Salut à tous !
J'ai une petite question, en précisant que je ne suis pas physicien mais dans l'informatique.
En Physic le temps peut-il être négatif dans les équations ?
Et qu'elle est la différence entre le temps positif et le temps négatif ?
Est ce que le temps négatif est un temps inverse, qui remonte le temps ?
Ou bien le temps n'est-il qu'une demie-dimension dans le positif ?
Merci d'avance pour vos réponses
Non, parce que je me demandais si le "temps" n'était pas simplement ce qu'on appel en informatique une "itération algorithmique".
Et donc la variable (t) en physique indique le nombre d'itération de l'équation.
Comme pour la vitesse : v=d/t;
Ce qui se traduit par un algorithme qui se déplace d'une distance (d) à chaque itération temporelle (t).
Ce qui me fait penser que le temps ne peut être ni négatif ni 'remonté', puisque c'est un nombre forcément positif d'itérations. Il y a donc bien un sens du temps, et un seul, celui de son algorithme.
Suis je proche de la réalité physique ??
En essayant d'y reflechir je ne pense pas que le temps négatif soit une réalitée physique (du moins pour le peu que je sais jusqu'à maintenant; changerais-je d'avis un jour?).
Toutefois il existe des être bizarres comme les Bogdanoff qui y croient...
Faut leur demander à quoi ça rhyme....
On peut faire une comparaison entre le temps et la température. A priori dans les deux cas, l'origine est arbitraire : 0°C ou 0°F, ce matin ou la naissance de J-C.Envoyé par godvicien
Sauf que pour les températures on a trouvé une échelle absolue (en kelvins) où le rapport de 2 températures a un sens, ce qui n'est pas le cas pour des temps (on ne fait jamais que des rapports de durées, pas de temps).
Dans la mesure où aucun zéro de temps n'apporte plus qu'un autre, l'origine est arbitraire, donc un temps peut être négatif.
Même si on prend l'origine des temps qu'est le Big-Bang ?
Cordialement,
Personellement je pense que le temps peut être diminué (càd qu'on peut lui retrancher un nb d'itérations), mais pas qu'il puisse, in fine, être un nb négatif d'itérations.
Réaliser 0 itération reste possible (c'est du static
Mais réaliser -1 itération me semble impossible...
Edit: En fait je pense que la question qu'il faut se poser est :
L'univers est-il un système à état unique (sans mémoire), ou dispose t'il d'un historique de toutes les étapes ? Et peut donc s'y balader à loisir avec des (+) et des (-) sur le temps.
Je pencherai pour un univers à état unique, dont chaque entité ne sait plus ce qu'elle était l'itération immédiatement précédente...
C'est ce que j'appelle la décohérence.
Bonsoir,
Le zéro peut-il être dans le futur ?
Je pense qu'il y a confusion entre les notions de dates, durée et temps ... non ?
"La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick
Dans les diagrammes de Feynman, le temps est négatif pour les antiparticules et cela ne fonctionne qu'à cette condition.
L'antimatière vivrait donc en remontant le temps.
Dans un trou noir, le fait de passer au delà du rayon de Schwarzschild entraine un changement de sens du temps.
Mais à ce jour rien n'interdit d'être incrédule vis à vis de la possibilité d'un temps négatif.
Bonsoir.
A ma connaissance, ce n'est pas obligatoire de voir les antiparticules comme cela, c'est seulement une interprétation possible (celle de Feynman, qui n'a jamais été contredite). De plus il y a une différence entre temps négatif et particules qui remontent dans le temps. Disons qu'une antiparticule peut être vue comme une particule remontant dans le temps, c'est à dire se dirigeant dans le sens des temps décroissants.
Si il y a une différence entre remonter le temps et temps négatif, il faut m'expliquer.
Le sujet de cette discussion est uniquement axé sur le temps avant le Big Bang et s'il a existé? Je pense bien que non.
@+
C'est bien là la question du sens de la "flêche du temps". Les équations en physique sont symétriques par rapport au temps mais les équations ce n'est pas la réalité de la nature. Est-ce que la MQ et sa notion de décohérence est la réponse au "pourquoi" de cette perte de mémoire ? Je ne suis pas sûr qu'on en sache assez sur cette notion "étrange" pour l'affirmer ; d'autant plus que l'irréversibilité du temps semble s'appliquer aussi à des systèmes macroscopiques.
En effet c'est bien la question.
Je peut m'expliquer sur la décohérence en faisant l'analogie avec l'informatique :
- Un quanta (ou plutôt une onde) rentre en "incohérence" depuis un état initial connu en créant des calculs locaux probabilistes (càd propres à elle même), ce que les physiciens appellent superposition d'états, et les informaticiens des variables locales (connues d'elle seule).
