Bonjour,
J´ai un petit problème de physique atomique, (ou de physique de la matière condensée je ne sais pas trop). C´est assez précis, donc j´espère que je ne me trompe pas de forum, sinon je m´en excuse. Cela concerne la notion, d´indice de réfraction pour des longueurs d´onde de l´ordre de Å (disons pour être plus précis des énergies entre 1 et 200 keV), rayons X donc, et le lien avec les interactions atomes-photons qui sont prédominantes dans ce domaine d´énergie (effet photoélectriques, diffusion Rayleigh et effet Compton).
Je me place dans le cas ou l´indice de réfraction peut être définis (ce point serait à préciser un peu, il est détaillé dans les références données ici http://henke.lbl.gov/optical_constants/).
Prenons l´exemple du Silicium. Les figure 1 (http://physics.nist.gov/PhysRefData/Xcom/Text/XCOM.html) et 2 (http://henke.lbl.gov/optical_constants/getdb2.html) donnent les sections efficaces pour les trois interactions citées plus haut et l´indice optique en fonction de l´énergie du photon incident. On voit que l´effet photoélectrique domine en terme de probabilité d´occurrence devant la diffusion rayleigh et l´effet compton.
Si on regarde maintenant l´indice optique, n=1-delta+ibeta, pour le même silicium on se rend compte que la valeur réelle domine sur toute la plage d´énergie. C´est à partir de la que mes problèmes commencent. J´essaye de relier, au moins qualitativement, les parties réelles et imaginaires de l´indice, aux section efficaces.
Ce que j´ai pu comprendre pour l´instant:
1. le théorème optique: la partie imaginaire de l´indice optique et la section efficace de l´effet photoélectrique sont proportionnelles
2. la partie réelle est principalement reliée à la diffusion Rayleigh
Est ce correct? Si oui première question: ou est passé l´effet compton? Même s´il est négligeable pour les basses énergies, il ne l´est plus pour les hautes (30 keV).
Je comprends bien que probabilité d´interaction et indices optiques sont deux choses différentes, mais qui dit "plus grande probabilité" dit "plus grands nombres d´atomes" participant à l´interactions.
Deuxième questions sous forme de conclusion bébête?: L´effet photoélectrique étant l´interaction la plus probable, on s´attend à ce que se soit la partie imaginaire de l´indice qui est la valeur la plus importance ?
Ou est la l´erreur dans mon raisonnement, (un peu simpliste j´avoue)?
Merci d´avance,
Grégory
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