
j ai lu le livre de Scheldon Glashow "le charme de la physique".
en le lisant on ne sait pas vraiment si la desintegration du proton est demontré ou seulement si c'est une théorie. Les experimentations dans les mines de sel avec des quantités importantes de proton ont- elles donné qq chose? en tout cas si c'est vrai la question est: la matière peut donc disparaitre completement un jour!
Je pense que ça prendrai plus de temps : les protons ne vont pas tous se désintégrer en même temps!la matière peut donc disparaitre completement un jour!
Si les proton se desintegrent , ils aurait besoin d'une energie importante pour casser l'effet de la force forte en action dans cette echelle de la matiere .... alors d'ou peut venir cette energie ?????
Non, il n'est pas nécessaire d'apporter de l'énergie pour que le proton se désintègre. Selon les théories de grande unification, sa désintégration donnerait un positron et quelques autres trucs, mais l'ensemble étant à la fin plus léger qu'au début. ça libérerait de l'énergie, donc.
D'accord ave Deep turtle sur l'énergie necessaire à la desintegration d'un proton d'ailleurs on parle de desintegration spontanée comme la radioactivité.
Mais la question demeure. Y a-t-il de faits experimentaux permettant d'étayer cette théorie?