- Son environnement met fin à son algorithme, la forçant à choisir un de ses calculs probables et à l'affecter à la particule, puis à supprimer tout le reste du calcul local de la phase 'incohérence'. C'est la décohérence, fameuse perte de mémoire de l'antérieur.
- Fin de l'algo. Une nouvel itération peut commencer...
La différence entre temps négatif est remonter le temps :
On peut remonter le temps sans être dans les temps négatifs. En effet, le temps négatif dépend de la référence alors que remonter le temps impose d'inverser la flèche du temps usuelle.
De plus, sémantiquement, "temps négatif" est un concept, "remonter le temps" est une action.
Donc si je prend comme référence demain je suis aujourd'hui en temps négatif.
Oui bien sur, mais est-ce réellement le sens de la question initiale?
Je suis sûr que non.
Bonsoir.
En physique quantique, les expériences du choix retardé semblent difficilement compatibles avec un temps équivalent à un compteur d'itérations.
Dans le cas d'un déroulement en séquence et avec variables locales, l'information locale propre à chaque routine est perdue à chaque itération (seule l'information globale est mémorisée).
Dans le cas du choix retardé, l'état d'un sous-système à un instant T est déterminé par l'état d'un autre sous-système à T + t.
En algo, il faudrait que l'état d'une routine à une itération N soit déterminé par l'état d'une autre routine à N + n.
Salut !
J'ai la même question pour l'énergie :
L'énergie peut elle être négative dans les équations physiques ?
Quelle est la différence entre énergie positive et énergie négative ?
Ou bien l'énergie n'est elle établie que sur une demi-dimension positive ?
Par exemple, pour moi l'énergie pourrait être le nombre de bits et opérateurs de l'entité. Donc forcément positive.
Est-ce possible ? Ou bien existe t-il de l'énergie négative ?
Autant on rencontre parfois en physique des temps négatifs (comme je l'ais évoqué plus haut) autant à ma connaissance on ne rencontre pas d'énergie négative:
1° on peut placer le zéro de l'énergie où on veut.
2° même si le temps est négatif, il apparait toujours au carré dans l'expression de l'énergie.
Donc en principe pour l'énergie, rien ne se perd, rien ne se créé.
Sauf peut-être à l'occasion du Big Bang.
@+
Ou bien elle se situe "ailleurs" cette énergie négative, car je ne serais pas choqué que le bilan énergétique total des univers, soit nul.
L'équation de Dirac prévoit une particule symétrique de l'électron mais de charge positive et d'énergie négative.Ceci a abouti à la découverte du positron mais celui-ci est bien d'énergie positive car son annihilation avec l'électron produit non pas une énergie nulle mais une énergie égale à la masse de deux électrons sous forme de deux rayons gamma caractéristiques.
Donc la possibilité d'énergie négative nous renvoi à celle d'un autre univers créé symétriquement au notre lors du Big Bang.
Avec tout mon scepticisme @+.
Tu te contredis toi-même, la référence de l'énergie (E=0) peut être placée où on veut : cela veut bien dire qu'on peut trouver des énergies négatives... Par exemple par convention, les énergies négatives sont les énergies de liaisons. Histoire de "convention".
Je n'ai pas l'impression de me contredire quand, rencontrant une énergie négative j'ai la possibilité de déplacer le zéro pour la rendre positive et ensuite affirmer qu'il n'y a pas d'énergie négative.
Bonsoir.
Je crois que ce n'est pas de cette énergie négative donc on parle ici ; Ce négatif là n'est qu'une pirouette de calcul pour définir le sens des échanges énergétiques. Une "vraie énergie négative serait celle qui mise en présence d'une énergie positive, donnerait le néant. Comme le disait skeptikos, c'est très spéculatif, et plus philosophique que physique.
Très intéressant, car si l'on considère que le big-bang est issue du néant, c'est peut être qu'il y a un autre univers anti-énergétique en symétrie du notre (où false et true seraient inversé?). Deux univers pour un big-bang ??
Mais à une énergie négative il faut associer une masse négative: E=Mc², c² étant nécessairement positif. Et alors une masse négative implique une inertie négative, votre autre univers aura une drôle d'allure!
Non autant je veux bien admettre la possibilité d'un temps négatif, autant me parait absolument pas crédible une énergie négative.
Reste que l'origine de l'énergie du big bang ne s'explique plus que par un big crunch le précédent.
Bonsoir.
Bof ! on n'est plus à un délire près : Si l'inertie est négative et que le temps l'est aussi, on retombe peut-être sur ses pieds. Quant à l'allure de l'univers, c'est juste une question d'adaptation ; vous ne croyez pas qu'il est assez étrange notre univers à nous ? !
Notre univers à nous, je ne le trouve pas étrange mais plutôt très beau et même sous certains aspects génial mais ce n'est pas le sujet.
Bonsoir.
Quoi ! tu fais de la discrimination envers les nouveaux univers !
Je vais me plaindre à l'ACDUN !
